Certains chauffeurs de taxi, surtout ceux des «cent-cent», sont d’ingénieux bricoleurs. Comme celui du taxi «cent-cent» qui a été dévoré, le mercredi de la semaine dernière, par les flammes. C’est en roulant qu’il a constaté quelque chose d’anormal dans son tacot. Il est sorti pour voir ce qui ne marchait pas bien. En soulevant le capot, les flammes l’ont, subitement, repoussé. Les passagers qui étaient à bord en sont sortis, à leur tour, précipitamment. La voiture a brûlé sous leurs yeux. Vérification faite: le chauffeur plaçait un bidon d’essence en plastique sous le capot du moteur, en guise de réservoir. Ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident se produit. Les chauffeurs de taxi «cent-cent» ont, parfois, la malheureuse idée de placer carrément au niveau du moteur, un bidon en plastique, en guise de réservoir. La chaleur du moteur fait le reste et, souvent, l’incendie survient. Qui apprendra aux chauffeurs de taxi «cent-cent» de ne jamais agir de la sorte?
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