BRAZZAVILLE, 01 août 2013 (AFP) - La manifestation de plusieurs dizaines de personnes sinistrées par des explosions meurtrières en mars 2012 à Brazzaville a été dispersée par la police, qui a procédé à des arrestations, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les manifestants ont été chargés par les éléments de l'Unité de police secours (UPS), qui les ont dispersés à coup de bombes lacrymogènes. Dans la foulée, les policiers ont arrêté sept personnes et les ont conduites au Commissariat central.
"Il ne reste plus qu'une personne entre les mains de la police. Les six autres ont été libérées", a indiqué à l'AFP Jo Washington Ebina, un responsable du collectif des sinistrés.
"Les manifestants arrêtés ont été entendus sur procès verbal avant d'être relaxés. Leurs revendications peuvent paraître légales, mais ils n'ont pas intérêt à manifester dans la rue", a confié une source policière.
Les manifestants - femmes, enfants, jeunes et vieux - sont partis de Kanga Mbandzi, une zone d'habitation du quartier de Mpila - épicentre des explosions en mars 2012 d'un dépôt de munitions de l'armée, qui a été presqu'entièrement rasée par les déflagrations.
"Nous avons voulu sortir pacifiquement: les mains nues, sans bâton ni caillou, pour bloquer la circulation afin d'attirer l'attention des autorités qui tardent à trouver la solution à notre problème" de maisons détruites, a indiqué Guillaume Okandzé, 59 ans, un manifestant visiblement furieux.
"La grande saison des pluies approche. Nous ne savons pas où aller. Nous demandons aux autorités de réhabiliter nos maisons parce qu'elles sont en partie responsables de ce qui est arrivé", a lancé pour sa part Guy Paulin Mbola, un étudiant.
Jeudi en fin de journée, le dispositif policier était devenu moins impressionnant sur les lieux de la manifestation, a constaté l'AFP.
A Mpila, les sinistrés vivent sous des tentes trouées en certains endroits etqui résistent difficilement au vent.
L'explosion du dépôt de munitions le 4 mars 2012 dans ce quartier avait fait officiellement 282 morts, plus de 2300 blessés et 17.000 sans abris.
Les manifestants ont été chargés par les éléments de l'Unité de police secours (UPS), qui les ont dispersés à coup de bombes lacrymogènes. Dans la foulée, les policiers ont arrêté sept personnes et les ont conduites au Commissariat central.
"Il ne reste plus qu'une personne entre les mains de la police. Les six autres ont été libérées", a indiqué à l'AFP Jo Washington Ebina, un responsable du collectif des sinistrés.
"Les manifestants arrêtés ont été entendus sur procès verbal avant d'être relaxés. Leurs revendications peuvent paraître légales, mais ils n'ont pas intérêt à manifester dans la rue", a confié une source policière.
Les manifestants - femmes, enfants, jeunes et vieux - sont partis de Kanga Mbandzi, une zone d'habitation du quartier de Mpila - épicentre des explosions en mars 2012 d'un dépôt de munitions de l'armée, qui a été presqu'entièrement rasée par les déflagrations.
"Nous avons voulu sortir pacifiquement: les mains nues, sans bâton ni caillou, pour bloquer la circulation afin d'attirer l'attention des autorités qui tardent à trouver la solution à notre problème" de maisons détruites, a indiqué Guillaume Okandzé, 59 ans, un manifestant visiblement furieux.
"La grande saison des pluies approche. Nous ne savons pas où aller. Nous demandons aux autorités de réhabiliter nos maisons parce qu'elles sont en partie responsables de ce qui est arrivé", a lancé pour sa part Guy Paulin Mbola, un étudiant.
Jeudi en fin de journée, le dispositif policier était devenu moins impressionnant sur les lieux de la manifestation, a constaté l'AFP.
A Mpila, les sinistrés vivent sous des tentes trouées en certains endroits etqui résistent difficilement au vent.
L'explosion du dépôt de munitions le 4 mars 2012 dans ce quartier avait fait officiellement 282 morts, plus de 2300 blessés et 17.000 sans abris.
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