Le «baptême du feu» des nouveaux élèves est une pratique courante dans les établissements scolaires et même à l’Université Marien Ngouabi. Ils engendrent des bagarres musclées s’il y a du répondant du côté des nouveaux élèves. C’est ce qui s’est passé, lundi 5 novembre dernier, au lycée technique de Dolisie. Au cours du baptême du feu qui leur a été infligé, de nouveaux élèves de la classe Seconde se sont entourés de précautions, notamment en se faisant accompagner par des protecteurs plus forts qu’eux. Une rixe a éclaté vers l’arrêt de bus dit «Fad», à quelque 200 mètres du lycée, entre un groupe d’anciens qui voulait se saisir d’un nouvel élève, mais il oubliait que ce dernier avait un «tuteur». A la manière d’un tourbillon qui remue et soulève tout sur son passage, plus d’un belligérant s’est retrouvé au sol. Des équipages de bus ont même eu des sueurs froides pour traverser cette zone, craignant d’être lapidés. Il faudrait bien que la force publique, en véritable «sapeur pompier», parte à la rescousse des autorités dudit lycée, et que des mesures coercitives soient prises à l’encontre des initiateurs de cette pratique, susceptibles de dégénérer et de perturber le fonctionnement de l’établissement.
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