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Initiées par la Colombienne Clara Ines Chavès, «les journées pour la promotion du patrimoine culturel congolais», qui auront lieu dans la deuxième semaine du mois d’octobre 2013, ont pour objectif de promouvoir le patrimoine culturel congolais, à travers l’organisation d’activités culturelles et scientifiques, dont le point d’orgue sera la production, à Brazzaville, du carnaval colombien de Barranquilla, qui a la particularité d’avoir des racines congolaises et qui est inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. Dans l’interview ci-après, Clara Ines Chavès présente ce projet culturel.
Madame, pouvez-vous nous présenter votre projet de journées culturelles à Brazzaville?
L’initiative des «journées pour la promotion du patrimoine culturel congolais» rentre dans le cadre du suivi de l’année
internationale pour le rapprochement des cultures (2010) et de la prochaine décennie des Nations unies (2013-2022), pour le rapprochement des cultures. Cette initiative s’inspire de la journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement durable (célébrée tous les 21 mai de chaque année). Pour cela, nous avons décidé d’ouvrir ces journées culturelles à toutes les souscriptions de nature à les enrichir dans le sens de la promotion du patrimoine culturel congolais, au service du développement durable.
Il faut dire et reconnaître l’excellent travail et les efforts des autorités congolaises en faveur de la culture et de la promotion du patrimoine culturel congolais. En tant que Colombienne consciente des richesses des racines culturelles congolaises qui irriguent ma propre culture, je souhaite pouvoir contribuer à faire la promotion du patrimoine culturel congolais et à contribuer à la démonstration de son importance comme facteur et pilier du développement durable. Je souhaiterais, avec l’aide de tous les différents acteurs qui désirent soutenir ce projet, montrer combien le patrimoine culturel congolais, peut être un «élément culturel de durabilité».
En lançant cette initiative culturelle que nous pensons va intéresser d’abord les Congolais eux-mêmes, nous voulons apporter, également, notre contribution à la coopération Sud-Sud telle qu’encouragée lors du sommet des pays des trois plus grands bassins forestiers tropicaux du monde, à savoir l’Amazonie, le Congo et Bornéo-Mekong. Les journées vont permettre aux Congolais de découvrir le carnaval de Barranquilla qui sera invité à se produire à Brazzaville, aux côtés des groupes folkloriques locaux.
On remarque aisément que vous voulez rapprocher la culture d’un des enjeux fondamentaux d’aujourd’hui, à savoir, le développement durable, pourquoi cela?
Il faut bien que la culture soit au service de quelque chose qui sert à l’humanité. Le projet culturel que nous allons lancer s’est donné comme fondement d’être une contribution à la réponse aux exigences du développement durable comme la bonne gouvernance, la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises, le partage des expériences dans la gestion et la conservation des écosystèmes, la promotion et la valorisation des savoir-faire endogènes, etc. Je voudrais prendre les mots de quelqu’un qui a dit ceci: «La culture est un bon exemple pour illustrer une plateforme qui s’est développée, en promouvant un changement culturel en termes de processus durables, sociaux et écologiques. Les initiateurs de cette plateforme considèrent le terme «durabilité» comme exprimant un lien étroit entre la justice sociale, la paix, la démocratie, l’autodétermination, l’écologie et la qualité de vie. Pour atteindre ces objectifs, il faut définir une «stratégie culturelle de durabilité».
Les journées consisteront à donner l’occasion au public congolais et venu de tout horizon, comme je viens de vous le dire, de découvrir le carnaval colombien de Barranquilla, inscrit depuis 2008, sur la liste représentative du patrimoine culturel et immatériel de l’Unesco et qui a, entre autres, des racines africaines, notamment congolaises. Apparu depuis le XIXème siècle, le carnaval de Barranquilla est un mélange de traditions autochtones, européennes et africaines, à travers les instruments, les danses et les genres musicaux. Ces racines culturelles sont, également, présentes dans la vie quotidienne des Colombiens. Lors des journées pour la promotion de la culture congolaise, à côté du carnaval de Barranquilla, il y aura, également, des groupes traditionnels congolais. Ce qui signifie qu’il faut regarder et puiser dans nos traditions pour comprendre l’enjeu du développement durable.
Côté scientifique des journées, il y aura des communications qui vont permettre au public de comprendre pourquoi nous avons choisi d’inscrire ces journées dans la perspective du développement durable. Il me semble important de pouvoir soutenir les plus démunis par ces actions.
Est-ce que vous avez des partenaires qui vous soutiennent dans cette initiative?
Effectivement! Nous sommes en train de travailler pour qu’il y ait de nombreux partenaires autour de ce projet. Notre principale préoccupation étant d’obtenir le soutien des autorités congolaises et cela est en bonne voie. Mais, nous pouvons vous affirmer d’emblée que le projet a déjà l’appui de la représentation de l’Unesco au Congo, pour des raisons évidentes qu’il accorde une place de choix à la promotion du patrimoine culturel et au développement durable. L’Unesco apprécie le fait que ce projet répond aux objectifs majeurs des trois principales conventions culturelles ratifiées par le Congo, à savoir la convention pour le patrimoine culturel et naturel de 1972, la convention pour le patrimoine immatériel de 2003 et la convention pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de 2005. Maintenant, notre combat est de mobiliser autant de partenaires qu’il en faudra autour de ce projet.
Propos recueillis par J. MBANZA
Madame, pouvez-vous nous présenter votre projet de journées culturelles à Brazzaville?
L’initiative des «journées pour la promotion du patrimoine culturel congolais» rentre dans le cadre du suivi de l’année
internationale pour le rapprochement des cultures (2010) et de la prochaine décennie des Nations unies (2013-2022), pour le rapprochement des cultures. Cette initiative s’inspire de la journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement durable (célébrée tous les 21 mai de chaque année). Pour cela, nous avons décidé d’ouvrir ces journées culturelles à toutes les souscriptions de nature à les enrichir dans le sens de la promotion du patrimoine culturel congolais, au service du développement durable.
Il faut dire et reconnaître l’excellent travail et les efforts des autorités congolaises en faveur de la culture et de la promotion du patrimoine culturel congolais. En tant que Colombienne consciente des richesses des racines culturelles congolaises qui irriguent ma propre culture, je souhaite pouvoir contribuer à faire la promotion du patrimoine culturel congolais et à contribuer à la démonstration de son importance comme facteur et pilier du développement durable. Je souhaiterais, avec l’aide de tous les différents acteurs qui désirent soutenir ce projet, montrer combien le patrimoine culturel congolais, peut être un «élément culturel de durabilité».
En lançant cette initiative culturelle que nous pensons va intéresser d’abord les Congolais eux-mêmes, nous voulons apporter, également, notre contribution à la coopération Sud-Sud telle qu’encouragée lors du sommet des pays des trois plus grands bassins forestiers tropicaux du monde, à savoir l’Amazonie, le Congo et Bornéo-Mekong. Les journées vont permettre aux Congolais de découvrir le carnaval de Barranquilla qui sera invité à se produire à Brazzaville, aux côtés des groupes folkloriques locaux.
On remarque aisément que vous voulez rapprocher la culture d’un des enjeux fondamentaux d’aujourd’hui, à savoir, le développement durable, pourquoi cela?
Il faut bien que la culture soit au service de quelque chose qui sert à l’humanité. Le projet culturel que nous allons lancer s’est donné comme fondement d’être une contribution à la réponse aux exigences du développement durable comme la bonne gouvernance, la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises, le partage des expériences dans la gestion et la conservation des écosystèmes, la promotion et la valorisation des savoir-faire endogènes, etc. Je voudrais prendre les mots de quelqu’un qui a dit ceci: «La culture est un bon exemple pour illustrer une plateforme qui s’est développée, en promouvant un changement culturel en termes de processus durables, sociaux et écologiques. Les initiateurs de cette plateforme considèrent le terme «durabilité» comme exprimant un lien étroit entre la justice sociale, la paix, la démocratie, l’autodétermination, l’écologie et la qualité de vie. Pour atteindre ces objectifs, il faut définir une «stratégie culturelle de durabilité».
Les journées consisteront à donner l’occasion au public congolais et venu de tout horizon, comme je viens de vous le dire, de découvrir le carnaval colombien de Barranquilla, inscrit depuis 2008, sur la liste représentative du patrimoine culturel et immatériel de l’Unesco et qui a, entre autres, des racines africaines, notamment congolaises. Apparu depuis le XIXème siècle, le carnaval de Barranquilla est un mélange de traditions autochtones, européennes et africaines, à travers les instruments, les danses et les genres musicaux. Ces racines culturelles sont, également, présentes dans la vie quotidienne des Colombiens. Lors des journées pour la promotion de la culture congolaise, à côté du carnaval de Barranquilla, il y aura, également, des groupes traditionnels congolais. Ce qui signifie qu’il faut regarder et puiser dans nos traditions pour comprendre l’enjeu du développement durable.
Côté scientifique des journées, il y aura des communications qui vont permettre au public de comprendre pourquoi nous avons choisi d’inscrire ces journées dans la perspective du développement durable. Il me semble important de pouvoir soutenir les plus démunis par ces actions.
Est-ce que vous avez des partenaires qui vous soutiennent dans cette initiative?
Effectivement! Nous sommes en train de travailler pour qu’il y ait de nombreux partenaires autour de ce projet. Notre principale préoccupation étant d’obtenir le soutien des autorités congolaises et cela est en bonne voie. Mais, nous pouvons vous affirmer d’emblée que le projet a déjà l’appui de la représentation de l’Unesco au Congo, pour des raisons évidentes qu’il accorde une place de choix à la promotion du patrimoine culturel et au développement durable. L’Unesco apprécie le fait que ce projet répond aux objectifs majeurs des trois principales conventions culturelles ratifiées par le Congo, à savoir la convention pour le patrimoine culturel et naturel de 1972, la convention pour le patrimoine immatériel de 2003 et la convention pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles de 2005. Maintenant, notre combat est de mobiliser autant de partenaires qu’il en faudra autour de ce projet.
Propos recueillis par J. MBANZA
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