Près de 800 Congolais résidant à Bangui en République centrafricaine (RCA) ont regagné Brazzaville ce 9 janvier 2014 à bord des avions affrétés par le gouvernement. Ces familles composées en majorité des jeunes, des enfants et des femmes sont arrivées à l’aéroport international Maya-Maya où un dispositif d’accueil a été mis en place par le gouvernement.
Elles ont foulé le sol congolais en début d’après-midi à bord des appareils de la compagnie privée Trans Air Congo (TAC) qui ont réalisé des navettes entre Brazzaville et Bangui. La première vague comptait quelque 167 personnes.
Après l’atterrissage, ces familles ont été conduites sous une tente où se trouvaient les services des ministères de l’action humanitaire et de la santé, de la police et de la gendarmerie nationales, ainsi que ceux de l’aviation civile. Elles ont été enregistrées et escortées vers le site de la Cité des 17 pour la remise des kits. Les malades ont été identifiés et aussitôt transférés vers les centres de santé pour des soins médicaux.
«Nous avons identifié dans la première vague une femme enceinte et deux enfants qui étaient malades. Nous les avons transférés à l’hôpital des armées Pierre Mobengo pour des soins», a expliqué un responsable du département de la santé sous couvert d’anonymat.
De son côté, le directeur départemental de l’action humanitaire de Brazzaville, Mathieu Mpassi, a précisé que ces personnes rapatriées ne seront pas placées dans des sites d’accueil.
«Nous organisons l’évacuation de nos compatriotes à Brazzaville. Une fois arrivés, nous les enregistrons et nous leur donnons un kit devant leur permettre de s’installer dans une famille d’accueil. Ces personnes ne seront pas placées dans un site d’accueil. Une délégation de l’action humanitaire s’était rendue à Bangui pour identifier des personnes désireuses de regagner leurs familles au Congo», a-t-il dit, ajoutant que le nombre des rapatriés pourrait atteindre 1000 personnes soit environ 150 familles.
La ville de Bangui connaît depuis le départ de l’ancien président François Bozizé une situation sécuritaire et humanitaire déplorable. Malgré la présence des éléments de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) et ceux de l’armée française, le climat demeure délétère.
«Les Séléka sont en train d’emmerder des gens à Bangui. Nous sommes contents que le gouvernement ait mis un avion à notre disposition pour rentrer au pays. L’insécurité règne à Bangui. Nous avons eu la chance de bénéficier de la protection de la MISCA», a expliqué Costand Moukouri qui s’est réjoui de rentrer au bercail.
Christian Brice Elion
Après l’atterrissage, ces familles ont été conduites sous une tente où se trouvaient les services des ministères de l’action humanitaire et de la santé, de la police et de la gendarmerie nationales, ainsi que ceux de l’aviation civile. Elles ont été enregistrées et escortées vers le site de la Cité des 17 pour la remise des kits. Les malades ont été identifiés et aussitôt transférés vers les centres de santé pour des soins médicaux.
«Nous avons identifié dans la première vague une femme enceinte et deux enfants qui étaient malades. Nous les avons transférés à l’hôpital des armées Pierre Mobengo pour des soins», a expliqué un responsable du département de la santé sous couvert d’anonymat.
De son côté, le directeur départemental de l’action humanitaire de Brazzaville, Mathieu Mpassi, a précisé que ces personnes rapatriées ne seront pas placées dans des sites d’accueil.
«Nous organisons l’évacuation de nos compatriotes à Brazzaville. Une fois arrivés, nous les enregistrons et nous leur donnons un kit devant leur permettre de s’installer dans une famille d’accueil. Ces personnes ne seront pas placées dans un site d’accueil. Une délégation de l’action humanitaire s’était rendue à Bangui pour identifier des personnes désireuses de regagner leurs familles au Congo», a-t-il dit, ajoutant que le nombre des rapatriés pourrait atteindre 1000 personnes soit environ 150 familles.
La ville de Bangui connaît depuis le départ de l’ancien président François Bozizé une situation sécuritaire et humanitaire déplorable. Malgré la présence des éléments de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) et ceux de l’armée française, le climat demeure délétère.
«Les Séléka sont en train d’emmerder des gens à Bangui. Nous sommes contents que le gouvernement ait mis un avion à notre disposition pour rentrer au pays. L’insécurité règne à Bangui. Nous avons eu la chance de bénéficier de la protection de la MISCA», a expliqué Costand Moukouri qui s’est réjoui de rentrer au bercail.
Christian Brice Elion
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