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Musique : « Pensée positive » bientôt dans les bacs

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Musique : « Pensée positive » bientôt dans les bacs
Ce troisième album du président de l'orchestre « Mobile cadence », JB Belonne, dit Andjendjé le grand terrien, est déjà disponible en DVD en attendant sa sortie officielle le 15 juillet

Douze titres contenus dans deux volumes font l'ossature de cet opus. Il s'agit pour le volume 1 de :Générique ; Zimba (en bakwelé), Ramiss ; Le don ;Etsalé (en français) ; Menassa oyé (en bakwelé). Le volume 2 contient : Papa Kinsangi ; Hommage à Jourdan ; Modourouka (en bakwelé) ; Le moi, le ça et le surmoi (en français) ; Mouma (en bakwelé) ; Oyayé.

L'artiste a produit près de 2000 DVD et CD lui-même, ainsi que cinq clips promotionnels déjà disponibles en DVD qui précédent la sortie officielle de l'album (le générique portant le titre de l'opus,Zimba, Ramiss, Le don, Etsalé).

Cet opus est un véritable cours de psychologie. JB Belonne explique à travers la chanson Le moi, le ça et le surmoi, comment les hommes devraient vivre sur cette terre. « Le moi, c'est notre personnalité. J'explique comment l'homme vit en société. Le ça c'est notre subconscient collectif et le surmoi c'est l'environnement dans lequel vit l'individu, et j'explique comment l'homme vit dans son entourage. Je suis dans la pensée positive. C'est d'ailleurs le titre de mon album. Je mentionne de façon positive nos pensées pour une terre paradisiaque. J'invite tous les Congolais, tous les Africains, tous les terriens comme moi, à avoir une pensée positive et à enrayer toute pensée pessimiste », indique le musicien.

Alors que dans la chanson Menassa oyé - un titre en bakwelé qui veut dire Qu'est-ce que je vous ai fait ? - l'artiste parle de l'amour idyllique qui n'a jamais connu de trahison, comme celui de l'homme et du chien. « Si un chien peut aimer une personne sans la trahir, pourquoi cela ne serait-il pas la même chose pour l'homme », s'interroge l'artiste dans sa chanson.

Chanteur deuxième voix, JB Belonne, qui déclare ne pouvoir vivre sans musique, s'intéresse à la rumba, le makossa, le bicouti, le maroungou (un style à la fois bakwelé du Congo, gabonais, camerounais, un style d'Afrique centrale). Il s'inspire beaucoup des styles de Papa Wemba, San Fan Thomas et Patience Ndébani.

Militaire de formation après sa licence en psychologie à l'université Marien-Ngouabi de Brazzaville, JB Belonne est heureux d'avoir choisi sa vocation : « Tout le monde peut devenir militaire, mais tout le monde ne peut pas devenir musicien. Le garant de la culture et des arts c'est le président de la République. Tout ce que je fais est réglementé par le règlement intérieur de l'armée où il est dit : chaque militaire est appelé à s'exprimer sur tous les plans, pourvu qu'il garde son éthique. » Il a pris pour exemples quelques officiers supérieurs qui hélas ne sont plus de ce monde et autres officiers et sous-officiers bien connus du monde musical, à savoir : le général Nzambi Makoumba Nzambi, le colonel Ibela-Ibel (décédés), le lieutenant Oxy-Oxygène, l'adjudant Gianny Olando Mwan'Eboro ou encore le sergent-chef Excellent Mavimba. « Je ne le fais pas en catimini, tous mes chefs savent que je suis artiste musicien », ajoute-t-il.

Rappelons que JB Belonne a autoproduit deux albums auparavant : « Le commencement » et « À ma mère ».

Bruno Okokana

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