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Brazzaville, (Starducongo.com) - La nouvelle vitrine du cercle culturel Sony Labou Tansi, c’est grâce à lui ou plutôt à son talent. C’est sur la terrasse, au-dessus de la direction de « Sony », lieu mythique de la culture au Congo-Brazza qu' Elsie Fotunat Mafouta a installé son repaire-atelier : « L’ESPACE TARRAFAL » (un clin d’œil à l’île de Santiago). D’ailleurs, du 15 août au 05 septembre il va séjourner dans l’île de Santo Antao (Cap-Vert) pour une résidence de peinture. Une expérience passionnante en perspective pour cet artiste polyglotte qui parle couramment deux créoles du Cap-Vert.
Un peintre pas tout à fait comme les autres.Quand on l’écoute parler de ses projets, il ya en Elsie Fortunat Mafouta, cette nostalgie dans la voix, empreinte de douceur typique, qu’on ne retrouve que dans les îles des Caraïbes.Cuba, le Brésil, les Iles du Cap-Vert ne le lâchent pas malgré son retour au Congo-Brazzaville en 2012.
Justement, les Iles du Cap-Vert, c’est un pays qu’il a connu à 15ans alors qu’il était étudiant à Cuba. En outre Elsie Mafouta a déjà eu l’occasion d’y animer un atelier de peinture, de faire une expo. A partir du 15 août jusqu’au 05 septembre, il y retourne pour une résidence de peinture avec des artistes cap-verdiens, qui a pour thème : « la créolité de l’art ».
« Je veux faire une convergence en parlant de créolité telle quelle est vécue en Haïti Jamaïque et nous Bantous qui sommes tous aussi issus d’origine diverses. Nous sommes dans un monde qui est en train de se créoliser».
Sa peinture est un peu le reflet de sa personnalité. « Ce sont mes voyages, mes rencontres.Dans ma peinture je pose toujours des questions, je les pose dans mes toiles. Je fais de tout du néo-réalisme, de l’abstraction, du figuratif, je peins quand mon âme me dit : exprime toi. Il y a des jours je passe toute une journée devant la toile sans toucher le pinceau mais il ya des jours en moins d’une heure je fais une toile »
Un peintre pas tout à fait comme les autres.Quand on l’écoute parler de ses projets, il ya en Elsie Fortunat Mafouta, cette nostalgie dans la voix, empreinte de douceur typique, qu’on ne retrouve que dans les îles des Caraïbes.Cuba, le Brésil, les Iles du Cap-Vert ne le lâchent pas malgré son retour au Congo-Brazzaville en 2012.
Justement, les Iles du Cap-Vert, c’est un pays qu’il a connu à 15ans alors qu’il était étudiant à Cuba. En outre Elsie Mafouta a déjà eu l’occasion d’y animer un atelier de peinture, de faire une expo. A partir du 15 août jusqu’au 05 septembre, il y retourne pour une résidence de peinture avec des artistes cap-verdiens, qui a pour thème : « la créolité de l’art ».
« Je veux faire une convergence en parlant de créolité telle quelle est vécue en Haïti Jamaïque et nous Bantous qui sommes tous aussi issus d’origine diverses. Nous sommes dans un monde qui est en train de se créoliser».
Sa peinture est un peu le reflet de sa personnalité. « Ce sont mes voyages, mes rencontres.Dans ma peinture je pose toujours des questions, je les pose dans mes toiles. Je fais de tout du néo-réalisme, de l’abstraction, du figuratif, je peins quand mon âme me dit : exprime toi. Il y a des jours je passe toute une journée devant la toile sans toucher le pinceau mais il ya des jours en moins d’une heure je fais une toile »
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FAIRE REVIVRE SONY LABOU TANSI
Ce n'est qu'un début, mais cela promet. Il y a de cela quelques mois quand vous passiez devant Sony Labou Tansi on ne le voyait même pas. Pour cause, la peinture était complètement défraîchie et rien ne pouvait vous rappeler que ce centre porte le nom de l’un de nos illustres écrivains quand même !
Et puis un beau jour, on a vu un changement. Peinture toute fraîche de la façade avec en prime un joli portrait de l’écrivain. Pour ce petit miracle, on peut dire merci à Elsie Fortunat Mafouta. « J’ai commencé à repeindre la clôture il fallait d’abord faire revivre l’espace avant de songer à exposer ici. Cela va de pair avec l’environnement, l’insalubrité et le changement de comportement. »
Ce serait dommage qu’il s’arrête en si bon chemin. Le ministère de la culture et des arts devrait tout mettre en œuvre pour ressusciter et moderniser « Sony ».
Après tout c’est le seul centre culturel que nous possédons dans la capitale. « Les artistes congolais prennent Sony comme un lieu d’entraînement. Tous les jours ils sont là mais ils se produisent au ccf (centre culturel français). Je voudrais changer cette vision » conclut l’artiste.
CAROLE MANDELLO
carolemadello@starducongo.com
Ce n'est qu'un début, mais cela promet. Il y a de cela quelques mois quand vous passiez devant Sony Labou Tansi on ne le voyait même pas. Pour cause, la peinture était complètement défraîchie et rien ne pouvait vous rappeler que ce centre porte le nom de l’un de nos illustres écrivains quand même !
Et puis un beau jour, on a vu un changement. Peinture toute fraîche de la façade avec en prime un joli portrait de l’écrivain. Pour ce petit miracle, on peut dire merci à Elsie Fortunat Mafouta. « J’ai commencé à repeindre la clôture il fallait d’abord faire revivre l’espace avant de songer à exposer ici. Cela va de pair avec l’environnement, l’insalubrité et le changement de comportement. »
Ce serait dommage qu’il s’arrête en si bon chemin. Le ministère de la culture et des arts devrait tout mettre en œuvre pour ressusciter et moderniser « Sony ».
Après tout c’est le seul centre culturel que nous possédons dans la capitale. « Les artistes congolais prennent Sony comme un lieu d’entraînement. Tous les jours ils sont là mais ils se produisent au ccf (centre culturel français). Je voudrais changer cette vision » conclut l’artiste.
CAROLE MANDELLO
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