On sait comment le Pape Jean-Paul II a remué le monde, devenant, pratiquement, la seule personnalité, tout au long de son pontificat, à avoir réussi à gagner chez les gens - en quelque endroit où ils pouvaient se trouver - plus de sympathies qu'aucune autre. Sa papauté a été - comme une star en plein show - un spectacle; un spectacle des plus séduisants, des plus magnifiques, qu'on aurait aimer en vivre autant en d'autres sphères de la vie. Et le monde, nécessairement, ne pouvait que mieux se porter.
Mais, pourquoi diantre ne s'attire t-il pas les personnalités de ce genre à foison? En politique surtout, s'empresseraient de dire, sans aucun doute, les gens. La nature des hommes est telle, qu' il n'est pas donné à tout le monde, de jouir pleinement de la vie, à cause du règne de la fausseté, préféré - pour vite arriver à ses fins - à la franchise. Et le monde, depuis qu'il est monde, fonctionne comme tel.
Les quelques personnalités qui, par bonheur, viennent mettre du baume dans nos coeurs, sont si minimes à travers les âges, que leurs actions, aussi grandioses soient-elles, se noient dans l'océan des difficultés, chaque fois présentes dans la vie. Une impulsion de ces actions par un grand nombre, et dans des domaines divers, allait avoir du répondant dans le quotidien des gens, sans que l'on ne s'égosille - comme c'est le cas, de plus en plus, aujourd'hui - sur ce que le monde distille d'exécrable.
Ils sont souvent encensés sans être forcément suivis. Mais à l'image du Pape Jean-Paul II qui nous a quittés, il n'y a pas si longtemps, et dont nous connaissons assez des choses, la Pape François, successeur de Benoît XVI - qui vient d'abdiquer pour raison de santé, son âge (86 ans) étant très avancé -, lui même, successeur de Jean-Paul II à sa mort, se présente déjà, à sa seule visite, qu'il a effectuée, l8 juillet dernier, au Rocher, autre nom de l'Ile de Lampedusa - qui a eu l'insigne honneur de le recevoir pour son premier déplacement hors du Vatican - celui qui suivra véritablement sa voie. Se déclarant, pour renforcer l'image, à nous laisser par sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, dès qu'il a pris les rêne du Vatican, qu'il est le prêtre des pauvres. Ainsi l'Ile de Lampedusa, chargée de symboles, est l'acte 1er de son pontificat que l'on voit déjà fulgurant.
La geste est - humainement parlant - fort, très fort même, que le Souverain Pontife commence, si l'on peut dire, sur les chapeaux de roue, son règne.
L’ile, par l'afflux des migrants provenant d'Afrique, d'Asie et même d'Europe, est devenue une sorte de carrefour où ils viennent se poser, pour ensuite chercher à aller ailleurs, dans d'autres villes italiennes ou vers d'autres destinations dans le vieux continent. Mais la traversée - le nœud de la difficile équation à résoudre pour gagner l'Europe - ne se fait pas sans dommages. Le mirage européen a déjà fait engloutir dans les eaux méditerranéennes environ 18.000 âmes.
Un nombre effarant qui, déjà, devait interpeller, au plus haut point, les décideurs politiques. Rien ou presque n'a été fait de sensible jusqu'au geste évocateur de François, venu rendre hommage à ces disparus. Il a jeté, pour cela, un gerbe de fleurs dans les eaux de la méditerranée.
Le pape a ensuite célébré une prière à leur mémoire, conférant ainsi, au drame des migrants du monde entier, un caractère sacré.
L’ilede Lampedusa: premier bout de terre sur lequel échoue l'espérance des migrants depuis des décennie, qui mieux que le Pape, argentin, descendants d'immigrés italiens, pouvait comprendre et faire sienne la douleur et souffrance profonde de ces êtres qui, aux mille et une difficultés, tentent la périlleuse traversée pour espérer trouver une meilleure vie, en Europe, que ne leur offre leur propre pays.
Honte aux dirigeants africains qui ont fait de leur pays des copies conformes des anciennes colonies. Au lieu de servir leurs peuples, rétablir leur souveraineté et leur citoyenneté, ils se conduisent comme se sont conduits les colons dans leur pays, feignant de ne rien comprendre et ne rien sentir de leur société, qu'ils ne veulent voir que soumise, tels que l'ont été les colonies. La colonisation in fine. Oui, la colonisation se poursuit à travers nos abominables dictateurs. Résultats: entre autres, ce drame de la colonisation illégale.
Ce qui est illégal, c'est le gangstérisme politique, qui, fait des ravages incommensurables, depuis les conquêtes et expansions des temps reculés en passant par, entre autres faits, l'esclavage, la colonisation, jusqu’à ce qui croule, aujourd'hui, les peuples dans la misère, leur poussant au mécontentement, exprimé, un peu partout dans le monde, par des révoltes, des tensions politiques et guerres, que ceux qui en sont à l'origine reprouvent. Comble de l'irresponsabilité.
Les mots justes pour bien illustrer le summum d'inconduite qu'affectent les puissants de ce monde ont été trouvés par le Pape: << la culture de l’indifférence nous rend insensibles aux cris d'autrui et aboutit à la mondialisation de l’indifférence >>
En conclusion de la journée historique, le Pape a accordé sa bénédiction à tous les présents en rendant un hommage chaleureux aux Lampedusains, les qualifiant d' << exemple d'amour, de charité et d'accueil >> et a prié pour que << Lampedusa soit un phare sur le monde >> qui doit s'en inspirer pour << avoir le courage d'accueillir ceux qui cherchent une vie meilleure.
NMarguerite Alphonse
Mais, pourquoi diantre ne s'attire t-il pas les personnalités de ce genre à foison? En politique surtout, s'empresseraient de dire, sans aucun doute, les gens. La nature des hommes est telle, qu' il n'est pas donné à tout le monde, de jouir pleinement de la vie, à cause du règne de la fausseté, préféré - pour vite arriver à ses fins - à la franchise. Et le monde, depuis qu'il est monde, fonctionne comme tel.
Les quelques personnalités qui, par bonheur, viennent mettre du baume dans nos coeurs, sont si minimes à travers les âges, que leurs actions, aussi grandioses soient-elles, se noient dans l'océan des difficultés, chaque fois présentes dans la vie. Une impulsion de ces actions par un grand nombre, et dans des domaines divers, allait avoir du répondant dans le quotidien des gens, sans que l'on ne s'égosille - comme c'est le cas, de plus en plus, aujourd'hui - sur ce que le monde distille d'exécrable.
Ils sont souvent encensés sans être forcément suivis. Mais à l'image du Pape Jean-Paul II qui nous a quittés, il n'y a pas si longtemps, et dont nous connaissons assez des choses, la Pape François, successeur de Benoît XVI - qui vient d'abdiquer pour raison de santé, son âge (86 ans) étant très avancé -, lui même, successeur de Jean-Paul II à sa mort, se présente déjà, à sa seule visite, qu'il a effectuée, l8 juillet dernier, au Rocher, autre nom de l'Ile de Lampedusa - qui a eu l'insigne honneur de le recevoir pour son premier déplacement hors du Vatican - celui qui suivra véritablement sa voie. Se déclarant, pour renforcer l'image, à nous laisser par sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, dès qu'il a pris les rêne du Vatican, qu'il est le prêtre des pauvres. Ainsi l'Ile de Lampedusa, chargée de symboles, est l'acte 1er de son pontificat que l'on voit déjà fulgurant.
La geste est - humainement parlant - fort, très fort même, que le Souverain Pontife commence, si l'on peut dire, sur les chapeaux de roue, son règne.
L’ile, par l'afflux des migrants provenant d'Afrique, d'Asie et même d'Europe, est devenue une sorte de carrefour où ils viennent se poser, pour ensuite chercher à aller ailleurs, dans d'autres villes italiennes ou vers d'autres destinations dans le vieux continent. Mais la traversée - le nœud de la difficile équation à résoudre pour gagner l'Europe - ne se fait pas sans dommages. Le mirage européen a déjà fait engloutir dans les eaux méditerranéennes environ 18.000 âmes.
Un nombre effarant qui, déjà, devait interpeller, au plus haut point, les décideurs politiques. Rien ou presque n'a été fait de sensible jusqu'au geste évocateur de François, venu rendre hommage à ces disparus. Il a jeté, pour cela, un gerbe de fleurs dans les eaux de la méditerranée.
Le pape a ensuite célébré une prière à leur mémoire, conférant ainsi, au drame des migrants du monde entier, un caractère sacré.
L’ilede Lampedusa: premier bout de terre sur lequel échoue l'espérance des migrants depuis des décennie, qui mieux que le Pape, argentin, descendants d'immigrés italiens, pouvait comprendre et faire sienne la douleur et souffrance profonde de ces êtres qui, aux mille et une difficultés, tentent la périlleuse traversée pour espérer trouver une meilleure vie, en Europe, que ne leur offre leur propre pays.
Honte aux dirigeants africains qui ont fait de leur pays des copies conformes des anciennes colonies. Au lieu de servir leurs peuples, rétablir leur souveraineté et leur citoyenneté, ils se conduisent comme se sont conduits les colons dans leur pays, feignant de ne rien comprendre et ne rien sentir de leur société, qu'ils ne veulent voir que soumise, tels que l'ont été les colonies. La colonisation in fine. Oui, la colonisation se poursuit à travers nos abominables dictateurs. Résultats: entre autres, ce drame de la colonisation illégale.
Ce qui est illégal, c'est le gangstérisme politique, qui, fait des ravages incommensurables, depuis les conquêtes et expansions des temps reculés en passant par, entre autres faits, l'esclavage, la colonisation, jusqu’à ce qui croule, aujourd'hui, les peuples dans la misère, leur poussant au mécontentement, exprimé, un peu partout dans le monde, par des révoltes, des tensions politiques et guerres, que ceux qui en sont à l'origine reprouvent. Comble de l'irresponsabilité.
Les mots justes pour bien illustrer le summum d'inconduite qu'affectent les puissants de ce monde ont été trouvés par le Pape: << la culture de l’indifférence nous rend insensibles aux cris d'autrui et aboutit à la mondialisation de l’indifférence >>
En conclusion de la journée historique, le Pape a accordé sa bénédiction à tous les présents en rendant un hommage chaleureux aux Lampedusains, les qualifiant d' << exemple d'amour, de charité et d'accueil >> et a prié pour que << Lampedusa soit un phare sur le monde >> qui doit s'en inspirer pour << avoir le courage d'accueillir ceux qui cherchent une vie meilleure.
NMarguerite Alphonse
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