
Dix-sept avocats de la défense, font leurs plaidoiries ce 30 août. Selon des sources judiciaires, le verdict du procès des explosions de Mpila sera prononcé le 3 septembre 2013
Le ministère public a requis, le 29 août à Brazzaville, la culpabilité de huit accusés, des faits qui leur sont reprochés pour des peines allant de 18 mois d’emprisonnement ferme aux travaux forcés à perpétuité, et proposé l’acquittement pure et simple des autres inculpés du procès de 4 mars 2012.
Au cours de ses réquisitoires, le ministère public a souhaité que ces huit accusés soient retenus dans les liens de la prévention pour manquement aux règles de sécurité, abandon volontaire du poste de travail, incendie volontaire et dommage de propriétés immobilières d’autrui, ainsi qu’au non-respect de la réglementation militaire. Il s’agit de Rodrigue Oba, Julien Hémar Gana, Issangou Mampassi, Brecher Yengolo, Raymond Miéré, tous militaires à l’ECRRRAMU, condamnés à quatre ans d’emprisonnement ferme, assortis d’une amende de 500.000 FCFA chacun.
Quant à Bouandzobo, Kakom Kouak Blood, Germain Ickonga-Akindou, le ministère public a estimé qu’ils sont coupables des faits mis à leur charge et a demandé à la Cour de les retenir des liens de la prévention. Il a proposé respectivement les peines de 18 mois d’emprisonnement ferme, avec une amende de 50.000 FCFA pour le premier, une condamnation aux travaux forcés à perpétuité pour le second et une condamnation dont la sentence a été réservée à la Cour pour le troisième accusé. Cependant, M. Ngolali Missié qui a été déclaré non coupable du chef d’incendie volontaire, de dommages à la propriété immobilière d’autrui par le ministère public, est retenu pour des charges d’homicide et de blessures involontaires.
Le ministère public a déclaré, au cours de ses réquisitoires, qu’il n’a retenu aucune charge pour l’accusé Marcel Ntsourou sur des chefs d’accusation liés à la fausse monnaie, à la détention illégale d’armes de guerre, à la complicité d’arrestation, à la séquestration arbitraire et complicité de coup et blessures volontaires à la personne de Kevin Ngami et aux propos malveillants à l’égard des autorités au pouvoir, puisque l’inculpé ne s’y reconnait; l’absence de preuves étant ainsi établie à son profit.
S’adressant à la Cour, le ministère public représenté par le Procureur général près la Cour d’Appel de Brazzaville, M. Corneille Moukala-Moukoko, a relevé qu’il n’a rien retenu contre M. Ntsourou. «A moins que la Cour ait une autre opinion, vous allez vous prononcer sur sa situation et décider dans votre intime conviction», a-t-il dit.
Dix-sept avocats de la défense répartis en plusieurs groupes pour la trentaine d’accusés, font leurs plaidoiries ce 30 août, en vue de décharger leurs clients des infractions qui leur sont reprochées. Il est donc probable, selon certaines sources judiciaires, que le verdict de ce procès soit prononcé le 3 septembre prochain.
Le ministère public a requis, le 29 août à Brazzaville, la culpabilité de huit accusés, des faits qui leur sont reprochés pour des peines allant de 18 mois d’emprisonnement ferme aux travaux forcés à perpétuité, et proposé l’acquittement pure et simple des autres inculpés du procès de 4 mars 2012.
Au cours de ses réquisitoires, le ministère public a souhaité que ces huit accusés soient retenus dans les liens de la prévention pour manquement aux règles de sécurité, abandon volontaire du poste de travail, incendie volontaire et dommage de propriétés immobilières d’autrui, ainsi qu’au non-respect de la réglementation militaire. Il s’agit de Rodrigue Oba, Julien Hémar Gana, Issangou Mampassi, Brecher Yengolo, Raymond Miéré, tous militaires à l’ECRRRAMU, condamnés à quatre ans d’emprisonnement ferme, assortis d’une amende de 500.000 FCFA chacun.
Quant à Bouandzobo, Kakom Kouak Blood, Germain Ickonga-Akindou, le ministère public a estimé qu’ils sont coupables des faits mis à leur charge et a demandé à la Cour de les retenir des liens de la prévention. Il a proposé respectivement les peines de 18 mois d’emprisonnement ferme, avec une amende de 50.000 FCFA pour le premier, une condamnation aux travaux forcés à perpétuité pour le second et une condamnation dont la sentence a été réservée à la Cour pour le troisième accusé. Cependant, M. Ngolali Missié qui a été déclaré non coupable du chef d’incendie volontaire, de dommages à la propriété immobilière d’autrui par le ministère public, est retenu pour des charges d’homicide et de blessures involontaires.
Le ministère public a déclaré, au cours de ses réquisitoires, qu’il n’a retenu aucune charge pour l’accusé Marcel Ntsourou sur des chefs d’accusation liés à la fausse monnaie, à la détention illégale d’armes de guerre, à la complicité d’arrestation, à la séquestration arbitraire et complicité de coup et blessures volontaires à la personne de Kevin Ngami et aux propos malveillants à l’égard des autorités au pouvoir, puisque l’inculpé ne s’y reconnait; l’absence de preuves étant ainsi établie à son profit.
S’adressant à la Cour, le ministère public représenté par le Procureur général près la Cour d’Appel de Brazzaville, M. Corneille Moukala-Moukoko, a relevé qu’il n’a rien retenu contre M. Ntsourou. «A moins que la Cour ait une autre opinion, vous allez vous prononcer sur sa situation et décider dans votre intime conviction», a-t-il dit.
Dix-sept avocats de la défense répartis en plusieurs groupes pour la trentaine d’accusés, font leurs plaidoiries ce 30 août, en vue de décharger leurs clients des infractions qui leur sont reprochées. Il est donc probable, selon certaines sources judiciaires, que le verdict de ce procès soit prononcé le 3 septembre prochain.
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