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Le Général Canta Moutima (Joseph Massala Moutima, à l’état civil) est bien connu des amoureux de la musique congolaise des années 70, pour avoir fait la pluie et le beau temps, notamment de l’orchestre S.b.b (Super Boboto). Après un long passage à vide, grâce au label Yves Lisney Production, ce chanteur revient à flot, en largant sur le marché un album de dix titres: Résurrection. Nous l’avons interrogé sur la thématique de cette œuvre.
Général Canta Moutima, parlez-nous de vos débuts dans le giron de la musique?
J’ai commencé ma carrière musicale dans l’orchestre international populaire Super Boboto (S.b.b), aux côtés de Nkaya Athanase «Matos Mwana Mukamba», mon principal initiateur. C’est lui qui a fait de moi un musicien de renommée internationale. En 1977, nous avions claqué la porte de S.b.b, pour créer, à Nkayi, la ville sucrière du Congo, l’orchestre Sakomansa yeto na yeto. Ce nom était, avant tout, notre cri de joie et de guerre, quand nous étions au S.b.b, dans le bar-dancing «Temple rouge super jazz», fief de l’orchestre. C’est dans cet orchestre que j’ai connu mes plus beaux moments de la musique. Et cela m’est resté gravé. Aujourd’hui, Sakomansa n’existe plus.
Pourquoi le choix du nom «Résurrection»?
Ce n’est pas le fruit du hasard. Le 8 février 2012, contre toute attente, j’étais tombé, lors des obsèques de notre icône, Nino Malapet. J’avais eu la clavicule gauche cassée. Conduit d’urgence au C.h.u (Centre hospitalier et universitaire), j’avais subi une intervention chirurgicale, au niveau du foie et on m’avait plâtré au niveau de la clavicule. Certains médias de Brazzaville, en quête du sensationnel, avaient même, déjà, annoncé ma mort. Merci à l’Eternel, qui m’avait ramené à la vie. Sorti du C.h.u, ou j’ai passé deux mois, je suis allé à Nkayi, ma ville natale, pour poursuivre le traitement traditionnel. Là encore, j’ai fait une rechute. On m’a intervenu, pour la deuxième fois, à l’hôpital de base de cette localité. Aujourd’hui, voici bientôt six mois que je me trouve en convalescence à Pointe-Noire. Un homme de bonne foi, Yves Litsingou «Lisney», qui connaît bien mon talent artistique, m’a produit. L’album est là, et je l’ai intitulé: Résurrection, parce que j’étais déjà mort, mais Dieu m’a ramené à la vie.
Votre album compte dix titres. Peut-on connaître la thématique de chaque chanson?
Dans la chanson «Monica», un homme prodigue des conseils à sa femme de ne pas suivre les-on-dit de son entourage, car les traitres finissent toujours par détruire là où il y a l’union. C’est la même chanson que nous avions chanté avec feu Mathos Mwana Mukamba, dans Sakomansa yeto na yeto que j’ai reprise.
«Boma l’heure» met en exergue un couple malheureux dont le mari, chômeur, est supporté à cent pour cent par sa femme. Mais quand celui-ci trouve un emploi, il change, subitement, de comportement, en se livrant à la débauche. La femme finit par claquer la porte pour se consacrer à la prière. La chanson «Karachika» parle d’un couple qui force sa fille à se marier avec un homme d’affaires. Arrivée dans le foyer, c’était la véritable misère que la fille subit. Comme quoi, tout ce qui brille n’est pas de l’or. Dans «L’entourage», j’ai parlé de l’expérience vécue par moi-même, quand je travaillais dans une société, à Brazzaville. L’entourage négatif parlait en mal de moi chez le patron. Et sans vérification aucune, j’ai été renvoyé. «Pierretta», c’est aussi une chanson reprise. Je l’ai faite en mémoire de Nkaya Mathos. Un homme recommande sa femme de ne pas suivre les conseils de ses copines qui se vantent d’avoir beaucoup d’argent, quand elles vont au marché ou quand elles se retrouvent à la fontaine. Dans la vie, on ne peut pas tous avoir les mêmes moyens. Le titre «Losambo» est une prière d’adoration que j’ai dédiée à Jésus Christ, mon sauveur. Dans cet album, j’ai aussi la chanson «Afrique» que j’ai dédiée au président Denis Sassou Nguesso, pour les efforts qu’il fait pour le maintien de la paix, aussi bien au Congo qu’en Afrique centrale. Nous avons aussi «Mwendompipa», littéralement, la marche de la nuit, et «Yandingongo» qui sont aussi des chansons reprises. Bref, c’est un album dans lequel tout le monde trouve son compte.
Que dites-vous, pour conclure?
Je remercie La Semaine Africaine qui me donne l’occasion de m’exprimer à un large public. Le général Canta Moutima n’est pas encore mort, son album est sur le marché et on peut se le procurer chez Ndiaye Production, au magasin Super original, au Grand marché, à l’Espace Pierre Mountouari (Quartier 7-7 de Dany), à Tié-tié, et à la Résidence Maxi, à Songolo.
Propos recueillis par Equateur Denis NGUIMBI
Contact de l’artiste: 06-862-24-92.
Général Canta Moutima, parlez-nous de vos débuts dans le giron de la musique?
J’ai commencé ma carrière musicale dans l’orchestre international populaire Super Boboto (S.b.b), aux côtés de Nkaya Athanase «Matos Mwana Mukamba», mon principal initiateur. C’est lui qui a fait de moi un musicien de renommée internationale. En 1977, nous avions claqué la porte de S.b.b, pour créer, à Nkayi, la ville sucrière du Congo, l’orchestre Sakomansa yeto na yeto. Ce nom était, avant tout, notre cri de joie et de guerre, quand nous étions au S.b.b, dans le bar-dancing «Temple rouge super jazz», fief de l’orchestre. C’est dans cet orchestre que j’ai connu mes plus beaux moments de la musique. Et cela m’est resté gravé. Aujourd’hui, Sakomansa n’existe plus.
Pourquoi le choix du nom «Résurrection»?
Ce n’est pas le fruit du hasard. Le 8 février 2012, contre toute attente, j’étais tombé, lors des obsèques de notre icône, Nino Malapet. J’avais eu la clavicule gauche cassée. Conduit d’urgence au C.h.u (Centre hospitalier et universitaire), j’avais subi une intervention chirurgicale, au niveau du foie et on m’avait plâtré au niveau de la clavicule. Certains médias de Brazzaville, en quête du sensationnel, avaient même, déjà, annoncé ma mort. Merci à l’Eternel, qui m’avait ramené à la vie. Sorti du C.h.u, ou j’ai passé deux mois, je suis allé à Nkayi, ma ville natale, pour poursuivre le traitement traditionnel. Là encore, j’ai fait une rechute. On m’a intervenu, pour la deuxième fois, à l’hôpital de base de cette localité. Aujourd’hui, voici bientôt six mois que je me trouve en convalescence à Pointe-Noire. Un homme de bonne foi, Yves Litsingou «Lisney», qui connaît bien mon talent artistique, m’a produit. L’album est là, et je l’ai intitulé: Résurrection, parce que j’étais déjà mort, mais Dieu m’a ramené à la vie.
Votre album compte dix titres. Peut-on connaître la thématique de chaque chanson?
Dans la chanson «Monica», un homme prodigue des conseils à sa femme de ne pas suivre les-on-dit de son entourage, car les traitres finissent toujours par détruire là où il y a l’union. C’est la même chanson que nous avions chanté avec feu Mathos Mwana Mukamba, dans Sakomansa yeto na yeto que j’ai reprise.
«Boma l’heure» met en exergue un couple malheureux dont le mari, chômeur, est supporté à cent pour cent par sa femme. Mais quand celui-ci trouve un emploi, il change, subitement, de comportement, en se livrant à la débauche. La femme finit par claquer la porte pour se consacrer à la prière. La chanson «Karachika» parle d’un couple qui force sa fille à se marier avec un homme d’affaires. Arrivée dans le foyer, c’était la véritable misère que la fille subit. Comme quoi, tout ce qui brille n’est pas de l’or. Dans «L’entourage», j’ai parlé de l’expérience vécue par moi-même, quand je travaillais dans une société, à Brazzaville. L’entourage négatif parlait en mal de moi chez le patron. Et sans vérification aucune, j’ai été renvoyé. «Pierretta», c’est aussi une chanson reprise. Je l’ai faite en mémoire de Nkaya Mathos. Un homme recommande sa femme de ne pas suivre les conseils de ses copines qui se vantent d’avoir beaucoup d’argent, quand elles vont au marché ou quand elles se retrouvent à la fontaine. Dans la vie, on ne peut pas tous avoir les mêmes moyens. Le titre «Losambo» est une prière d’adoration que j’ai dédiée à Jésus Christ, mon sauveur. Dans cet album, j’ai aussi la chanson «Afrique» que j’ai dédiée au président Denis Sassou Nguesso, pour les efforts qu’il fait pour le maintien de la paix, aussi bien au Congo qu’en Afrique centrale. Nous avons aussi «Mwendompipa», littéralement, la marche de la nuit, et «Yandingongo» qui sont aussi des chansons reprises. Bref, c’est un album dans lequel tout le monde trouve son compte.
Que dites-vous, pour conclure?
Je remercie La Semaine Africaine qui me donne l’occasion de m’exprimer à un large public. Le général Canta Moutima n’est pas encore mort, son album est sur le marché et on peut se le procurer chez Ndiaye Production, au magasin Super original, au Grand marché, à l’Espace Pierre Mountouari (Quartier 7-7 de Dany), à Tié-tié, et à la Résidence Maxi, à Songolo.
Propos recueillis par Equateur Denis NGUIMBI
Contact de l’artiste: 06-862-24-92.
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