
Le grand maitre Franco Luambo Makiadi était un visionnaire, ses chansons qui décortiquent la vie quotidienne ont et continuent d’agrémenter nos vies, mais surtout de remettre sur la sellette certains maux qui perdurent. La vie des hommes en est l’exemple vivant ; tout ce qui se dit dans cette chanson se vit actuellement dans la société.
C’est par des mots de regrets que Malelisa ouvre le bal, elle est qui est une femme attentive et amoureuse de son mari se plaint de son sort et arrive même à remettre en cause sa maternité et son choix amoureux. Malelisa est triste, Malelisa pleure son sort, elle demande à Dieu l’eternel pourquoi vit elle cette vie ? L’homme qu’elle a épousé a si changé que parfois elle a des doutes si c’est le même qui la faisait la cour il y a des années de cela ; un monstre ou un démon…
Dieu lui destina un homme qu’elle refusa, son choix s’étant porté sur celui que Satan l’envoya. Toute son enfance Malelisa ne cessait d’envier les sœurs du quartier qui se mariaient, arrivant même à être une fille d’honneur, et son rêve était celui de ressembler à elles. Malelisa n’a pas dérobé à la règle et à imiter les sœurs qu’elle enviait tant en se mariant, mais le mariage dont elle entendait parler ne ressemble pas du tout au sien, car plus d’une fois d’autres mariées rapportent que dans leur foyer c’est la joie totale. Mais chez elle c’est un autre monde, le contraire des mariages des autres.
Malelisa s’acharne sur son sort et fait un mea culpa sur sa bêtise, sur son choix, avec un mari au vilain caractère qui ne se soucie même pas de sa maison en s’absentant comme un locataire qui a des retards de paiement. Malelisa ne comprend pas cet homme qui se passe de sa famille, de sa femme et ses enfants, mais voue une grande amitié à toutes les marques de bière. Dans sa tendre enfance Malelisa doutait entre se marier ou demeurer célibataire.
Les pleurs sont devenues le quotidien de Malelisa qui voit comment cet homme qui l’a aimé est devenu invisible après lui avoir fait beaucoup d’enfants. Malgré que la société dont travaille son mari lui ait donné une voiture, il préfère voir les enfants aller à l’école en bus et avec la voiture accompagner ceux de sa deuxième femme qui coïncident dans une même école. Le jeudi passé une grande pluie s’est abattue sur la ville, déboussolés les enfants de Malelisa ont cherché comment regagner la maison avant de voir leur père devant l’école en voiture.
Les enfants de Malelisa vont lancer un ouf de soulagement de savoir que leur père est venu les chercher. Mais c’était sans compter avec la folie de ce dernier qui était plutôt venu chercher les enfants de sa deuxième femme. Malgré les appels des enfants de Malelisa qui vont même courir après la voiture, leur papa va rester indifférent. Les enfants vont arriver à la maison tout trempés faisant la fièvre où Malelisa toute stupéfaite face au rapport de ces derniers va s’interroger où garder cette douleur !
Malelisa a peur et se demande si cet homme ne la gardait il pas une rancune au vu de tout ce qu’il la fait subir ? Car malgré tout ce qu’elle fait pour lui, son mari n’est jamais satisfait. Cette beauté qu’avait Malelisa se perd à cause des soucis et la souffrance. Malelisa a même honte de poser ses soucis d’argent à son mari, lequel à chaque fois s’en va dans les toilettes avant de donner de l’argent à Malelisa, qui une fois va le surprendre entrain de compter les sous .Cache t-il de l’argent dans les toilettes ou celles-ci sont une nouvelle banque ? Elle préfère que lui-même s’en rende compte de la situation financière de la maison que de lui en parler.
Malelisa ne sait plus quoi faire pour ramener son mari à la raison ; dépassée par les événements elle s’est mise à boire de l’alcool et à fumer, alors que cela est presque rare dans leur famille qui est très chrétienne. Cette souffrance est elle que parfois Malelisa imagine mettre fin à ses jours, mais pensant à ses enfants cette idée s’en va et l’espoir l’envahit bien que son mari ni même pour les vacances les envoie en Europe, préférant Kasangoulou dans le Bas Congo.
G.Malekat Mankou | Brazzaville
C’est par des mots de regrets que Malelisa ouvre le bal, elle est qui est une femme attentive et amoureuse de son mari se plaint de son sort et arrive même à remettre en cause sa maternité et son choix amoureux. Malelisa est triste, Malelisa pleure son sort, elle demande à Dieu l’eternel pourquoi vit elle cette vie ? L’homme qu’elle a épousé a si changé que parfois elle a des doutes si c’est le même qui la faisait la cour il y a des années de cela ; un monstre ou un démon…
Dieu lui destina un homme qu’elle refusa, son choix s’étant porté sur celui que Satan l’envoya. Toute son enfance Malelisa ne cessait d’envier les sœurs du quartier qui se mariaient, arrivant même à être une fille d’honneur, et son rêve était celui de ressembler à elles. Malelisa n’a pas dérobé à la règle et à imiter les sœurs qu’elle enviait tant en se mariant, mais le mariage dont elle entendait parler ne ressemble pas du tout au sien, car plus d’une fois d’autres mariées rapportent que dans leur foyer c’est la joie totale. Mais chez elle c’est un autre monde, le contraire des mariages des autres.
Malelisa s’acharne sur son sort et fait un mea culpa sur sa bêtise, sur son choix, avec un mari au vilain caractère qui ne se soucie même pas de sa maison en s’absentant comme un locataire qui a des retards de paiement. Malelisa ne comprend pas cet homme qui se passe de sa famille, de sa femme et ses enfants, mais voue une grande amitié à toutes les marques de bière. Dans sa tendre enfance Malelisa doutait entre se marier ou demeurer célibataire.
Les pleurs sont devenues le quotidien de Malelisa qui voit comment cet homme qui l’a aimé est devenu invisible après lui avoir fait beaucoup d’enfants. Malgré que la société dont travaille son mari lui ait donné une voiture, il préfère voir les enfants aller à l’école en bus et avec la voiture accompagner ceux de sa deuxième femme qui coïncident dans une même école. Le jeudi passé une grande pluie s’est abattue sur la ville, déboussolés les enfants de Malelisa ont cherché comment regagner la maison avant de voir leur père devant l’école en voiture.
Les enfants de Malelisa vont lancer un ouf de soulagement de savoir que leur père est venu les chercher. Mais c’était sans compter avec la folie de ce dernier qui était plutôt venu chercher les enfants de sa deuxième femme. Malgré les appels des enfants de Malelisa qui vont même courir après la voiture, leur papa va rester indifférent. Les enfants vont arriver à la maison tout trempés faisant la fièvre où Malelisa toute stupéfaite face au rapport de ces derniers va s’interroger où garder cette douleur !
Malelisa a peur et se demande si cet homme ne la gardait il pas une rancune au vu de tout ce qu’il la fait subir ? Car malgré tout ce qu’elle fait pour lui, son mari n’est jamais satisfait. Cette beauté qu’avait Malelisa se perd à cause des soucis et la souffrance. Malelisa a même honte de poser ses soucis d’argent à son mari, lequel à chaque fois s’en va dans les toilettes avant de donner de l’argent à Malelisa, qui une fois va le surprendre entrain de compter les sous .Cache t-il de l’argent dans les toilettes ou celles-ci sont une nouvelle banque ? Elle préfère que lui-même s’en rende compte de la situation financière de la maison que de lui en parler.
Malelisa ne sait plus quoi faire pour ramener son mari à la raison ; dépassée par les événements elle s’est mise à boire de l’alcool et à fumer, alors que cela est presque rare dans leur famille qui est très chrétienne. Cette souffrance est elle que parfois Malelisa imagine mettre fin à ses jours, mais pensant à ses enfants cette idée s’en va et l’espoir l’envahit bien que son mari ni même pour les vacances les envoie en Europe, préférant Kasangoulou dans le Bas Congo.
G.Malekat Mankou | Brazzaville
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