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Basé en Côte d’Ivoire, suite à la guerre que le Congo a connue en 1997, l’écrivain congolais Horeb Mayelo vient d’enrichir sa bibliographie. En publiant, aux Editions Société des écrivains, à Paris, en France, un roman intitulé: «La fleur épanouie». Ce, après son coup d’essai «Mon digne fils», une pièce de théâtre parue en 2011, aux Editions Thot, toujours à Paris, en France.
Ouvrage de 279 pages, subdivisé en neuf chapitres, «La fleur épanouie» met en relief les difficultés d’un amour entre les représentants de classes sociales différentes. Cette opposition semble se développer encore plus, en raison du cadre spatio-temporel, et Horeb Mayelo a su saisir, avec justesse et sensibilité, les problématiques récurrentes des sociétés africaines actuelles. Astria et Zakas sont, en quelque sorte, des Roméo et Juliette modernes, dont on suit les aventures, les bonheurs et les machinations, avec passion et fébrilité…
«La fleur épanouie» est un roman très agréable à lire et plein d’enseignements. Ainsi que le témoignent les propos de Prince Eric Kindji, docteur en économie, son préfacier. «La Fleur épanouie est une œuvre remarquable, une réflexion profonde qui relate les mystères de l’amour dans nos sociétés. Son auteur, Horeb Mayelo, a su, avec doigté, raconter, de façon expressive, les maux qui rongent nos sociétés: pouvoir, argent, mensonge, trahison et cupidité. L’ouvrage est une richesse qui élève les cœurs et force l’esprit du lecteur à l’admiration, à l’acceptation de l’autre dans toute sa différence. La qualité du message véhiculé nous interpelle tous. Sur cette terre, tout est vanité et les contrastes de la vie s’imposent à tous. Le pauvre d’hier peut devenir riche et vice versa. Il nous appartient de cultiver un peu d’humanisme. L’amour est donc la substance de notre raison de vivre, c’est une renaissance, une capacité de reconquérir le monde autour de nous. Horeb Mayelo pose le débat de la considération de l’amour et de ses vertus. La Fleur épanouie plonge toute lectrice ou tout lecteur dans la profondeur de notre «être vie» et nous invite à découvrir notre attachement à notre «être matériel» source de tous les maux. C’est avec bonheur qu’on parcourt les lignes de cet ouvrage qui allie pensée et réflexion. Nous en savons gré à l’auteur. Nous le félicitions pour son engagement dans la transformation de l’être et la tolérance des personnes dans toute leur différence», peut-on lire.
Pour la petite histoire, Horeb Mayelo a vu le jour au Congo, en 1971. Il a vécu toute sa jeunesse à Brazzaville. Alors qu’il commence ses études supérieures, le pays bascule dans la guerre, en 1997. Ce qui le contraint à s’installer en Côte d’Ivoire. Après plusieurs années difficiles, Horeb décide de se lancer dans la littérature. Et le moins que le puisse dire est que le chemin qu’il a choisi d’emprunter semble bien lui marcher.
Véran Carrhol YANGA
«La fleur épanouie» (roman); Horeb Mayelo;
Editions Société des écrivains,
Paris (France); mai 2013; 21 euros.
Ouvrage de 279 pages, subdivisé en neuf chapitres, «La fleur épanouie» met en relief les difficultés d’un amour entre les représentants de classes sociales différentes. Cette opposition semble se développer encore plus, en raison du cadre spatio-temporel, et Horeb Mayelo a su saisir, avec justesse et sensibilité, les problématiques récurrentes des sociétés africaines actuelles. Astria et Zakas sont, en quelque sorte, des Roméo et Juliette modernes, dont on suit les aventures, les bonheurs et les machinations, avec passion et fébrilité…
«La fleur épanouie» est un roman très agréable à lire et plein d’enseignements. Ainsi que le témoignent les propos de Prince Eric Kindji, docteur en économie, son préfacier. «La Fleur épanouie est une œuvre remarquable, une réflexion profonde qui relate les mystères de l’amour dans nos sociétés. Son auteur, Horeb Mayelo, a su, avec doigté, raconter, de façon expressive, les maux qui rongent nos sociétés: pouvoir, argent, mensonge, trahison et cupidité. L’ouvrage est une richesse qui élève les cœurs et force l’esprit du lecteur à l’admiration, à l’acceptation de l’autre dans toute sa différence. La qualité du message véhiculé nous interpelle tous. Sur cette terre, tout est vanité et les contrastes de la vie s’imposent à tous. Le pauvre d’hier peut devenir riche et vice versa. Il nous appartient de cultiver un peu d’humanisme. L’amour est donc la substance de notre raison de vivre, c’est une renaissance, une capacité de reconquérir le monde autour de nous. Horeb Mayelo pose le débat de la considération de l’amour et de ses vertus. La Fleur épanouie plonge toute lectrice ou tout lecteur dans la profondeur de notre «être vie» et nous invite à découvrir notre attachement à notre «être matériel» source de tous les maux. C’est avec bonheur qu’on parcourt les lignes de cet ouvrage qui allie pensée et réflexion. Nous en savons gré à l’auteur. Nous le félicitions pour son engagement dans la transformation de l’être et la tolérance des personnes dans toute leur différence», peut-on lire.
Pour la petite histoire, Horeb Mayelo a vu le jour au Congo, en 1971. Il a vécu toute sa jeunesse à Brazzaville. Alors qu’il commence ses études supérieures, le pays bascule dans la guerre, en 1997. Ce qui le contraint à s’installer en Côte d’Ivoire. Après plusieurs années difficiles, Horeb décide de se lancer dans la littérature. Et le moins que le puisse dire est que le chemin qu’il a choisi d’emprunter semble bien lui marcher.
Véran Carrhol YANGA
«La fleur épanouie» (roman); Horeb Mayelo;
Editions Société des écrivains,
Paris (France); mai 2013; 21 euros.
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