France, (Starducongo.com) – Le message se veut clair et sans ambiguïté : « Nous ne voulons pas dépendre de quelque pays ou dictateur que ce soit. On va essayer de faire une musique propre faite avec intelligence et sérieux », a lancé le producteur Alain Mabanckou au micro de RFI.

Invité avec les membres du collectif Black Bazar à l’émission Couleurs Tropicales de Claudy Siar, l’auteur de Lumières de Pointe-Noire (éditions du Seuil, 2013) poursuit : « Je n’ai pas honte de dire que tout ce que je fais relève de nos propres efforts. Si les musiciens ne sont pas payés 10.000 euros par mois, ils acceptent de faire leur musique avec le peu de moyens qu’on dispose. Ce qui est important, c’est qu’ils composent en toute indépendance».
Cette confidence ne devait pas surprendre les internautes : un écrivain, quand bien même il côtoierait un univers connu pour certaines pratiques peu louables, doit éduquer et former la population.
Alain Mabanckou en est conscient et estime que l’argent tel qu’il est donné aux artistes « corrompt la musique et l’art en souffre. Les musiciens de Blacks Bazar font de la musique parce qu’ils l’aiment, ils ne viennent pas pour recevoir des mannes. Ils sont soudés pour cela, parce qu’ils ont un projet bien ficelé. Ce sont des musiques qui se font par passion. C’est ce qu’il y avait dans les années 60-70 que nous voulons remettre en selle », souligne-t-il.
A propos du groupe et du dernier album, l’écrivain se réjouit d’avoir pu rassembler des musiciens émérites. « C’est le mélange Congo-Brazzaville et Congo-Kinshasa et puis la sagesse de ceux qui connaissent la scène», a-t-il confié.
A la question de savoir comment on passe d’un roman à succès à un orchestre, l’auteur congolais précise d’emblée: « Je ne fais jamais de distinction entre la musique et la littérature. L’écrivain est un musicien qui écrit avec des mots, alors que l’artiste pose de la musique sur les mots écrits. Donc, pour moi, il n’y a pas de frontières dans l’art », a-t-il conclu en substance.
Patricia Engali
redaction@starducongo.com
«Black Bazar-round2», le nouvel album des «nouveaux maîtres de l'ambiance africaine à Paris», produit par l’écrivain congolais est déjà dans les bacs.
Cette confidence ne devait pas surprendre les internautes : un écrivain, quand bien même il côtoierait un univers connu pour certaines pratiques peu louables, doit éduquer et former la population.
Alain Mabanckou en est conscient et estime que l’argent tel qu’il est donné aux artistes « corrompt la musique et l’art en souffre. Les musiciens de Blacks Bazar font de la musique parce qu’ils l’aiment, ils ne viennent pas pour recevoir des mannes. Ils sont soudés pour cela, parce qu’ils ont un projet bien ficelé. Ce sont des musiques qui se font par passion. C’est ce qu’il y avait dans les années 60-70 que nous voulons remettre en selle », souligne-t-il.
A propos du groupe et du dernier album, l’écrivain se réjouit d’avoir pu rassembler des musiciens émérites. « C’est le mélange Congo-Brazzaville et Congo-Kinshasa et puis la sagesse de ceux qui connaissent la scène», a-t-il confié.
A la question de savoir comment on passe d’un roman à succès à un orchestre, l’auteur congolais précise d’emblée: « Je ne fais jamais de distinction entre la musique et la littérature. L’écrivain est un musicien qui écrit avec des mots, alors que l’artiste pose de la musique sur les mots écrits. Donc, pour moi, il n’y a pas de frontières dans l’art », a-t-il conclu en substance.
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«Black Bazar-round2», le nouvel album des «nouveaux maîtres de l'ambiance africaine à Paris», produit par l’écrivain congolais est déjà dans les bacs.
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