Le football africain a beaucoup évolué, surtout en matière de fonctionnement et de gestion. Désormais, le marketing est roi pour renflouer les caisses, l’argent étant le nerf de la guerre. Ce filon, la Fécofoot (Fédération congolaise de football) ne l’exploite pas du tout, malheureusement, selon Olivier Denis Massé, directeur général adjoint de Havas média, qui a rendu publics, mercredi 26 novembre 2013, les résultats de son étude sur le fonctionnement de l’instance dirigeante du football congolais. Une étude commandée par le Ministère des sports.
Pour Olivier Denis Massé, la Fécofoot souffre de déficit d’image, dû au manque de communi-cation. A cela s’ajoute, le manque de partenaires pour financer le football congolais. Ces partenaires privés existent, pourtant, à travers le monde. Ils sont intéressés par tous les contenus produits dans le football, a-t-il fait savoir. Les fédérations qui ont corrigé ces manquements en tirent le bénéfice, aujourd’hui. Sponsors et partenaires privés se font plus nombreux à pousser leurs portes. «La plupart des fédérations comptent, en moyenne, quatre sponsors. Le Congo est l’un des rares pays en Afrique à ne pas en avoir», a déploré Olivier Denis Massé. Il a, pour cela, appelé les animateurs de la Fécofoot à soigner sa communication, en se dotant d’un site Internet, pour assurer la visibilité du football congolais et véhiculer une image de progrès, du futur et de construction. Pour attirer les éventuels sponsors.
Selon Olivier Massé, le football congolais possède tous les atouts pour drainer vers lui les opérateurs de téléphonie mobile, les équipementiers, les banquiers et autres sociétés de transfert d’argent, les constructeurs d’automobiles, les firmes de boissons, etc. Outre le passé qui plaide en sa faveur, l’A.C Léopards de Dolisie connait des années fastes, en cumulant des succès sur la scène africaine, de même les sélections nationales des jeunes enregistrent de bons résultats.
Au cours de son exposé, Olivier Denis Massé a suggéré à la Fécofoot de professionnaliser le championnat national d’élite 1, de revaloriser la Coupe du Congo et de mettre en place une gouvernance répondant aux exigences du football moderne. Elle a intérêt, également, à moderniser le logo des Diables-Rouges, l’équipe nationale, trouver un équipementier et se doter, entre autres, d’un siège moderne. Tout cela contribuera, à n’en point douter, à booster le football congolais.
Le ministre des sports et de l’éducation physique, Léon Alfred Opimbat, présent, n’est pas resté indifférent. Il a demandé à Olivier Denis-Massé de travailler ensemble avec la Fécofoot, en vue de l’aider à trouver les partenaires pour financer le football congolais et à se donner les moyens nécessaires pour le développement du football.
Enfin, il a invité les responsables de la Fécofoot à tirer profit des propositions faites par Olivier Denis-Massé.
Que va faire la Fécofoot? S’investir dans la politique de communication et déployer une vaste opération de marketing pour «se donner une image un peu plus moderne, un peu plus dynamique, un peu plus tournée vers le business», pour paraphraser Olivier Denis Massé.
Jean ZENGABIO.
Pour Olivier Denis Massé, la Fécofoot souffre de déficit d’image, dû au manque de communi-cation. A cela s’ajoute, le manque de partenaires pour financer le football congolais. Ces partenaires privés existent, pourtant, à travers le monde. Ils sont intéressés par tous les contenus produits dans le football, a-t-il fait savoir. Les fédérations qui ont corrigé ces manquements en tirent le bénéfice, aujourd’hui. Sponsors et partenaires privés se font plus nombreux à pousser leurs portes. «La plupart des fédérations comptent, en moyenne, quatre sponsors. Le Congo est l’un des rares pays en Afrique à ne pas en avoir», a déploré Olivier Denis Massé. Il a, pour cela, appelé les animateurs de la Fécofoot à soigner sa communication, en se dotant d’un site Internet, pour assurer la visibilité du football congolais et véhiculer une image de progrès, du futur et de construction. Pour attirer les éventuels sponsors.
Selon Olivier Massé, le football congolais possède tous les atouts pour drainer vers lui les opérateurs de téléphonie mobile, les équipementiers, les banquiers et autres sociétés de transfert d’argent, les constructeurs d’automobiles, les firmes de boissons, etc. Outre le passé qui plaide en sa faveur, l’A.C Léopards de Dolisie connait des années fastes, en cumulant des succès sur la scène africaine, de même les sélections nationales des jeunes enregistrent de bons résultats.
Au cours de son exposé, Olivier Denis Massé a suggéré à la Fécofoot de professionnaliser le championnat national d’élite 1, de revaloriser la Coupe du Congo et de mettre en place une gouvernance répondant aux exigences du football moderne. Elle a intérêt, également, à moderniser le logo des Diables-Rouges, l’équipe nationale, trouver un équipementier et se doter, entre autres, d’un siège moderne. Tout cela contribuera, à n’en point douter, à booster le football congolais.
Le ministre des sports et de l’éducation physique, Léon Alfred Opimbat, présent, n’est pas resté indifférent. Il a demandé à Olivier Denis-Massé de travailler ensemble avec la Fécofoot, en vue de l’aider à trouver les partenaires pour financer le football congolais et à se donner les moyens nécessaires pour le développement du football.
Enfin, il a invité les responsables de la Fécofoot à tirer profit des propositions faites par Olivier Denis-Massé.
Que va faire la Fécofoot? S’investir dans la politique de communication et déployer une vaste opération de marketing pour «se donner une image un peu plus moderne, un peu plus dynamique, un peu plus tournée vers le business», pour paraphraser Olivier Denis Massé.
Jean ZENGABIO.
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