A Dolisie, une cité de 150 000 habitants au sud du Congo, la principale radio privée de la place, Radio Louvakou, n’émet plus. Elle a été suspendue pour une durée non précisée par l’organe de régulation qui avance des raisons techniques ; tandis que le promoteur dénonce une décision politique à l’approche des élections locales. C’est la première sanction contre cette station qui relaie des chaînes internationales depuis 12 ans.
« A 342 kilomètres de Brazzaville, vous écoutez Radio-Télévision Louvakou », à Dolisie, les auditeurs de Radio Louvakou n’ont plus entendu ce jingle depuis quelques jours. Cette radio a été suspendue pour une durée indéterminée, par le Conseil supérieur de la liberté de communication.
Son directeur, Victor Tecmassi, voit des arrière-pensées politiques dans cette décision : «Je pense que c’est une décision politique, parce que depuis fort longtemps, quand il y a des élections, on suspecte la radio Louvakou pour dire que cette radio pactise avec l’opposition. Comme nous sommes à l’orée d'élections locales, voilà pourquoi cette sentence a été prononcée ».
Mais Jules César Mouanda, le représentant local de l’organe de régulation des médias, rejette les accusations. Pour lui, les raisons de la fermeture sont techniques : « En tout cas, il n’y a rien de politique à ce que je sache. Le local où se situe cette radio, c’est dans un bar, ce qui est inapproprié. Donc, il y a un certain nombre d’erreurs, un certain nombre de choses que le président du Conseil de la liberté de communication a reprochées à cette radio.».
En douze ans d’existence, Radio Lavakou, qui relaie plusieurs chaînes d’informations internationales, a écopé ici, de sa première suspension. Sa levée est conditionnée par la construction d’un local décent.
« A 342 kilomètres de Brazzaville, vous écoutez Radio-Télévision Louvakou », à Dolisie, les auditeurs de Radio Louvakou n’ont plus entendu ce jingle depuis quelques jours. Cette radio a été suspendue pour une durée indéterminée, par le Conseil supérieur de la liberté de communication.
Son directeur, Victor Tecmassi, voit des arrière-pensées politiques dans cette décision : «Je pense que c’est une décision politique, parce que depuis fort longtemps, quand il y a des élections, on suspecte la radio Louvakou pour dire que cette radio pactise avec l’opposition. Comme nous sommes à l’orée d'élections locales, voilà pourquoi cette sentence a été prononcée ».
Mais Jules César Mouanda, le représentant local de l’organe de régulation des médias, rejette les accusations. Pour lui, les raisons de la fermeture sont techniques : « En tout cas, il n’y a rien de politique à ce que je sache. Le local où se situe cette radio, c’est dans un bar, ce qui est inapproprié. Donc, il y a un certain nombre d’erreurs, un certain nombre de choses que le président du Conseil de la liberté de communication a reprochées à cette radio.».
En douze ans d’existence, Radio Lavakou, qui relaie plusieurs chaînes d’informations internationales, a écopé ici, de sa première suspension. Sa levée est conditionnée par la construction d’un local décent.
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