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Il ne s’appelle pas Mamadou. Pire il est blanc. C’est suffisant pour que beaucoup considèrent qu’il ne saurait être Africain. D’ailleurs, on lui prête même ce genre de propos.
Pourtant Christopher Froome, le vainqueur du Tour de France cycliste 2013, une compétition qui a fêté du reste son centenaire et qu’il a écrasé de son talent, est kenyan. Il est né au Kenya, d’une mère (blanche) elle-même née au Kenya et kenyane. Il parle couramment la langue swahili. Il n’y a d’ailleurs qu’à voir ses vêtements, ses bracelets aux couleurs bien de chez nous.
Christopher Froome a couru longtemps sous licence kenyane, y compris quand sa famille est allée s’installer en Afrique du Sud.
De la même façon qu’un Serge Ibaka (le basketteur congolais de la NBA) est devenu espagnol pour lancer sa carrière internationale, Christopher Froome est devenu britannique. Un choix judicieux puisque le voilà sur la plus haute marche du cyclisme international. Mais la naissance du champion en Afrique devrait constituer une tare rédhibitoire qui l’empêchera sans doute d’être ennobli par la reine d’Angleterre, à l'instar de Bradley Wiggins, le vainqueur du Tour 2012.
Christopher Froome, le « kenyan blanc » n’est-il pas d’ores et déjà qualifié dans la presse européenne « d’anormal », de cycliste qui « vient de nulle part et n’a aucun passé » ? Quelqu’un avait dit : « les Africains ne sont pas entrés dans d’histoire ». Quoique blanc, Christopher Froome va le découvrir à ses dépens.
Pourtant Christopher Froome, le vainqueur du Tour de France cycliste 2013, une compétition qui a fêté du reste son centenaire et qu’il a écrasé de son talent, est kenyan. Il est né au Kenya, d’une mère (blanche) elle-même née au Kenya et kenyane. Il parle couramment la langue swahili. Il n’y a d’ailleurs qu’à voir ses vêtements, ses bracelets aux couleurs bien de chez nous.
Christopher Froome a couru longtemps sous licence kenyane, y compris quand sa famille est allée s’installer en Afrique du Sud.
De la même façon qu’un Serge Ibaka (le basketteur congolais de la NBA) est devenu espagnol pour lancer sa carrière internationale, Christopher Froome est devenu britannique. Un choix judicieux puisque le voilà sur la plus haute marche du cyclisme international. Mais la naissance du champion en Afrique devrait constituer une tare rédhibitoire qui l’empêchera sans doute d’être ennobli par la reine d’Angleterre, à l'instar de Bradley Wiggins, le vainqueur du Tour 2012.
Christopher Froome, le « kenyan blanc » n’est-il pas d’ores et déjà qualifié dans la presse européenne « d’anormal », de cycliste qui « vient de nulle part et n’a aucun passé » ? Quelqu’un avait dit : « les Africains ne sont pas entrés dans d’histoire ». Quoique blanc, Christopher Froome va le découvrir à ses dépens.
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