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Grâce à «Rue des histoires», son recueil de nouvelles publié en septembre 2012, aux Editions Edilivre, à Paris (France), Marie Françoise Ibovi (devenue Marie Françoise Moulady-Ibovi) s’était vu décerner le Grand Prix des Arts et des Lettres du Président de la République. Une année quasiment après la sortie de son coup d’essai, l’écrivaine congolaise, qui réside entre la France et le Congo, vient d’ajouter un deuxième livre à sa bibliographie: une pièce de théâtre de 80 pages parue aux Editions précitées, intitulée: «L’imprudence» suivi de «La fameuse liste».
La deuxième œuvre de Marie Françoise Moulady-Ibovi, comme l’indique son titre, regroupe deux pièces de théâtre: «L’imprudence» (7 scènes; cette pièce a été jouée, le 21 juillet 2013, à Pointe-Noire, lors du festival Kimoko, par la compagnie Zacharie théâtre) et «La fameuse liste» (5 scènes). A travers lesquelles, dans un style fait de simplicité dans l’expression, Marie Françoise Moulady-Ibovi apporte sa contribution à la conscientisation de la jeunesse africaine souvent éparpillée et dépourvue d’information, à travers des thèmes bien choisis, à savoir: le Sida et le mariage.
Résumé des deux pièces: «L’Imprudence»: Dans un bar appelé «Mon mari est foutu!», Holomaniama se soûle avec son ami. Il se laisse entraîner par une jolie prostituée et passe la nuit en sa compagnie, dans un hôtel minable. Malheureusement pour lui, le sida rôde…»
«La fameuse liste»: «A Dakar, Salimata s’apprête à épouser El Hadji Mamadou M’baye, dans quelques jours. Impatiente, elle surveille la confection de sa robe par le tailleur Abdoulaye, tout en se lançant avec sa mère et sa tante dans une analyse de la conception du mariage à l’africaine…»
Ce livre met en scène plusieurs personnages. Dans «L’imprudence»: Holomaniama (la cinquantaine bien entamée. Homme au caractère de feu et grand amateur de bière, ami de Wa-Dia-Yo); Wa-Dia-Yo, ami d’Holomaniama, la quarantaine, grand fumeur de cigarette Marlboro light; le vendeur ambulant (personnage muet); Mama Kilo, la soixantaine bien emmêlée, dotée d’un tempérament ensoleillé, c’est la tenancière-propriétaire du bar «Mon mari est foutu!»; Ndoumba Montretout, prostituée ayant laissé la trentaine loin derrière elle; Le barman (personnage muet) et l’hôtesse. Les faits se déroulent au quartier Poto-Poto (arrondissement 3 de Brazzaville), et au quartier Rufisque, à Dakar, au Sénégal.
Dans «La Fameuse liste»: Salimata, nommée abréviativement «Sali», 25 ans, future mariée, écrivaine; Yaye, 47 ans, mère de Salimata; Tanta, 55 ans, la tante de Salimata; et Abdoulaye, 50 ans, tailleur.
Le deuxième livre de Marie Françoise Moulady-Ibovi a pour préfacier Jean-Claude Gakosso, ministre de la culture et des arts, écrivain et enseignant à l’Université Marien Ngouabi, précisément au département de S.t.c (Sciences et techniques de la communication). Morceaux choisis de sa préface. «Comme chez Marie-Léontine Tsibinda et Sylvie Dyclo Pomos qui se sont, également, essayées à ce genre littéraire, Marie-Françoise Ibovi sait déjà tenir le rôle du greffier au tribunal de nos mœurs. Sa plume se nourrit, en effet, des scènes trépidantes de la vie quotidienne. Entre réalisme social et comique satyrique, ses textes se chargent d’un pouvoir pédagogique et d’exorcisme. Ils conjurent, notamment, les démons de l’alcool, du V.i.h/Sida, et blâment l’imprudence…
Le style de cet auteur de demain se distingue par sa simplicité dans l’expression et par un certain goût du détail qui confine à la ciselure. A la recherche du meilleur effet dramatique qui soit, Marie-Françoise Ibovi n’hésite pas à multiplier les longues didascalies, véritables micro-récits qui trahissent son irrésistible inclination à la description, y compris dans les dialogues. C’est, certainement, là, sa marque de fabrique, la particularité de son écriture en (laborieuse?) gestation. Nul doute que sa plume l’entraînera, tôt, sur les voies de la narration, cet autre champ fécond des lettres congolaises. Mon souhait et mon espérance».
Véran Carrhol YANGA
«L’imprudence» suivi de «La fameuse liste» (Théâtre); Marie Françoise Moulady-Ibovi; Editions Edilivre (Paris, France); 80 pages; 11 euros.
La deuxième œuvre de Marie Françoise Moulady-Ibovi, comme l’indique son titre, regroupe deux pièces de théâtre: «L’imprudence» (7 scènes; cette pièce a été jouée, le 21 juillet 2013, à Pointe-Noire, lors du festival Kimoko, par la compagnie Zacharie théâtre) et «La fameuse liste» (5 scènes). A travers lesquelles, dans un style fait de simplicité dans l’expression, Marie Françoise Moulady-Ibovi apporte sa contribution à la conscientisation de la jeunesse africaine souvent éparpillée et dépourvue d’information, à travers des thèmes bien choisis, à savoir: le Sida et le mariage.
Résumé des deux pièces: «L’Imprudence»: Dans un bar appelé «Mon mari est foutu!», Holomaniama se soûle avec son ami. Il se laisse entraîner par une jolie prostituée et passe la nuit en sa compagnie, dans un hôtel minable. Malheureusement pour lui, le sida rôde…»
«La fameuse liste»: «A Dakar, Salimata s’apprête à épouser El Hadji Mamadou M’baye, dans quelques jours. Impatiente, elle surveille la confection de sa robe par le tailleur Abdoulaye, tout en se lançant avec sa mère et sa tante dans une analyse de la conception du mariage à l’africaine…»
Ce livre met en scène plusieurs personnages. Dans «L’imprudence»: Holomaniama (la cinquantaine bien entamée. Homme au caractère de feu et grand amateur de bière, ami de Wa-Dia-Yo); Wa-Dia-Yo, ami d’Holomaniama, la quarantaine, grand fumeur de cigarette Marlboro light; le vendeur ambulant (personnage muet); Mama Kilo, la soixantaine bien emmêlée, dotée d’un tempérament ensoleillé, c’est la tenancière-propriétaire du bar «Mon mari est foutu!»; Ndoumba Montretout, prostituée ayant laissé la trentaine loin derrière elle; Le barman (personnage muet) et l’hôtesse. Les faits se déroulent au quartier Poto-Poto (arrondissement 3 de Brazzaville), et au quartier Rufisque, à Dakar, au Sénégal.
Dans «La Fameuse liste»: Salimata, nommée abréviativement «Sali», 25 ans, future mariée, écrivaine; Yaye, 47 ans, mère de Salimata; Tanta, 55 ans, la tante de Salimata; et Abdoulaye, 50 ans, tailleur.
Le deuxième livre de Marie Françoise Moulady-Ibovi a pour préfacier Jean-Claude Gakosso, ministre de la culture et des arts, écrivain et enseignant à l’Université Marien Ngouabi, précisément au département de S.t.c (Sciences et techniques de la communication). Morceaux choisis de sa préface. «Comme chez Marie-Léontine Tsibinda et Sylvie Dyclo Pomos qui se sont, également, essayées à ce genre littéraire, Marie-Françoise Ibovi sait déjà tenir le rôle du greffier au tribunal de nos mœurs. Sa plume se nourrit, en effet, des scènes trépidantes de la vie quotidienne. Entre réalisme social et comique satyrique, ses textes se chargent d’un pouvoir pédagogique et d’exorcisme. Ils conjurent, notamment, les démons de l’alcool, du V.i.h/Sida, et blâment l’imprudence…
Le style de cet auteur de demain se distingue par sa simplicité dans l’expression et par un certain goût du détail qui confine à la ciselure. A la recherche du meilleur effet dramatique qui soit, Marie-Françoise Ibovi n’hésite pas à multiplier les longues didascalies, véritables micro-récits qui trahissent son irrésistible inclination à la description, y compris dans les dialogues. C’est, certainement, là, sa marque de fabrique, la particularité de son écriture en (laborieuse?) gestation. Nul doute que sa plume l’entraînera, tôt, sur les voies de la narration, cet autre champ fécond des lettres congolaises. Mon souhait et mon espérance».
Véran Carrhol YANGA
«L’imprudence» suivi de «La fameuse liste» (Théâtre); Marie Françoise Moulady-Ibovi; Editions Edilivre (Paris, France); 80 pages; 11 euros.
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