
Dans La porcelaine de chine, une alacrité théâtrale, Marie-Léontine Tsibinda nous sert un plat immensément relevé : un style cathartique sublimé par une friandise de catachrèses ; une construction magnifiée par une procession d'analepses... Un huit-clos époustouflant : un homme volage, une femme qui paraît être une Alceste – ridicule à force d’amour – et une bonne merveilleusement instruite. Tous trois, fracassés par les dommages de la guerre civile, sont à la recherche d’une partie d’eux-mêmes et de leur dignité perdue. Et de quelle manière ? La scène 9 est, pour ainsi dire, une merveille. Aucun doute, Marie-Léontine Tsibinda est la grâce même. La porcelaine de Chine ? Une œuvre à exposer fièrement dans son armoire ! Ouf !
Bedel Baouna
Bedel Baouna
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