
Plus aucune soirée congolaise de mariage ou d’anniversaire sans Mama Siska la fameuse danse de Zaïko Langa Langa : Torse bombé, le corps en léger arc, pieds fixés au sol, des coups de reins ondulants et déhanchements réguliers… voilà la danse qui fait fureur. Pas sûr que ce règne absolu le reste encore longtemps au vu de ce qu’a montré le groupe System A le 21 juin dernier à la Fête de la musique à Nantes. Aux cris de « Aza na eloko na nzoto, Toza na eloko ya moto, eningisaka, eningisaka », le public s’est entiché rageusement de la nouvelle danse que le groupe présentait pour la première fois. Et de quelle manière ? Les spectateurs bravaient le léger dispositif de sécurité pour aller rivaliser sur scène avec les chanteurs. Impossible de contenir cet engouement qui amena le groupe a dépasser l’heure de la fin du concert fixé par la Mairie.
La machine avait pourtant mis du temps pour se mettre en branle. Aux insistantes invitations à lever les bras et à applaudir du chanteur et animateur Miguel Pinto, le public répondait fraîchement. La qualité du son pas optimale et une scène exigüe bridaient en quelque sorte l’expression du groupe. Jusque quand Papy Mpombolo annonça la présentation de leur nouvelle danse. Les mains au niveau des seins ou les bras simplement en position gorille, des déhanchements un poil fougueux, la tête en périscope et tout en sourire, la danse est tout de suite exécutée par un public soudainement enthousiaste et participatif. Sans y être invités, des spectateurs montent sur scène qu’ils squattent : chacun y va de sa variante et la fête est totale.
Juste auparavant, deux nouvelles chansons du groupe ont été testées laissant espérer un nouvel album bien inspiré, bien senti. Papy Mpombolo a de toute évidence pris de l’envergure, Gailord Kavena fait ses classes avec application, Dady Boussole à la guitare solo confirme un talent bluffant bien soutenu par Rabby Bass qui roule des sons graves et voluptueux. Entre ces deux temps forts, trois danseuses venues de Paris ont perturbé la maîtrise de soi de plus d’un mâle : grand écart, prestations sensuelles, le trio parisien n’aura pas fait le voyage pour rien. À la fin, elles se sont mêlées aux mélomanes montés sur scène et déchaînés aux cris de « Aza na eloko na nzoto eee, Toza na eloko ya moto eee, eningisaka eningisaka… »
Botowamungu Kalome
La machine avait pourtant mis du temps pour se mettre en branle. Aux insistantes invitations à lever les bras et à applaudir du chanteur et animateur Miguel Pinto, le public répondait fraîchement. La qualité du son pas optimale et une scène exigüe bridaient en quelque sorte l’expression du groupe. Jusque quand Papy Mpombolo annonça la présentation de leur nouvelle danse. Les mains au niveau des seins ou les bras simplement en position gorille, des déhanchements un poil fougueux, la tête en périscope et tout en sourire, la danse est tout de suite exécutée par un public soudainement enthousiaste et participatif. Sans y être invités, des spectateurs montent sur scène qu’ils squattent : chacun y va de sa variante et la fête est totale.
Juste auparavant, deux nouvelles chansons du groupe ont été testées laissant espérer un nouvel album bien inspiré, bien senti. Papy Mpombolo a de toute évidence pris de l’envergure, Gailord Kavena fait ses classes avec application, Dady Boussole à la guitare solo confirme un talent bluffant bien soutenu par Rabby Bass qui roule des sons graves et voluptueux. Entre ces deux temps forts, trois danseuses venues de Paris ont perturbé la maîtrise de soi de plus d’un mâle : grand écart, prestations sensuelles, le trio parisien n’aura pas fait le voyage pour rien. À la fin, elles se sont mêlées aux mélomanes montés sur scène et déchaînés aux cris de « Aza na eloko na nzoto eee, Toza na eloko ya moto eee, eningisaka eningisaka… »
Botowamungu Kalome
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