Un citoyen autochtone de Sibiti, nommé Antoine Mangoto, résidant à Sibiti, est mort, le 20 juillet dernier, après avoir été tabassé par des policiers, au cours d’une patrouille nocturne. C’est ce que rapporte l’Apsac (Association pour la promotion socioculturelle des autochtones du Congo), lors d’un entretien téléphonique avec son président, Jean Denis Toutou Ngamiyé. Selon ce dernier, la bastonnade a eu lieu à 5h du matin. M. Mangoto, qui réside au village Moukanda, à près de 5 km de Sibiti, était allé rendre visite à son beau-frère qui vit à Mongo, un village voisin. Il se trouvait au bord de la route, lorsque le pick-up (nouvelle dotation du Ministère de l’intérieur) avec des policiers à bord, l’a embarqué. Arrivés à 3 km de Mongo, ces policiers l’ont passé à tabac, au point de le blesser. Ce sont les policiers qui ont eux-mêmes, donné l’alerte au chef du village Moukanda. La victime qui respirait encore a été vite transportée à l’hôpital de Sibiti, avant de rendre l’âme, tout juste à l’entrée dudit hôpital. Informée de l’incident, la sous-préfecture a pris en charge les obsèques de feu Mangoto qui a été inhumé un jour après son décès. Une enquête judiciaire a été ouverte, mais les policiers mis en cause nient les faits qui leur sont reprochés.
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