
Spécialisée dans la lutte contre cette maladie, la fondation a lancé lundi 12 novembre à Brazzaville une campagne de 85 jours pour sensibiliser les populations et les décideurs
La Fondation congolaise Calissa Ikama, spécialisée dans la lutte contre le cancer, a lancé hier lundi 12 novembre à Brazzaville une campagne de 85 jours pour sensibiliser les populations et les décideurs sur les méfaits de cette maladie. La campagne est intitulée «85 jours pour s'unir contre le cancer: journées d'information et appel à la solidarité», et va se dérouler dans la capitale congolaise Brazzaville et Pointe-Noire, capitale économique, deux villes qui abritent plus de la moitié de la population congolaise soit 3.6 millions d'habitants. La campagne a pour objectif de pousser à la prise de conscience, le politique, les chefs d'entreprises, les responsables d’ONG ainsi que les chefs des missions diplomatiques accrédités au Congo, sur les réalités et les méfaits du cancer au Congo. L’opération vise aussi la collecte de 60 millions de Fcfa, auprès de 500 décideurs pour financer un programme dont le principal résultat est l'amélioration de la précocité du diagnostic du cancer.
Cette vaste opération de sensibilisation est soutenue et accompagnée par le ministère congolais de la Santé selon l'Agence France Presse (AFP), citant une source gouvernementale. Au Congo, près «de 7.100 cas de cancer ont été enregistrés entre 1998 et fin 2011, dont 2.862 chez les hommes, 3.800 chez les femmes et 412 chez les enfants, un enfant sur cinq survit du cancer. 90% des cas (d'enfants malades) décèdent à la suite d'un diagnostic tardif», selon le Dr Jean Félix Peko, du service de cancérologie du Centre hospitalier et Universitaire (CHU) de Brazzaville, cité par L’AFP.
On situe officiellement l’apparition des premiers cas de la maladie au en 1957, mais selon diverses sources, force est de constater que la prise en charge reste très problématique. Pas en reste, la cherté et la durée des traitements, le nombre dérisoire de spécialistes, à peine huit en tout dans le pays. De source gouvernementale en début 2012, 500 nouveaux cas sont enregistrés chaque année et le taux de guérison est de 4 à 5 fois plus faible que pour les autres maladies. L’urgence à agir n’est plus à démontrer.
La Fondation congolaise Calissa Ikama, spécialisée dans la lutte contre le cancer, a lancé hier lundi 12 novembre à Brazzaville une campagne de 85 jours pour sensibiliser les populations et les décideurs sur les méfaits de cette maladie. La campagne est intitulée «85 jours pour s'unir contre le cancer: journées d'information et appel à la solidarité», et va se dérouler dans la capitale congolaise Brazzaville et Pointe-Noire, capitale économique, deux villes qui abritent plus de la moitié de la population congolaise soit 3.6 millions d'habitants. La campagne a pour objectif de pousser à la prise de conscience, le politique, les chefs d'entreprises, les responsables d’ONG ainsi que les chefs des missions diplomatiques accrédités au Congo, sur les réalités et les méfaits du cancer au Congo. L’opération vise aussi la collecte de 60 millions de Fcfa, auprès de 500 décideurs pour financer un programme dont le principal résultat est l'amélioration de la précocité du diagnostic du cancer.
Cette vaste opération de sensibilisation est soutenue et accompagnée par le ministère congolais de la Santé selon l'Agence France Presse (AFP), citant une source gouvernementale. Au Congo, près «de 7.100 cas de cancer ont été enregistrés entre 1998 et fin 2011, dont 2.862 chez les hommes, 3.800 chez les femmes et 412 chez les enfants, un enfant sur cinq survit du cancer. 90% des cas (d'enfants malades) décèdent à la suite d'un diagnostic tardif», selon le Dr Jean Félix Peko, du service de cancérologie du Centre hospitalier et Universitaire (CHU) de Brazzaville, cité par L’AFP.
On situe officiellement l’apparition des premiers cas de la maladie au en 1957, mais selon diverses sources, force est de constater que la prise en charge reste très problématique. Pas en reste, la cherté et la durée des traitements, le nombre dérisoire de spécialistes, à peine huit en tout dans le pays. De source gouvernementale en début 2012, 500 nouveaux cas sont enregistrés chaque année et le taux de guérison est de 4 à 5 fois plus faible que pour les autres maladies. L’urgence à agir n’est plus à démontrer.
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