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Directeur de l’Espace culturel Yaro et du festival U’Sangu Ndji-Ndji, Pierre Claver Mabiala vient de prendre part à la septième édition du festival international NdjamVi, qui s’est déroulée à Ndjamena, la capitale du Tchad, du 20 au 28 novembre 2013. Subjugué par l’expérience qu’il a vécue au Tchad, dans l’interview qu’il nous accordée, il demande que le Ministère de la culture et des arts apporte un soutien au festival U’Sangu Ndji-Ndji.
Peut-on connaitre ce qu’on entend par festival NdjamVi?
C’est un festival international annuel de musique qui se passe à Ndjamena, au Tchad. Dans le cadre de la collaboration entre les deux festivals, Manassé, le directeur du festival NdjamVi, qui avait été invité par deux fois au festival U’Sangu Ndji-Ndji, m’a convié à prendre part à ce festival pour animer une séance de formation sur la gestion des groupes artistiques et, aussi, pour être président du jury. Entendu que ce festival a deux volets: le volet programmation simple et le volet concours pour les jeunes talents et les différents genres musicaux. C’est un grand festival avec plus de cinq mille spectateurs, chaque soirée. Ce festival bénéficie du soutien et de l’appui financier du gouvernement tchadien, par le biais du Ministère de la culture.
Quelles sont les leçons que vous avez tirées après ce festival?
La leçon à tirer, c’est qu’au Congo Brazzaville, nous sommes encore très en retard dans le cadre du soutien public aux activités et manifestations culturelles. J’étais à un festival organisé par les privés et dont l’Etat a reconnu le sens d’utilité publique. Il a donné les moyens financiers à un acteur privé. Le ministre était présent, et il a eu des échanges avec tous les artistes. Chose que je n’ai jamais vue dans mon pays. Du coup, j’étais fortement impressionné, parce qu’on ne peut pas me dire que le Tchad a plus de moyens financiers que le Congo. Mais avec peu, il essaie d’alimenter tous les secteurs de la vie sociale. Voilà la grande leçon que j’ai tirée après ce festival.
Est-ce qu’il y a eu beaucoup de pays participants?
Loin de citer tous les pays, je peux, simplement, vous dire qu’il y a eu la France, le Congo, notre pays, la R.C.A, le Cameroun, le Bénin, la Côte-d’Ivoire et le Tchad, pays hôte. La liste n’est pas exhaustive.
Auriez-vous à organiser une restitution des connaissances reçues dans votre espace culturel?
Je suis allé à Ndjamena, certes, pour donner et pour recevoir, mais je voudrais dire à notre Ministère, à travers cette interview, d’aider le festival U’Sangu Ndji-Ndji. Je vous fais une confidence, le budget du festival NdjamVi est de soixante millions, il y a eu plus de vingt-cinq millions de francs Cfa qui sont venus rien que du Ministère de la culture. Je ne parle pas des autres, c’est une véritable bouffée d’oxygène pour ce festival. Par contre, à U’Sangu Ndji-Ndji, on n’a jamais atteint les 5% de l’argent public. Je suis comme un élève qui est allé apprendre, mais qui n’a pas la possibilité de restituer ce que j’ai appris.
Auriez-vous un dernier mot?
Par rapport à la relation de partenariat que nous avons avec ce festival et aux contacts que nous avons tissés, là-bas, tant avec les pouvoirs publics qu’avec les acteurs privés du monde de la culture, nous avons décidé de faire du Tchad notre invité officiel lors de la dixième édition de U’Sangu Ndji-Ndji, prévue du 4 au 8 juin 2014, à Pointe-Noire. Nous espérons que nos autorités prendront cet exemple, parce que nous sommes pratiquement, les derniers dans, la sous-région.
Propos recueillis par Equateur Denis NGUIMBI
Peut-on connaitre ce qu’on entend par festival NdjamVi?
C’est un festival international annuel de musique qui se passe à Ndjamena, au Tchad. Dans le cadre de la collaboration entre les deux festivals, Manassé, le directeur du festival NdjamVi, qui avait été invité par deux fois au festival U’Sangu Ndji-Ndji, m’a convié à prendre part à ce festival pour animer une séance de formation sur la gestion des groupes artistiques et, aussi, pour être président du jury. Entendu que ce festival a deux volets: le volet programmation simple et le volet concours pour les jeunes talents et les différents genres musicaux. C’est un grand festival avec plus de cinq mille spectateurs, chaque soirée. Ce festival bénéficie du soutien et de l’appui financier du gouvernement tchadien, par le biais du Ministère de la culture.
Quelles sont les leçons que vous avez tirées après ce festival?
La leçon à tirer, c’est qu’au Congo Brazzaville, nous sommes encore très en retard dans le cadre du soutien public aux activités et manifestations culturelles. J’étais à un festival organisé par les privés et dont l’Etat a reconnu le sens d’utilité publique. Il a donné les moyens financiers à un acteur privé. Le ministre était présent, et il a eu des échanges avec tous les artistes. Chose que je n’ai jamais vue dans mon pays. Du coup, j’étais fortement impressionné, parce qu’on ne peut pas me dire que le Tchad a plus de moyens financiers que le Congo. Mais avec peu, il essaie d’alimenter tous les secteurs de la vie sociale. Voilà la grande leçon que j’ai tirée après ce festival.
Est-ce qu’il y a eu beaucoup de pays participants?
Loin de citer tous les pays, je peux, simplement, vous dire qu’il y a eu la France, le Congo, notre pays, la R.C.A, le Cameroun, le Bénin, la Côte-d’Ivoire et le Tchad, pays hôte. La liste n’est pas exhaustive.
Auriez-vous à organiser une restitution des connaissances reçues dans votre espace culturel?
Je suis allé à Ndjamena, certes, pour donner et pour recevoir, mais je voudrais dire à notre Ministère, à travers cette interview, d’aider le festival U’Sangu Ndji-Ndji. Je vous fais une confidence, le budget du festival NdjamVi est de soixante millions, il y a eu plus de vingt-cinq millions de francs Cfa qui sont venus rien que du Ministère de la culture. Je ne parle pas des autres, c’est une véritable bouffée d’oxygène pour ce festival. Par contre, à U’Sangu Ndji-Ndji, on n’a jamais atteint les 5% de l’argent public. Je suis comme un élève qui est allé apprendre, mais qui n’a pas la possibilité de restituer ce que j’ai appris.
Auriez-vous un dernier mot?
Par rapport à la relation de partenariat que nous avons avec ce festival et aux contacts que nous avons tissés, là-bas, tant avec les pouvoirs publics qu’avec les acteurs privés du monde de la culture, nous avons décidé de faire du Tchad notre invité officiel lors de la dixième édition de U’Sangu Ndji-Ndji, prévue du 4 au 8 juin 2014, à Pointe-Noire. Nous espérons que nos autorités prendront cet exemple, parce que nous sommes pratiquement, les derniers dans, la sous-région.
Propos recueillis par Equateur Denis NGUIMBI
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