L’édition du championnat national direct de football qui s’est achevée il y a un peu plus d’un mois est la treizième organisée par la Fécofoot sous cette formule. La première fut expérimentée en 1979. On en connaît le palmarès. On en a oublié sûrement les buteurs. Nous essayons de les retrouver. D’ores et déjà, le meilleur de l’édition 2013, en l’occurrence Rudy Guelord Bebhey-Ndey, 26 buts, a battu le record que détenait Didier Bonazebi, auteur de 24 buts, pour le compte de V.Club Mokanda, lors de la troisième édition, en 1981.
Lors de la toute première édition, un joueur se détache en relief, Joseph Wamba ‘’La José-Ecriture’’ (Diables-Noirs). Il marque 17 buts (1978-1979).
Wamba est détrôné, la saison suivante, par Jean-Jacques Ndomba ‘’Géomètre’’ (Etoile du Congo), qui ne lui arrive pas, néanmoins, à la cheville: 12 buts à son actif.
En 1980-1981, le V.Clubien Didier Bonazebi «Saviem» crève l’écran: 24 buts! Nouveau record.
Pourtant, Daniel Ebomoua, de Patronage Sainte-Anne, jure par tous les saints qu’il va relever le défi. Il ne s’arrête, finalement, qu’à 21 buts, en la saison 1981-1982.
La chute est vertigineuse, lors de l’édition 1982-19832: 14 buts, pour l’avant-centre Pascal Nsah, de Télesport, et l’ailier gauche Hervé Mandounou Magaga, d’Inter Club.
Il y a, toutefois, une légère remontée avec les 17 buts de l’Aiglon Ange Ngapy, en 1983-1984.
Mais, Ekiembolé, l’attaquant ex-zaïrois d’Etoile du Congo, fait mieux, en 1984-1985. Il a catapulté le ballon dans les filets 19 fois, soit 19 buts.
La saison 1985-1986 hisse l’avant centre de l’A.S Cheminots, Alain Poungui, auteur de 13 buts.
Le Stellien Ekiembolé revient au sommet du critérium des buteurs, en la saison 1986-1987, en ajoutant un petit but de plus que son prédécesseur: 14 buts.
On enregistre une rechute, en 1987-1988, avec les 9 buts de Jean-Paul Mongo, d’Inter Club.
Le sprint est dominé, lors de la 11ème édition (1988-1989), par Paul Victor Do Rego, l’ailier véloce du CARA: 13 buts.
Un jeune venu de Dolisie éclate, en 1989-1990. Il s’agit de Dinzebi, sous les couleurs de Patronage Sainte-Anne, auteur de 17 buts, au nez et à la barbe du Diablotin Auguste Bakana (16 buts).
En la saison 1990-1991, une autre étoile naît, en l’occurrence Aristide Amouzou. Avec l’Etoile du Congo, il caracole en tête du critérium des buteurs, avec 16 buts.
Le championnat national direct est mis entre parenthèses, entre 1992 et 2008. Il est remplacé par la formule de regroupement des équipes dans une ville choisie par la Fécofoot, au terme des championnats départementaux. On le relance, en 2008-2009, et c’est Eric Niemba de Diables-Noirs, auteur de 22 buts qui remporte la palme de meilleur canonnier.
Après deux saisons d’impasse, la Fécofoot renoue avec le championnat national direct. Qui voit, en la saison 2012-2013, Rudy Guelord Bebhey-Ndey battre le vieux record de Didier Bonazebi, avec 26 réalisations.
De Wamba ‘’La José-Ecriture’’ à Rudy Guelord Bebhey-Ndey, c’est tout le gotha des grands canonniers du championnat national direct du Congo. En attendant de découvrir celui qui marquera de son empreinte la prochaine édition.
Guy-Saturnin MAHOUNGOU
Lors de la toute première édition, un joueur se détache en relief, Joseph Wamba ‘’La José-Ecriture’’ (Diables-Noirs). Il marque 17 buts (1978-1979).
Wamba est détrôné, la saison suivante, par Jean-Jacques Ndomba ‘’Géomètre’’ (Etoile du Congo), qui ne lui arrive pas, néanmoins, à la cheville: 12 buts à son actif.
En 1980-1981, le V.Clubien Didier Bonazebi «Saviem» crève l’écran: 24 buts! Nouveau record.
Pourtant, Daniel Ebomoua, de Patronage Sainte-Anne, jure par tous les saints qu’il va relever le défi. Il ne s’arrête, finalement, qu’à 21 buts, en la saison 1981-1982.
La chute est vertigineuse, lors de l’édition 1982-19832: 14 buts, pour l’avant-centre Pascal Nsah, de Télesport, et l’ailier gauche Hervé Mandounou Magaga, d’Inter Club.
Il y a, toutefois, une légère remontée avec les 17 buts de l’Aiglon Ange Ngapy, en 1983-1984.
Mais, Ekiembolé, l’attaquant ex-zaïrois d’Etoile du Congo, fait mieux, en 1984-1985. Il a catapulté le ballon dans les filets 19 fois, soit 19 buts.
La saison 1985-1986 hisse l’avant centre de l’A.S Cheminots, Alain Poungui, auteur de 13 buts.
Le Stellien Ekiembolé revient au sommet du critérium des buteurs, en la saison 1986-1987, en ajoutant un petit but de plus que son prédécesseur: 14 buts.
On enregistre une rechute, en 1987-1988, avec les 9 buts de Jean-Paul Mongo, d’Inter Club.
Le sprint est dominé, lors de la 11ème édition (1988-1989), par Paul Victor Do Rego, l’ailier véloce du CARA: 13 buts.
Un jeune venu de Dolisie éclate, en 1989-1990. Il s’agit de Dinzebi, sous les couleurs de Patronage Sainte-Anne, auteur de 17 buts, au nez et à la barbe du Diablotin Auguste Bakana (16 buts).
En la saison 1990-1991, une autre étoile naît, en l’occurrence Aristide Amouzou. Avec l’Etoile du Congo, il caracole en tête du critérium des buteurs, avec 16 buts.
Le championnat national direct est mis entre parenthèses, entre 1992 et 2008. Il est remplacé par la formule de regroupement des équipes dans une ville choisie par la Fécofoot, au terme des championnats départementaux. On le relance, en 2008-2009, et c’est Eric Niemba de Diables-Noirs, auteur de 22 buts qui remporte la palme de meilleur canonnier.
Après deux saisons d’impasse, la Fécofoot renoue avec le championnat national direct. Qui voit, en la saison 2012-2013, Rudy Guelord Bebhey-Ndey battre le vieux record de Didier Bonazebi, avec 26 réalisations.
De Wamba ‘’La José-Ecriture’’ à Rudy Guelord Bebhey-Ndey, c’est tout le gotha des grands canonniers du championnat national direct du Congo. En attendant de découvrir celui qui marquera de son empreinte la prochaine édition.
Guy-Saturnin MAHOUNGOU
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