
Après presque deux décennies d’inactivité, revoilà Ango Stars qui reconquiert le cœur des mélomanes angolais : passion, nostalgie, euphorie…, rien n’a manqué lors de ce concert des retrouvailles entre le groupe et ses mélomanes, le 7 septembre 2013, à Saint-Denis près de Paris. Mélomanes de toujours, de tous âges, de toutes les allures imaginables, c’est dans une effusion d’émotions que l’histoire de l’orchestre Ango Stars a repris son cours, comme si le temps s’était arrêté. L’histoire avait été tellement belle que personne ne s’était résolu à sa fin. Il restait au groupe d’être à la hauteur sur le plan artistique. Malgré quelques contingences qui n’ont pas permis aux musiciens de donner la pleine mesure de leur talent, le groupe a livré un concert qui lui a valu congratulations, compliments et des propositions de contrats pour la France, la Suisse et l’Allemagne.
Après les premières parties qui ont livré des fortunes diverses avec notamment les interprétations « haut de gamme » du chanteur Nono arrivé de Nantes, les premiers instants d’Ango Stars sur scène ont été empreints de beaucoup d’émotions qui avaient crispé un peu les musiciens, en plus, desservis par une sono pas très au point. L’ambiance finira par aller crescendo : Rivé Kono assuma son rôle de meneur et entraîna tout le groupe dans le sillage de son chant et de son jeu de scène digne d’un crack. À ses côtés, Zinaco de Maculusso, crâne à raison : beau gosse, élégant, vêtu d’un costume à carreaux avec un rouge dominant. Le chanteur a assuré. Dersou Nzouama, lui, ne s’était pas départi de son côté « gros nounours » et confirma son statut de celui qui maintient les liens avec le folklore angolais comme pourvoyeur de certains rythmes et mélodies. Complément idéal de ce trio, Le Messager a, quant à lui, surpris avec ses airs paradoxaux de chanteur branché et posé.
Le show était également dans la salle : de jeunes dames à peine habillées en mini shorts laissaient admirer de paires de jambes interminables juchées sur des talons aiguilles de 20 centimètres. Les spots en couleurs qui éclairaient la salle caressaient des jambes lisses, teint jaune banane, certaines peinturlurées par des crèmes éclaircissantes. Les « Sapeurs » étaient aussi de sortie et ont exhibé sans relâche des pas de danse autant que leur look excentrique alors que des danseuses, dont les nombrils accaparaient des regards gourmands, ont apporté une bonne dose de sensualité, et même plus. C’est dans cette ambiance chaude que le chanteur Zimbabwe a arboré une touche d’élégance et convaincu avec les envolées de sa voix qui s’inscrit dans la lignée de celles de Tabu Ley et de Papa Wemba. L’on retiendra aussi de ce concert la découverte de Godé Konde, très bon guitariste qui, en plus, avait repris les manettes de la sono pour améliorer un son qui était devenu excellent dans la deuxième partie de la soirée.
À l’apparition des premiers rayons du soleil sur la ville de Saint-Denis, dans la salle, embrassades et vœux de pérennité pour le groupe se multipliaient : « À très bientôt » répondit un Rivé Kono vidé mais comblé.
Botowamungu Kalome, à Saint-Denis
Après les premières parties qui ont livré des fortunes diverses avec notamment les interprétations « haut de gamme » du chanteur Nono arrivé de Nantes, les premiers instants d’Ango Stars sur scène ont été empreints de beaucoup d’émotions qui avaient crispé un peu les musiciens, en plus, desservis par une sono pas très au point. L’ambiance finira par aller crescendo : Rivé Kono assuma son rôle de meneur et entraîna tout le groupe dans le sillage de son chant et de son jeu de scène digne d’un crack. À ses côtés, Zinaco de Maculusso, crâne à raison : beau gosse, élégant, vêtu d’un costume à carreaux avec un rouge dominant. Le chanteur a assuré. Dersou Nzouama, lui, ne s’était pas départi de son côté « gros nounours » et confirma son statut de celui qui maintient les liens avec le folklore angolais comme pourvoyeur de certains rythmes et mélodies. Complément idéal de ce trio, Le Messager a, quant à lui, surpris avec ses airs paradoxaux de chanteur branché et posé.
Le show était également dans la salle : de jeunes dames à peine habillées en mini shorts laissaient admirer de paires de jambes interminables juchées sur des talons aiguilles de 20 centimètres. Les spots en couleurs qui éclairaient la salle caressaient des jambes lisses, teint jaune banane, certaines peinturlurées par des crèmes éclaircissantes. Les « Sapeurs » étaient aussi de sortie et ont exhibé sans relâche des pas de danse autant que leur look excentrique alors que des danseuses, dont les nombrils accaparaient des regards gourmands, ont apporté une bonne dose de sensualité, et même plus. C’est dans cette ambiance chaude que le chanteur Zimbabwe a arboré une touche d’élégance et convaincu avec les envolées de sa voix qui s’inscrit dans la lignée de celles de Tabu Ley et de Papa Wemba. L’on retiendra aussi de ce concert la découverte de Godé Konde, très bon guitariste qui, en plus, avait repris les manettes de la sono pour améliorer un son qui était devenu excellent dans la deuxième partie de la soirée.
À l’apparition des premiers rayons du soleil sur la ville de Saint-Denis, dans la salle, embrassades et vœux de pérennité pour le groupe se multipliaient : « À très bientôt » répondit un Rivé Kono vidé mais comblé.
Botowamungu Kalome, à Saint-Denis
Ango Stars à St-Denis : le train est en marche
Ils étaient nombreux à faire le déplacement de Paris : de provinces de France, de Paris et sa région, mais aussi d’Angleterre, de Belgique et, tout naturellement, de Suisse où le groupe Ango Stars a son siège. Afriqu’Échos a recueilli leurs réactions à la fin du concert du groupe Ango Stars nouvellement reconstitué qui venait de se produire à la Salle de la Libération à Saint-Denis, dans la banlieue parisienne.
-Ricardo Makanda (considéré comme l’un des meilleurs animateurs et danseurs d’Angola, invité du groupe Ango Stars) : « Ce groupe est très fort et promet. J’en recevais déjà les échos quand je vivais au Congo et ensuite au Brésil. J’ai beaucoup aimé l’ambiance, le show de ce soir. Le groupe Ango Stars a assuré. Sur scène, j’ai vu comment le public chantait et bougeait, j’étais émerveillé. Je suis prêt à accompagner le groupe partout où ils iront, comme je l’ai fait avec Yuri da Cunha avec des tournées à travers le monde. Je lance aux mélomanes de France, de l’Europe, mais aussi à ceux d’Angola de Cabinda à Cunene un appel au soutien à ce groupe. »
Nono (Chanteur venu de Nantes à l’invitation des organisateurs) : « Étant un vrai artiste, ayant la musique dans le sang, je ne pouvais en aucun cas laisser filer cette opportunité de monter sur scène pour donner un coup de main à Dersou Nzouama que je connais depuis de longues années, à tous mes amis de Ango Stars. L’objectif est de porter haut l’étendard de la culture angolaise. Je suis fier d’eux et satisfait de la manière dont la soirée s’est déroulée »
Chris Empera (Producteur venu de Villeneuve en Suisse) : « L’ambiance a été bonne, je suis satisfait de la prestation d’Ango Stars, ce groupe a de l’avenir. Nous avons de l’espoir... Des projets sont d’ores et déjà en vue pour faire tourner le groupe, je suis sûr que ça va marcher. Je pense notamment au lancement d’un maxi single le plus rapidement possible, pour reconquérir le public en Angola. De nombreux artistes des autres pays trouvent leur bonheur en s’y produisant ; pourquoi les nôtres ne saisiraient-ils pas cette opportunité ? »
Samy Capela (De Paris, soutien du groupe Ango Stars depuis ses débuts en Angola et qui a assuré le relais pour réconcilier les anciens amis autour de ce projet) : « Malgré de nombreuses années de silence, les artistes ont été à la hauteur de leur tâche ; ils ont présenté un beau spectacle avec un groupe de danseuses en appoint, ce qui est une nouveauté. Cependant, au niveau de l’organisation et de la discipline, j’estime qu il y a encore beaucoup à faire, il y a des erreurs à corriger. Mais il faut laisser le temps au temps comme on dit. Pour la suite, après cette première expérience plutôt réussie à Paris, le groupe est très attendu en Angola outre des villes européennes. »
Djenga Samuele (De Genève en Suisse) : « Cet événement a été une bonne occasion des retrouvailles pour de nombreux Angolais venus d’horizons divers. La prestation de ce soir a convaincu le public sur la volonté affichée par le groupe qui vient de se reconstituer de faire déplacer les montagnes. Le navire a largué les amarres et il est maintenant en marche, dommage pour ceux qui l’ont raté au démarrage. Toutefois, il n’est pas trop tard pour eux ; ils peuvent à tout moment embarquer. Ango Stars est une famille unie et soudée, vous en avez eu la preuve ce soir. Avant ce concert, certains étaient sceptiques, vous avez vu comment le public a adopté le groupe, vous avez vu comment les musiciens ont fait l’unanimité. »
Outre Pipina, que l’on a vu arroser les danseuses des billets de banque, un autre grand fan a fait le déplacement de Saint-Denis pour soutenir Ango Stars : Kouda Koufa de Genève : « Maintenant que la locomotive est en marche, on ne doit plus reculer. Nous allons leur apporter le soutien nécessaire et s’il s’agit, pour cela, de vendre une maison, nous le ferons. Je suis prêt à suivre le groupe partout il sera appelé, partout où il ira se produire. »
Blaise Kula (De Zürich, Suisse) : « Grâce à Ango Stars, nous venons de vivre l’Angola à Paris. Ango Stars est un orchestre que je connais depuis l’Angola et que j’ai toujours soutenu . C’est un nouveau départ et je ne peux que saluer l’initiative. Comme vous le savez, il n’ y a aucun groupe angolais installé en Europe pour défendre la culture angolaise. » ■
Propos recueillis à Paris Saint-Denis par Jossart Muanza
-Ricardo Makanda (considéré comme l’un des meilleurs animateurs et danseurs d’Angola, invité du groupe Ango Stars) : « Ce groupe est très fort et promet. J’en recevais déjà les échos quand je vivais au Congo et ensuite au Brésil. J’ai beaucoup aimé l’ambiance, le show de ce soir. Le groupe Ango Stars a assuré. Sur scène, j’ai vu comment le public chantait et bougeait, j’étais émerveillé. Je suis prêt à accompagner le groupe partout où ils iront, comme je l’ai fait avec Yuri da Cunha avec des tournées à travers le monde. Je lance aux mélomanes de France, de l’Europe, mais aussi à ceux d’Angola de Cabinda à Cunene un appel au soutien à ce groupe. »
Nono (Chanteur venu de Nantes à l’invitation des organisateurs) : « Étant un vrai artiste, ayant la musique dans le sang, je ne pouvais en aucun cas laisser filer cette opportunité de monter sur scène pour donner un coup de main à Dersou Nzouama que je connais depuis de longues années, à tous mes amis de Ango Stars. L’objectif est de porter haut l’étendard de la culture angolaise. Je suis fier d’eux et satisfait de la manière dont la soirée s’est déroulée »
Chris Empera (Producteur venu de Villeneuve en Suisse) : « L’ambiance a été bonne, je suis satisfait de la prestation d’Ango Stars, ce groupe a de l’avenir. Nous avons de l’espoir... Des projets sont d’ores et déjà en vue pour faire tourner le groupe, je suis sûr que ça va marcher. Je pense notamment au lancement d’un maxi single le plus rapidement possible, pour reconquérir le public en Angola. De nombreux artistes des autres pays trouvent leur bonheur en s’y produisant ; pourquoi les nôtres ne saisiraient-ils pas cette opportunité ? »
Samy Capela (De Paris, soutien du groupe Ango Stars depuis ses débuts en Angola et qui a assuré le relais pour réconcilier les anciens amis autour de ce projet) : « Malgré de nombreuses années de silence, les artistes ont été à la hauteur de leur tâche ; ils ont présenté un beau spectacle avec un groupe de danseuses en appoint, ce qui est une nouveauté. Cependant, au niveau de l’organisation et de la discipline, j’estime qu il y a encore beaucoup à faire, il y a des erreurs à corriger. Mais il faut laisser le temps au temps comme on dit. Pour la suite, après cette première expérience plutôt réussie à Paris, le groupe est très attendu en Angola outre des villes européennes. »
Djenga Samuele (De Genève en Suisse) : « Cet événement a été une bonne occasion des retrouvailles pour de nombreux Angolais venus d’horizons divers. La prestation de ce soir a convaincu le public sur la volonté affichée par le groupe qui vient de se reconstituer de faire déplacer les montagnes. Le navire a largué les amarres et il est maintenant en marche, dommage pour ceux qui l’ont raté au démarrage. Toutefois, il n’est pas trop tard pour eux ; ils peuvent à tout moment embarquer. Ango Stars est une famille unie et soudée, vous en avez eu la preuve ce soir. Avant ce concert, certains étaient sceptiques, vous avez vu comment le public a adopté le groupe, vous avez vu comment les musiciens ont fait l’unanimité. »
Outre Pipina, que l’on a vu arroser les danseuses des billets de banque, un autre grand fan a fait le déplacement de Saint-Denis pour soutenir Ango Stars : Kouda Koufa de Genève : « Maintenant que la locomotive est en marche, on ne doit plus reculer. Nous allons leur apporter le soutien nécessaire et s’il s’agit, pour cela, de vendre une maison, nous le ferons. Je suis prêt à suivre le groupe partout il sera appelé, partout où il ira se produire. »
Blaise Kula (De Zürich, Suisse) : « Grâce à Ango Stars, nous venons de vivre l’Angola à Paris. Ango Stars est un orchestre que je connais depuis l’Angola et que j’ai toujours soutenu . C’est un nouveau départ et je ne peux que saluer l’initiative. Comme vous le savez, il n’ y a aucun groupe angolais installé en Europe pour défendre la culture angolaise. » ■
Propos recueillis à Paris Saint-Denis par Jossart Muanza
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