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Dindo Yogo, a démarré sa carrière de musicien au sein de l’orchestre Macchi, dont il est co-fondateur et où il réalise quelques titres tels que « Lola muana », un succès qui l’a fait découvrir du grand public, et « Koko ozana » entre 1973 et 1976.
Dido Yogo, de son vrai nom Théodore Dindo est né le 30 décembre 1955 à Kinshasa. Il est mort le 23 août 2000 dans cette ville.
Les premières années et Papa Wemba
Dindo a commencé à jouer au football avec les jeunes de son quartier Yolo. Pour son talent avéré à l’époque, on l’appelait Abou Grahysha, du nom d’un grand footballeur africain. C’est à 15 ans que Dindo commence la musique au sein de l’orchestre Macchi, dont il est co-fondateur avec Théo Lolango.
Il réalise quelques titres tels que « Lola muana », un succès qui le fait connaître du grand public, et « Koko ozana » entre 1973 et 1976. (Djo Mali), « Mace, femme africaine » (Bolenge Djo Mali) « Tête africaine » (Kisangani Espérant), « La Migonne » (Bozi Boziana.
« Ata pneu ya réserve » (Bozi Boziana), « Avenir Mbeya Mbeya » (Evoloko Jocker), Tantine Betena (Dindo Yogo), « Parfum na ngai » (Djanana Wampanga), « Autopsie Beloti » (Kisangani Espérant), sont des chansons qui seront lancées sur le marché du disque d’octobre 1981 à février 1982 et qui consacreront le triomphe de cet orchestre sur la difficile scène musicale zaïroise.
Dès le retour d’une tournée triomphale en Europe de l’automne 1982 jusqu’à janvier 1983, les défections s’enregistrèrent dans Langa-Langa Stars. Toutes les anciennes têtes d’affiche (dites les patrons) reprochaient a Evoloko Jocker sa tendance à l’autoritarisme et à l’auto proclamation comme chef du groupe, cela contre l’esprit d’association des patrons qui était au départ de la création du groupe.
Kisangani Espérant rentrera en Europe en avril 1983 et les autres « patrons » désertaient le groupe, n’y laissant que Dindo Yogo, Djuna Djanana Wampanga et Evoloko Jocker. Djanana rejoindra les Choc Stars de Ben Nyamabo en juillet 1985. Dindo partira pour Zaïko Langa-Langa vers fin 1984 début 1985. « Nzembo elengi » a été la dernière chanson de Dindo Yogo dans Langa-Langa Stars avant qu’il s’en aille intégrer Zaïko.
Zaïko Langa-Langa, la stabilité
Commence alors en 1984 une période durant laquelle Dindo va jouer dans Zaïko Langa Langa de Nyoka Longo, jusqu’en 1991. Dindo Yogo composera alors plusieurs chansons « Mokili Echanger », « Liwa yo Moyibi », « Bolingo Etumbu » ... Hélas, l’orchestre Zaïko se sépare en 1988. Une partie du groupe JP Buse, Bimi Ombale, Lengi-Lenga, Bébé Atalaku, Beniko Popolipo, Jimmy Yaba, Petit Poisson, Bakunde Ilo Pablo, Yvon Kabamba et Manzeku Djemba) vont fonder Zaïko Langa-Langa Familia Dei.
Dindo, lui, va poursuivre sa carrière avec Zaïko LangaLanga, en compagnie de Nyoka Longo, Matima Mpiosso, Belobi Meridjo, Oncle Bapius, Zamwa ngana Enock et Nono Monzuluku. Dindo est alors chef d’orchestre, Jossart étant président, les deux leaders vont engager de nouveaux musiciens. A son départ en 1991, Dindo Yogo va fonder « Ngwaka Aye ». Cette nouvelle expérience sera particulièrement riche, lui permettant d’enregistrer quelques albums en 1995.
La fin d’une carrière bien remplie
Son fils Lola Mwana a rejoint l’orchestre de Dindo en 1996 avant de le quitter trois ans plus tard, en 1999-2000, pour l’orchestre Quartier Latin International de Koffi Olomide. Ce départ n’empêchera toutefois pas le père et le fils de continuer à réaliser des duos ensemble. Dindo Yogo est mort à Kinshasa en 2000 des suites d’une longue maladie.
Wikipedia/Visa
Dido Yogo, de son vrai nom Théodore Dindo est né le 30 décembre 1955 à Kinshasa. Il est mort le 23 août 2000 dans cette ville.
Les premières années et Papa Wemba
Dindo a commencé à jouer au football avec les jeunes de son quartier Yolo. Pour son talent avéré à l’époque, on l’appelait Abou Grahysha, du nom d’un grand footballeur africain. C’est à 15 ans que Dindo commence la musique au sein de l’orchestre Macchi, dont il est co-fondateur avec Théo Lolango.
Il réalise quelques titres tels que « Lola muana », un succès qui le fait connaître du grand public, et « Koko ozana » entre 1973 et 1976. (Djo Mali), « Mace, femme africaine » (Bolenge Djo Mali) « Tête africaine » (Kisangani Espérant), « La Migonne » (Bozi Boziana.
« Ata pneu ya réserve » (Bozi Boziana), « Avenir Mbeya Mbeya » (Evoloko Jocker), Tantine Betena (Dindo Yogo), « Parfum na ngai » (Djanana Wampanga), « Autopsie Beloti » (Kisangani Espérant), sont des chansons qui seront lancées sur le marché du disque d’octobre 1981 à février 1982 et qui consacreront le triomphe de cet orchestre sur la difficile scène musicale zaïroise.
Dès le retour d’une tournée triomphale en Europe de l’automne 1982 jusqu’à janvier 1983, les défections s’enregistrèrent dans Langa-Langa Stars. Toutes les anciennes têtes d’affiche (dites les patrons) reprochaient a Evoloko Jocker sa tendance à l’autoritarisme et à l’auto proclamation comme chef du groupe, cela contre l’esprit d’association des patrons qui était au départ de la création du groupe.
Kisangani Espérant rentrera en Europe en avril 1983 et les autres « patrons » désertaient le groupe, n’y laissant que Dindo Yogo, Djuna Djanana Wampanga et Evoloko Jocker. Djanana rejoindra les Choc Stars de Ben Nyamabo en juillet 1985. Dindo partira pour Zaïko Langa-Langa vers fin 1984 début 1985. « Nzembo elengi » a été la dernière chanson de Dindo Yogo dans Langa-Langa Stars avant qu’il s’en aille intégrer Zaïko.
Zaïko Langa-Langa, la stabilité
Commence alors en 1984 une période durant laquelle Dindo va jouer dans Zaïko Langa Langa de Nyoka Longo, jusqu’en 1991. Dindo Yogo composera alors plusieurs chansons « Mokili Echanger », « Liwa yo Moyibi », « Bolingo Etumbu » ... Hélas, l’orchestre Zaïko se sépare en 1988. Une partie du groupe JP Buse, Bimi Ombale, Lengi-Lenga, Bébé Atalaku, Beniko Popolipo, Jimmy Yaba, Petit Poisson, Bakunde Ilo Pablo, Yvon Kabamba et Manzeku Djemba) vont fonder Zaïko Langa-Langa Familia Dei.
Dindo, lui, va poursuivre sa carrière avec Zaïko LangaLanga, en compagnie de Nyoka Longo, Matima Mpiosso, Belobi Meridjo, Oncle Bapius, Zamwa ngana Enock et Nono Monzuluku. Dindo est alors chef d’orchestre, Jossart étant président, les deux leaders vont engager de nouveaux musiciens. A son départ en 1991, Dindo Yogo va fonder « Ngwaka Aye ». Cette nouvelle expérience sera particulièrement riche, lui permettant d’enregistrer quelques albums en 1995.
La fin d’une carrière bien remplie
Son fils Lola Mwana a rejoint l’orchestre de Dindo en 1996 avant de le quitter trois ans plus tard, en 1999-2000, pour l’orchestre Quartier Latin International de Koffi Olomide. Ce départ n’empêchera toutefois pas le père et le fils de continuer à réaliser des duos ensemble. Dindo Yogo est mort à Kinshasa en 2000 des suites d’une longue maladie.
Wikipedia/Visa
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