Congo, (Starducongo.com) - A Pointe Noire, le chemin d'espoir de Naomie Makosso, personnage central du film Tchimbamba PN 242 du réalisateur Philippe Edouard, est parsemé de jolies rencontres comme celle avec Jean-Yves Brochec, Directeur Responsabilité Sociale et Communication chez SOCO International Africa Region. Il est l'homme sensible qui initie et coordonne tout le soutien de cette Société pétrolière Britannique, ayant une filiale en République du Congo, à la petite princesse de Tchimbamba.

Tout d'abord quels sont les principaux projets sociaux de SOCO mis en œuvre en République du Congo ?
Depuis son arrivée au Congo, SOCO a réalisé en moyenne un grand projet social par an : une maternité à Ngoyo, un dispensaire au quartier André Jacques, une école primaire à Vindoulou, Une maternité à Mbomo dans le département de la cuvette, une maternité à Madingo Kayes, et cette année une école primaire à Koufoli, que tous s’accordent à considérer comme une référence.
Vous êtes par vos fonctions au cœur de ces projets sociaux quel est votre plus grand satisfecit jusqu'à présent en ce domaine ?
Très modestement, appliquer la politique de SOCO en terme de partenariat avec les pays d’accueil est déjà un grand motif de satisfaction. A titre personnel, la construction de cette école primaire publique de proximité à Koufoli marque d’un petit caillou le chemin qu'il reste à parcourir : l’accès pour tous à une éducation gratuite (lire et écrire) qui ouvre les portes au monde de demain.
Ouvrir ces portes là c'est important pour SOCO ?
Comment cela pourrait-il ne pas l'être ? Ces projets sociaux sont effectués sous la tutelle du Ministère des Hydrocarbures, dans le cadre d’accords de partage de production. Il faut noter que SOCO, qui n'est jusqu’alors n’est qu’en phase d’exploration, prouve sa volonté certaine de participer activement à l’amélioration des conditions de vie des populations et d’apporter une présence positive en République du Congo. Il en est de même en RDC ou SOCO est également présent, notamment dans le nord Kivu.
Avec Tchimbamba PN 242, SOCO vient récemment d'ouvrir une autre porte, celle d'une parcelle au cœur d'un quartier de Pointe Noire. C'est un genre nouveau à échelle humaine qui contraste avec les projets sociaux d'envergure...
C’est exact, il sort des projets sociaux, et s’apparente plus à de la communication : il nous a semblé intéressant de montrer, à travers ce documentaire, la vie des congolais dans leur immense majorité. Il y a dans Tchimbamba PN 242 une gaité et une force qui sont propres aux peuples africains. C'est d'ailleurs un véritable contraste avec l'Europe et les les pays occidentaux en général, où les gens n’ont que trop tendance à pleurer sur leur propre sort qui, ici, paraitrait plus qu’enviable !
La bande annonce de Tchimbamba PN 242 parle d'un film ordinaire sur des familles ordinaires, c'est votre point de vue ?
Et si la vie ordinaire de gens ordinaires était la réalité ? Elle est en tout cas celle du plus grand nombre ! C'est un regard objectif sur ce qui est effectivement la vie de familles ordinaires ici dans la capitale économique du Congo. En ce sens Tchimbamba PN 242 est un vrai document, un film profondément humaniste qui ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières ou alimenter de quelconques polémiques. Communiquer à travers ce film est faire le choix de l'authenticité tout en mettant en relief nos valeurs de proximité.
C'est donc un regard sur la vie à Pointe Noire conforme à la réalité ?
Oui et je le trouve éloigné des réalités supposées que veulent nous servir certains médias occidentaux qui se désintéressent parfois de ce qui se passe dans le monde et ne le font voir que dans une optique de clichés : à les croire, l’Afrique est un coup d’état permanent ! D'ailleurs, il y a ici même à Pointe Noire des gens qui viennent travailler quelque temps et qui, repartant chez eux, colportent de fausses informations, alors qu’ils vivent ici dans des conditions bien supérieures à celles qu’ils connaissaient dans leur pays d’origine !
Ce film est aussi l'histoire de la petite Naomie, vous l'avez croisée ? Que vous inspire-t'elle ?
Je n'ai pas fait que la croiser, je l'ai rencontrée lors de rendez-vous avec Philippe Edouard, le réalisateur du film, à la Citronelle et nous nous sommes vus également à la projection de l'avant-première du film à la Résidence de la Côte Sauvage. Il est clair qu’elle possède un charisme total et un certain caractère ! Mais je la connais surtout à travers les images du film où elle a une présence qui laisse pantois, alors qu’elle ne joue aucun rôle !
Vous êtes connu également comme étant l'ancien directeur de publication de Pointe Noire Magazine et comme photographe professionnel. Votre parcours vous aide-t'il à mieux appréhender l'univers culturel comme le cinéma ?
Quand j’entend parler de culture, je me méfie (rires). Je n’ai peut être que la culture de l’image, qui consiste à voir ce que les autres ne voient pas forcément. Mais il ne s’agit peut être que de sensibilité, ce qui n’est pas un gros mot !
Quelles sont les formes d'art qui ont votre faveur, vos références en matière de cinéma, de musique par exemple ?
Il y a donc le cinéma, forcément. Mais comme tout béotien, celui qui raconte des histoires ! Je préfère les films de Lelouch ou des frères Cohen à des prises de tête genre Bergman (rires), je vous avais bien prévenu pour la culture ! La musique aussi, parce que pour moi elle donne une couleur au présent et au passé : et là, à chacun son histoire ! Mais pour moi rien n’égale la littérature, le film se déroule dans votre tête… Et la musique des mots – chez certains auteurs - est incomparable.
Comment se passe votre collaboration avec le réalisateur Philippe Edouard ?
Il faudrait lui poser la question ! Bon, je suis un peu jaloux : ce type là est bourré de talent, mais ne l’écrivez pas, il va plus se sentir (rires). Ceci étant je suis dégouté quand je vois ses films, je crois que je vais laisser tomber la photo pour retourner pêcher le bar en Bretagne ! En plus ne le répétez pas, mais c’est un maniaque du boulot !
Votre collaboration est-elle un signe d'espoir pour Naomie ?
Même si au Congo l'espoir est principalement, comme vous le savez, dans toutes les églises, il nait également dans la vie quotidienne, celle remplie de bonne humeur comme on peut le voir dans Tchimbamba PN 242. Cet optimisme, sans trace aucune de résignation, est une force, qui consiste souvent à se contenter de peu en attendant les jours meilleurs. Comme le chante Naomie dans sa parcelle « Yaveh, j'ai des bananes » ! Je souhaite que le chemin de Naomie soit aussi un message d'espoir à toute la jeunesse Congolaise, c'est du reste un message valable pour chacun de nous, quelles que soient nos origines...
Comment se concrétise à ce jour ce parteneriat ?
Dans un premier temps SOCO va sortir un DVD Digipack à 1000 exemplaires qui va permettre d'avoir les premiers retours même si l'on sait que l'accueil du film lors de l'avant-première a été très positif. Cette sortie est accompagnée par la fabrication d'un débardeur « collector » pour quelques privilégiées avec un design signé par la graphiste Française Mayeule. Il n'y a pas de concept marchand, les Digipacks seront offerts par SOCO en fin d'année, les seuls exemplaires vendus le seront par Naomie à son seul bénéfice. Il y aura certainement des opérations spéciales que ce soit par exemple à la Librairie Payet ou encore auprès des chaines de radio ou télévisions. Cela fait partie des choses que nous allons étudier dans quelques jours au retour de Philippe Edouard à Pointe Noire. Par ailleurs, Une première projection est programmée à l'école Italienne Enrico Mattei et nous avons espoir de le projeter dans les Instituts Français Culturels à Pointe Noire et Brazzaville. Le chemin est encore long...
Par Hervé J. Henry.
Depuis son arrivée au Congo, SOCO a réalisé en moyenne un grand projet social par an : une maternité à Ngoyo, un dispensaire au quartier André Jacques, une école primaire à Vindoulou, Une maternité à Mbomo dans le département de la cuvette, une maternité à Madingo Kayes, et cette année une école primaire à Koufoli, que tous s’accordent à considérer comme une référence.
Vous êtes par vos fonctions au cœur de ces projets sociaux quel est votre plus grand satisfecit jusqu'à présent en ce domaine ?
Très modestement, appliquer la politique de SOCO en terme de partenariat avec les pays d’accueil est déjà un grand motif de satisfaction. A titre personnel, la construction de cette école primaire publique de proximité à Koufoli marque d’un petit caillou le chemin qu'il reste à parcourir : l’accès pour tous à une éducation gratuite (lire et écrire) qui ouvre les portes au monde de demain.
Ouvrir ces portes là c'est important pour SOCO ?
Comment cela pourrait-il ne pas l'être ? Ces projets sociaux sont effectués sous la tutelle du Ministère des Hydrocarbures, dans le cadre d’accords de partage de production. Il faut noter que SOCO, qui n'est jusqu’alors n’est qu’en phase d’exploration, prouve sa volonté certaine de participer activement à l’amélioration des conditions de vie des populations et d’apporter une présence positive en République du Congo. Il en est de même en RDC ou SOCO est également présent, notamment dans le nord Kivu.
Avec Tchimbamba PN 242, SOCO vient récemment d'ouvrir une autre porte, celle d'une parcelle au cœur d'un quartier de Pointe Noire. C'est un genre nouveau à échelle humaine qui contraste avec les projets sociaux d'envergure...
C’est exact, il sort des projets sociaux, et s’apparente plus à de la communication : il nous a semblé intéressant de montrer, à travers ce documentaire, la vie des congolais dans leur immense majorité. Il y a dans Tchimbamba PN 242 une gaité et une force qui sont propres aux peuples africains. C'est d'ailleurs un véritable contraste avec l'Europe et les les pays occidentaux en général, où les gens n’ont que trop tendance à pleurer sur leur propre sort qui, ici, paraitrait plus qu’enviable !
La bande annonce de Tchimbamba PN 242 parle d'un film ordinaire sur des familles ordinaires, c'est votre point de vue ?
Et si la vie ordinaire de gens ordinaires était la réalité ? Elle est en tout cas celle du plus grand nombre ! C'est un regard objectif sur ce qui est effectivement la vie de familles ordinaires ici dans la capitale économique du Congo. En ce sens Tchimbamba PN 242 est un vrai document, un film profondément humaniste qui ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières ou alimenter de quelconques polémiques. Communiquer à travers ce film est faire le choix de l'authenticité tout en mettant en relief nos valeurs de proximité.
C'est donc un regard sur la vie à Pointe Noire conforme à la réalité ?
Oui et je le trouve éloigné des réalités supposées que veulent nous servir certains médias occidentaux qui se désintéressent parfois de ce qui se passe dans le monde et ne le font voir que dans une optique de clichés : à les croire, l’Afrique est un coup d’état permanent ! D'ailleurs, il y a ici même à Pointe Noire des gens qui viennent travailler quelque temps et qui, repartant chez eux, colportent de fausses informations, alors qu’ils vivent ici dans des conditions bien supérieures à celles qu’ils connaissaient dans leur pays d’origine !
Ce film est aussi l'histoire de la petite Naomie, vous l'avez croisée ? Que vous inspire-t'elle ?
Je n'ai pas fait que la croiser, je l'ai rencontrée lors de rendez-vous avec Philippe Edouard, le réalisateur du film, à la Citronelle et nous nous sommes vus également à la projection de l'avant-première du film à la Résidence de la Côte Sauvage. Il est clair qu’elle possède un charisme total et un certain caractère ! Mais je la connais surtout à travers les images du film où elle a une présence qui laisse pantois, alors qu’elle ne joue aucun rôle !
Vous êtes connu également comme étant l'ancien directeur de publication de Pointe Noire Magazine et comme photographe professionnel. Votre parcours vous aide-t'il à mieux appréhender l'univers culturel comme le cinéma ?
Quand j’entend parler de culture, je me méfie (rires). Je n’ai peut être que la culture de l’image, qui consiste à voir ce que les autres ne voient pas forcément. Mais il ne s’agit peut être que de sensibilité, ce qui n’est pas un gros mot !
Quelles sont les formes d'art qui ont votre faveur, vos références en matière de cinéma, de musique par exemple ?
Il y a donc le cinéma, forcément. Mais comme tout béotien, celui qui raconte des histoires ! Je préfère les films de Lelouch ou des frères Cohen à des prises de tête genre Bergman (rires), je vous avais bien prévenu pour la culture ! La musique aussi, parce que pour moi elle donne une couleur au présent et au passé : et là, à chacun son histoire ! Mais pour moi rien n’égale la littérature, le film se déroule dans votre tête… Et la musique des mots – chez certains auteurs - est incomparable.
Comment se passe votre collaboration avec le réalisateur Philippe Edouard ?
Il faudrait lui poser la question ! Bon, je suis un peu jaloux : ce type là est bourré de talent, mais ne l’écrivez pas, il va plus se sentir (rires). Ceci étant je suis dégouté quand je vois ses films, je crois que je vais laisser tomber la photo pour retourner pêcher le bar en Bretagne ! En plus ne le répétez pas, mais c’est un maniaque du boulot !
Votre collaboration est-elle un signe d'espoir pour Naomie ?
Même si au Congo l'espoir est principalement, comme vous le savez, dans toutes les églises, il nait également dans la vie quotidienne, celle remplie de bonne humeur comme on peut le voir dans Tchimbamba PN 242. Cet optimisme, sans trace aucune de résignation, est une force, qui consiste souvent à se contenter de peu en attendant les jours meilleurs. Comme le chante Naomie dans sa parcelle « Yaveh, j'ai des bananes » ! Je souhaite que le chemin de Naomie soit aussi un message d'espoir à toute la jeunesse Congolaise, c'est du reste un message valable pour chacun de nous, quelles que soient nos origines...
Comment se concrétise à ce jour ce parteneriat ?
Dans un premier temps SOCO va sortir un DVD Digipack à 1000 exemplaires qui va permettre d'avoir les premiers retours même si l'on sait que l'accueil du film lors de l'avant-première a été très positif. Cette sortie est accompagnée par la fabrication d'un débardeur « collector » pour quelques privilégiées avec un design signé par la graphiste Française Mayeule. Il n'y a pas de concept marchand, les Digipacks seront offerts par SOCO en fin d'année, les seuls exemplaires vendus le seront par Naomie à son seul bénéfice. Il y aura certainement des opérations spéciales que ce soit par exemple à la Librairie Payet ou encore auprès des chaines de radio ou télévisions. Cela fait partie des choses que nous allons étudier dans quelques jours au retour de Philippe Edouard à Pointe Noire. Par ailleurs, Une première projection est programmée à l'école Italienne Enrico Mattei et nous avons espoir de le projeter dans les Instituts Français Culturels à Pointe Noire et Brazzaville. Le chemin est encore long...
Par Hervé J. Henry.

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