Le commissariat de police de Ouenzé II, communément appelé P.s.p Ouenzé Manzanza, dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, était en relief. Un incendie y est survenu, mardi 26 novembre 2013, vers 11h, à l’étage du bâtiment. Les flammes ont touché le magasin d’armes, situé au premier étage, provoquant de fortes détonations qui ont créé une panique générale. La panique a atteint les environs, dont l’hôpital Albert Leyono, situé non loin de là. Malades, personnel soignants et visiteurs ont pris la poudre d’escampette. Dans un quartier où la population est traumatisée par les explosions meurtrières du 4 mars 2012, on peut comprendre la panique qui s’est produite. L’intervention énergique des soldats du feu, alertés, a permis de maîtriser les flammes qui commençaient à se propager dans le reste du bâtiment du commissariat de police. Quatre bureaux ont été endommagés et les archives sont irrécupérables. Aucune perte en vie humaine n’a été signalée, ni de blessés. Selon la direction générale de la police, un court-circuit est à l’origine de l’incendie, qui est parti d’un poteau électrique du réseau aérien de la S.n.e (Société nationale d’électricité). Juste après l’incident, les autorités policières, notamment le général Jean-François Ndengué, son adjoint le général Albert Ngoto et le directeur de la sécurité publique, le colonel Jules Monkala-Tchoumou, sont arrivés sur les lieux Ils ont été rejoints quelques temps après par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou. Ils ont constaté les dégâts causés par les flammes. En attendant, une enquête a été ouverte, pour déterminer les causes exactes de l’incendie. Il faut signaler que 24 personnes, détenues dans une cellule, ont été, rapidement, évacuées au commissariat de police de Ouenzé-Mampassi. Des témoins ont affirmé que deux d’entre eux se seraient évadés. Mais, la direction n’a pas confirmé cette information.
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