Marrakech, (Starducongo.com) - Elle est l’une des seules actrices au monde à avoir remporté un prix d’interprétation aux Festivals de Cannes, Venise et Berlin et qui fut également récompensée par un César, un Oscar, un BAFTA ainsi que par le prix Romy-Schneider. Et c’est ce samedi soir que l’actrice s’est vu remettre, par Bruno Dumont, l’Etoile d’or sur la scène du Palais des congrès de Marrakech.
Bruno Dumont, réalisateur et scénariste français, a qualifié Juliette Binoche d’un “des plus beaux visages du cinéma”, sachant par son “art de comédienne rend admirablement des sentiments humains”.
En collaboration avec l’actrice pour le tournage de “Camille Claudel : 1915”, il a clôturé son hommage par une élogieuse conclusion : “Tu es ce qu’est une actrice de cinéma : de la grâce, de la grâce, encore de la grâce.”
Juliette Binoche s’est dit “très émue” de recevoir ce trophée et a tenu à remercier le Maroc, soulignant les liens intimes que sa famille entretient avec le pays. “Mon père a grandi à Tiznit et Agadir, a étudié au Maroc et a parlé l’arabe dialectal avant le français”, a-t-elle confié.
“Mon désir premier était d’être proche de vous. C’est une trace fondamentale de ma nostalgie qui, un jour peut-être, l’unité retrouvée, pourra se réaliser. Alors je n’ai trouvé que ce moyen: être actrice, car je vous sens quand je joue”, a-t-elle déclaré en conclusion.
Une actrice plusieurs fois récompensée qui n’en est pas parue moins sensible. Un hommage empli d’émotions loin des paillettes et du glamour.
Danaé Pol
Bruno Dumont, réalisateur et scénariste français, a qualifié Juliette Binoche d’un “des plus beaux visages du cinéma”, sachant par son “art de comédienne rend admirablement des sentiments humains”.
En collaboration avec l’actrice pour le tournage de “Camille Claudel : 1915”, il a clôturé son hommage par une élogieuse conclusion : “Tu es ce qu’est une actrice de cinéma : de la grâce, de la grâce, encore de la grâce.”
Juliette Binoche s’est dit “très émue” de recevoir ce trophée et a tenu à remercier le Maroc, soulignant les liens intimes que sa famille entretient avec le pays. “Mon père a grandi à Tiznit et Agadir, a étudié au Maroc et a parlé l’arabe dialectal avant le français”, a-t-elle confié.
“Mon désir premier était d’être proche de vous. C’est une trace fondamentale de ma nostalgie qui, un jour peut-être, l’unité retrouvée, pourra se réaliser. Alors je n’ai trouvé que ce moyen: être actrice, car je vous sens quand je joue”, a-t-elle déclaré en conclusion.
Une actrice plusieurs fois récompensée qui n’en est pas parue moins sensible. Un hommage empli d’émotions loin des paillettes et du glamour.
Danaé Pol
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