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Nigeria, (Starducongo.com) - Je n’en reviens pas: ce sont 17 filles de 14 à 17 ans enceintes d’un seul homme de 23 ans que la police nigériane a libéré mercredi 15 mai dernier.17 jeunes filles retenues prisonnières dans une maison à Umuaka au sud-est du pays, enceintes du même homme et dont les bébés étaient destinés à être vendus. Onze enfants en bas âge ont également été retrouvés dans ce qui est désigné désormais comme une «usine à bébés».
Pauvre Afrique ! Qu’est-ce qui ne faut pas entendre ou plutôt lire : « une usine à bébés ». Rien que çà et pendant qu’on y est, pourquoi ne pas appeler ces jeunes filles « des pondeuses » ? Soyons sérieux ce sont d’êtres humains dont on parle.
Le meilleur comme le pire. En parlant du Nigeria, le géant de l’Afrique de l’Ouest, ce n’est pas faux. A mon humble avis pour nous Congolais et en général Africains francophones, il y a de bonnes leçons à apprendre sur la réussite du Nigeria sur le plan économique. D’un autre côté, le Nigeria fait peur.
D’ailleurs, il a toujours fait un peu peur à ceux pour qui la culture d’entreprise et l’initiative privée étaient quasiment inconnues il y a 20 ans. C’est le cas (malheureusement) de mon pays, le Congo Brazzaville.Je me souviens qu’il y a 20 ans, le Nigeria ne faisait rêver quasiment personne en Afrique. « Aller au Nigeria ? Tu dis quoi? Fais attention à tes bagages, l’aéroport de Lagos est miné par les voleurs».
C’était un peu la réputation des Nigérians. « Nigérians = grand voleurs, escrocs, trafiquants en tous genres » devant l’Eternel, sans parler des filières de prostitution. Sur les trottoirs du monde entier, on trouve des prostituées nigérianes.
"NOLLYWOOD"
Et puis il y a eu les films nigérians. Cela a commencé vraiment au début des années 2000 qui ont envahi les petits écrans dans toutes les capitales d’Afrique. Et là du coup, au Congo Brazzaville et en RDC, on a commencé à voir ce pays sous d’autres aspects.
Je ne sais pas si la fiction rejoint la réalité ou le contraire mais les histoires dans les films nigérians ne sont pas vraiment roses non plus. Néanmoins, je n’ai encore jamais vu un film où on parle « des usines de bébés». Mais tout est possible au cinéma.D’ailleurs, les producteurs de ces téléfilms à petits budgets ne se fatiguent pas trop à chercher des scénarios originaux. Ils puisent dans le réservoir de la société qui est en lui-même très riche de faits divers.
Puisse le Nigeria et son industrie cinématographique, surnommée: « Nollywood » continuer à divertir les spectateurs africains.
CAROLE MANDELLO
carolemandello@starducongo.com
Pauvre Afrique ! Qu’est-ce qui ne faut pas entendre ou plutôt lire : « une usine à bébés ». Rien que çà et pendant qu’on y est, pourquoi ne pas appeler ces jeunes filles « des pondeuses » ? Soyons sérieux ce sont d’êtres humains dont on parle.
Le meilleur comme le pire. En parlant du Nigeria, le géant de l’Afrique de l’Ouest, ce n’est pas faux. A mon humble avis pour nous Congolais et en général Africains francophones, il y a de bonnes leçons à apprendre sur la réussite du Nigeria sur le plan économique. D’un autre côté, le Nigeria fait peur.
D’ailleurs, il a toujours fait un peu peur à ceux pour qui la culture d’entreprise et l’initiative privée étaient quasiment inconnues il y a 20 ans. C’est le cas (malheureusement) de mon pays, le Congo Brazzaville.Je me souviens qu’il y a 20 ans, le Nigeria ne faisait rêver quasiment personne en Afrique. « Aller au Nigeria ? Tu dis quoi? Fais attention à tes bagages, l’aéroport de Lagos est miné par les voleurs».
C’était un peu la réputation des Nigérians. « Nigérians = grand voleurs, escrocs, trafiquants en tous genres » devant l’Eternel, sans parler des filières de prostitution. Sur les trottoirs du monde entier, on trouve des prostituées nigérianes.
"NOLLYWOOD"
Et puis il y a eu les films nigérians. Cela a commencé vraiment au début des années 2000 qui ont envahi les petits écrans dans toutes les capitales d’Afrique. Et là du coup, au Congo Brazzaville et en RDC, on a commencé à voir ce pays sous d’autres aspects.
Je ne sais pas si la fiction rejoint la réalité ou le contraire mais les histoires dans les films nigérians ne sont pas vraiment roses non plus. Néanmoins, je n’ai encore jamais vu un film où on parle « des usines de bébés». Mais tout est possible au cinéma.D’ailleurs, les producteurs de ces téléfilms à petits budgets ne se fatiguent pas trop à chercher des scénarios originaux. Ils puisent dans le réservoir de la société qui est en lui-même très riche de faits divers.
Puisse le Nigeria et son industrie cinématographique, surnommée: « Nollywood » continuer à divertir les spectateurs africains.
CAROLE MANDELLO
carolemandello@starducongo.com
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