Le marché du lycée Thomas Sankara, situé dans le sixième arrondissement de la ville-capitale, s’est transformé en un véritable bourbier, en cette saison des pluies. Vendeurs et vendeuses des denrées alimentaires se plaignent d’être obligés de vendre dans la boue, où ils cohabitent avec les immondices qui attirent les mouches, au risque de leur santé. Et cela en dépit des taxes auxquels ils sont assujettis: 5.000 francs Cfa, pour le stationnement de véhicule, 500 francs Cfa, pour les tenanciers des boucheries, 100 francs Cfa, pour les détaillants, etc. Pour les usagers de ce marché, il est temps que la mairie qui, semble-t-il, travaille à la salubrité de la ville, intervienne, pour qu’il devienne une oasis de propreté où il fera bon de vendre et acheter. C’est le même scenario dans d’autres marchés de la ville-capitale, notamment le marché Total de Bacongo. D’autres pensent que s’il n’y a pas de «député papa Noël», qui pourrait voler au secours de ces commerçants obligés de patauger dans la boue pour gagner leur vie?
www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars