L’artiste musicien Pascal Phoba qui dénonce l’ingratitude de ses collègus explique que dans leur sphère ils sont considérés comme des ingrats et des moins sérieux à cause de leur très mauvaise façon de travailler.

Parolier de haute facture, Pascal Poba refait surface avec un nouvel album : « Pyramide renversée » qui sort bientôt sur le marché du disque congolais.
A cette occasion, l’artiste a accordé une interview au journal La Prospérité au cours de laquelle il a parlé de ses belles compositions qui ont contribué au succès musical de JB Mpiana, Werrason, Papa Wemba.
Auteur et compositeur des textes éducatifs et romantiques, il a fustigé, par contre, le comportement de ses collègues paroliers qui ont pollué l’univers musical en donnant aux musiciens des chansons remplies d’insanités.
Peut-on se faire une idée de votre parcours ?
J’ai débuté ma carrière musicale en 1981 dans le groupe « Les Fleurons », à Matonge. Puis, l’orchestre « Il fallait Kaka ».
Malheureusement, mes parents ne voulaient pas que je fasse la musique. Ils m’ont envoyé à Lubumbashi pour les études à l’université.
Arrivé sur place, je rencontrais encore d’autres amis qui jouaient déjà de la musique. Il y avait 2 groupes musicaux, Les « Kaspards » et Univa. Ils m’ont alors intéressé pour intégrer ces groupes basés à l’université.
Puis, j’étais sollicité de nouveau pour un autre orchestre de la cité dénommé «Collège Mosaïque». Après mes études, j’ai réalisé, avec ce dernier groupe, une tournée musicale en Tanzanie, au Kenya, en Zambie…
Hélas ! On n’a pas réalisé le disque. Des problèmes vont survenir à l’université de Lubumbashi, me contraignant de regagner Kinshasa où j’ai retrouvé des amis avec lesquels je bossais avant.
Ils ont sollicité mes services en demandant mes chansons. Ainsi, je commençais à céder mes chansons une à une.
Dans l’ensemble, j’étais très ému du résultat sur le terrain. Alors je me suis dit pourquoi ne pas aussi essayer moi-même.
C’est ainsi que j’ai tenté l’aventure, en réalisant mon premier album intitulé «Réflexion» qui s’est bien comporté sur le marché.
C’est donc grâce à ce disque que j’ai obtenu le prix de la « Révélation de l’année» en 1998 offert par l’ACMCO. Vers 2002, j’ai lancé mon 2ème album « Sucrée – salé » qui, malheureusement, a souffert de manque de promotion, parce que le producteur a été incarcéré en France juste après sa sortie sur le bac.
2002 à 2013 : 11 ans d’absence sur le terrain. Où étiez-vous ?
Dans les voyages. Après mes deux derniers albums, je me suis mis à réfléchir sur la suite de ma carrière. Faut-il toujours continuer à céder des chansons aux autres musiciens ? Est-ce que j’ai toujours une place dans la musique congolaise ?
Entre temps, j’amassais des conseils et des critiques de gens. Maintenant, j’ai eu la réponse. C’est ainsi que j’ai décidé de revenir sur scène avec un troisième album.
Quel est le profil d’un parolier ?
D’abord, il faut avoir de la matière grise. Un bagage consistant. Avoir des connaissances. Il faut apprendre. Avoir passé du temps sur les bancs de l’école. Ça peut être un don inné. On ne le devient pas par hasard. On peut avoir un don divin. Oui, mais, il faudra aussi ajouter l’intelligence qu’on ne peut acquérir qu’à l’école.
Quelle lecture faites-vous de la musique congolaise aujourd’hui sur le plan thématique ?
Voilà encore une des raisons qui m’a poussé à signer mon retour sur scène. Personnellement, je suis blessé d’écouter certaines chansons à la radio ou à la télévision.
Parfois, je me pose la question : Est-ce que les paroliers, que nous sommes, continuent toujours à réfléchir comme avant ou alors nous avons changé des méthodes d’écritures.
Existe-t-il aujourd’hui un style d’écriture qui paie mieux ou comment ? En tout cas, je me suis mis à ma place de parents, en me posant la question pourquoi produire des textes pleins d’insanités ? Curieusement, la société est muette
Les gens suivent et écoutent sans se gêner. Donc, il y a quelque chose d’anormale au Congo. Cette situation m’a beaucoup interpellé, en me poussant de reprendre mon stylo et mon cahier pour écrire de nouveaux textes pour corriger ce qu’on écoute actuellement sur le marché du disque.
Des chansons que j’écoute présentement ne m’enchantent pas. Je demanderai aux collègues paroliers de mettre un peu d’eau dans leur vin.
Vraiment, il y a des chansons qui ne méritent pas d’être diffusées à la radio. Parfois, je regrette lorsque les gens nous incriminent, nous mettant tous dans le même sac. Pourtant, je suis innocent.
L’opinion a toujours soutenu que la majeure partie de chansons ayant constitué « Feux de l’Amour », premier album en solo de JB Mpiana, a été écrite par vous. Est-ce que l’artiste est reconnaissant vis-à-vis de son parolier ?
L’ingratitude est relative. Dans le monde des artistes, nous sommes considérés comme des ingrats et des moins sérieux à cause de notre façon de travailler. Nous travaillons mal. C’est-à-dire, l’environnement auquel nous évoluons n’est pas bien cadré. Les artistes congolais ne connaissent pas leur valeur.
Souvent les clauses du départ ne sont pas bien définies lorsqu’on traite entre nous pour céder une chanson. Raison pour laquelle, on revient toujours à revendiquer le droit en dénonçant même le maigre montant que l’artiste vous a donné. C’est pourquoi, 90% de paroliers sont mal payés. Dire que JB Mpiana ou les autres sont ingrats, ça je ne sais pas. C’est selon l’éducation de chacun.
Certains leaders de la musique sont mes frères et amis. D’autres, je les ai vus grandir.
Ce qui est évident on ne reçoit pas ce qu’il faut après avoir vendu une chanson. Je ne trouve pas intéressant d’aller me plaindre en justice parce que l’environnement musical est malsain.
Pourquoi vous ne négociez pas avant de vendre la chanson ?
Tantôt, je négocie clairement, avec des promesses fermes pour certains. Avec d’autres, je signe même des documents sur papier. Mais, ce n’est pas dans notre culture de reconnaître la valeur de l’homme qui a écrit.
Parfois, la star vous promet de signaler votre nom comme auteur sur le disque mais à la sortie, rien de tel. Alors on se demande, faut-il aller accuser au parquet ou négocier à l’amiable ? Dans tous les cas, le musicien est musicien. Que voulez-vous ?
Quels sont les célèbres tubes que vous avez vendus à Koffi, JB Mpiana, Werrason ?
J’ai beaucoup donné. Les titres de certaines chansons commencent même à m’échapper. Souvent, je donne les textes et les musiciens changent les titres. Il n’est un secret pour personne.
Par exemple à JB Mpiana, j’ai donné « Omba », « Kinshasa », « Feux de l’amour », « Recto Verso », « Accapela » et tant d’autres.
Je continue à donner… Avec Werra, il y a « Chantal Swizerland », « Fleur d’amour », « Mutation »…
Et la génération montante, Ferré et Fally n’ont-ils recouru à votre expertise ?
Fally Ipupa, jusque-là non. J’ai eu l’occasion de collaborer avec Ferré Gola dans la chanson « Mercure ».
« Mirna » est un tube qui vous a propulsé sur la scène musicale. Que pensez-vous de la suite de votre carrière ?
Oui, c’est grâce à cette chanson que je suis connu aujourd’hui du public. Elle m’a ouvert des portes et m’a rendu célèbre à travers l’Afrique où j’ai beaucoup voyagé.
Cette composition a beaucoup convaincu et continue à convaincre jusqu’à présent. Les retombées de « Mirna » m’ont permis aujourd’hui d’avoir un peu de moyens pour réaliser mon 3ème album. Raison pour laquelle, je viens de reproduire la même chanson en remix dans l’actuel disque.
Cette fois-ci, elle sera accompagnée d’un clip vidéo.
Quel est le titre phare de votre prochain album ?
« Pyramide renversée ». Il contient 10 titres dont quatre chansons (remix) tirées de mes deux derniers albums et six nouveaux titres.
Quel est le message clé de ce disque ?
On reconnait la forme d’une pyramide par un sommet au dessus. Et les deux côtés triangulaires. Mais, maintenant c’est l’inverse ! Vous allez constater que dans le monde d’aujourd’hui, les hommes qui devraient être au dessus sont en bas.
On assiste à une inversion totale de valeurs dans la société. De même, les journalistes qui travaillent bien, sont mal rémunérés. Ils n’ont pas des moyens de déplacement.
Tandis que ceux qui sont incompétents, sont mieux et roulent carrosse.
Egalement, chez les artistes, ceux qui travaillent bien, n’ont pas du succès que ceux qui font du blabla.
Bref, je dénonce certaines inégalités dans la société à travers mes chansons. Vraiment, le public ne sera pas déçu.
Est-ce que Pascal Poba a encore une place dans l’arène musicale au Congo ?
Vraiment, j’ai une place de choix. D’ailleurs, c’est ce qui m’a encouragé de rentrer si vite avant même les festivités de fin d’année pour fêter avec le public. Je sais que la musique congolaise souffre de manque de producteurs, distributeurs, éditeurs sérieux.
Pas de marché, on vend difficilement nos CD. Les artistes se débrouillent eux-mêmes pour tout faire.
Néanmoins, Pascal Poba a sa place dans les cœurs des mélomanes. Mes chansons seront écoutées et consommées facilement par les amoureux de la bonne musique.
Les gens qui réfléchissent accepteront Pascal, parce qu’il n’y a pas des insanités dans mes chansons.
Qui est derrière vous ?
C’est Dieu ! Il m’a gardé pendant une année en studio pour réaliser cet album. Evidemment, derrière moi, il y a des personnes qui sont déçues d’écouter du n’importe quoi à la radio. Elles m’ont demandé de regagner la scène pour ne plus entendre des sottises.
A quand la sortie de « Pyramide renversée » ?
Je sais que pendant les fêtes, le public va danser du Pascal Poba. Il y aura déjà les CD et DVD sur le bac.
Présentement, l’ingénieur de sons Pitshou Budiongo, est en déplacement pour finaliser et mettre une dernière touche technique.
Bientôt, les Congolais seront servis avec un bon repas.
Propos recueillis par Jordache Diala/ La Prospérité
A cette occasion, l’artiste a accordé une interview au journal La Prospérité au cours de laquelle il a parlé de ses belles compositions qui ont contribué au succès musical de JB Mpiana, Werrason, Papa Wemba.
Auteur et compositeur des textes éducatifs et romantiques, il a fustigé, par contre, le comportement de ses collègues paroliers qui ont pollué l’univers musical en donnant aux musiciens des chansons remplies d’insanités.
Peut-on se faire une idée de votre parcours ?
J’ai débuté ma carrière musicale en 1981 dans le groupe « Les Fleurons », à Matonge. Puis, l’orchestre « Il fallait Kaka ».
Malheureusement, mes parents ne voulaient pas que je fasse la musique. Ils m’ont envoyé à Lubumbashi pour les études à l’université.
Arrivé sur place, je rencontrais encore d’autres amis qui jouaient déjà de la musique. Il y avait 2 groupes musicaux, Les « Kaspards » et Univa. Ils m’ont alors intéressé pour intégrer ces groupes basés à l’université.
Puis, j’étais sollicité de nouveau pour un autre orchestre de la cité dénommé «Collège Mosaïque». Après mes études, j’ai réalisé, avec ce dernier groupe, une tournée musicale en Tanzanie, au Kenya, en Zambie…
Hélas ! On n’a pas réalisé le disque. Des problèmes vont survenir à l’université de Lubumbashi, me contraignant de regagner Kinshasa où j’ai retrouvé des amis avec lesquels je bossais avant.
Ils ont sollicité mes services en demandant mes chansons. Ainsi, je commençais à céder mes chansons une à une.
Dans l’ensemble, j’étais très ému du résultat sur le terrain. Alors je me suis dit pourquoi ne pas aussi essayer moi-même.
C’est ainsi que j’ai tenté l’aventure, en réalisant mon premier album intitulé «Réflexion» qui s’est bien comporté sur le marché.
C’est donc grâce à ce disque que j’ai obtenu le prix de la « Révélation de l’année» en 1998 offert par l’ACMCO. Vers 2002, j’ai lancé mon 2ème album « Sucrée – salé » qui, malheureusement, a souffert de manque de promotion, parce que le producteur a été incarcéré en France juste après sa sortie sur le bac.
2002 à 2013 : 11 ans d’absence sur le terrain. Où étiez-vous ?
Dans les voyages. Après mes deux derniers albums, je me suis mis à réfléchir sur la suite de ma carrière. Faut-il toujours continuer à céder des chansons aux autres musiciens ? Est-ce que j’ai toujours une place dans la musique congolaise ?
Entre temps, j’amassais des conseils et des critiques de gens. Maintenant, j’ai eu la réponse. C’est ainsi que j’ai décidé de revenir sur scène avec un troisième album.
Quel est le profil d’un parolier ?
D’abord, il faut avoir de la matière grise. Un bagage consistant. Avoir des connaissances. Il faut apprendre. Avoir passé du temps sur les bancs de l’école. Ça peut être un don inné. On ne le devient pas par hasard. On peut avoir un don divin. Oui, mais, il faudra aussi ajouter l’intelligence qu’on ne peut acquérir qu’à l’école.
Quelle lecture faites-vous de la musique congolaise aujourd’hui sur le plan thématique ?
Voilà encore une des raisons qui m’a poussé à signer mon retour sur scène. Personnellement, je suis blessé d’écouter certaines chansons à la radio ou à la télévision.
Parfois, je me pose la question : Est-ce que les paroliers, que nous sommes, continuent toujours à réfléchir comme avant ou alors nous avons changé des méthodes d’écritures.
Existe-t-il aujourd’hui un style d’écriture qui paie mieux ou comment ? En tout cas, je me suis mis à ma place de parents, en me posant la question pourquoi produire des textes pleins d’insanités ? Curieusement, la société est muette
Les gens suivent et écoutent sans se gêner. Donc, il y a quelque chose d’anormale au Congo. Cette situation m’a beaucoup interpellé, en me poussant de reprendre mon stylo et mon cahier pour écrire de nouveaux textes pour corriger ce qu’on écoute actuellement sur le marché du disque.
Des chansons que j’écoute présentement ne m’enchantent pas. Je demanderai aux collègues paroliers de mettre un peu d’eau dans leur vin.
Vraiment, il y a des chansons qui ne méritent pas d’être diffusées à la radio. Parfois, je regrette lorsque les gens nous incriminent, nous mettant tous dans le même sac. Pourtant, je suis innocent.
L’opinion a toujours soutenu que la majeure partie de chansons ayant constitué « Feux de l’Amour », premier album en solo de JB Mpiana, a été écrite par vous. Est-ce que l’artiste est reconnaissant vis-à-vis de son parolier ?
L’ingratitude est relative. Dans le monde des artistes, nous sommes considérés comme des ingrats et des moins sérieux à cause de notre façon de travailler. Nous travaillons mal. C’est-à-dire, l’environnement auquel nous évoluons n’est pas bien cadré. Les artistes congolais ne connaissent pas leur valeur.
Souvent les clauses du départ ne sont pas bien définies lorsqu’on traite entre nous pour céder une chanson. Raison pour laquelle, on revient toujours à revendiquer le droit en dénonçant même le maigre montant que l’artiste vous a donné. C’est pourquoi, 90% de paroliers sont mal payés. Dire que JB Mpiana ou les autres sont ingrats, ça je ne sais pas. C’est selon l’éducation de chacun.
Certains leaders de la musique sont mes frères et amis. D’autres, je les ai vus grandir.
Ce qui est évident on ne reçoit pas ce qu’il faut après avoir vendu une chanson. Je ne trouve pas intéressant d’aller me plaindre en justice parce que l’environnement musical est malsain.
Pourquoi vous ne négociez pas avant de vendre la chanson ?
Tantôt, je négocie clairement, avec des promesses fermes pour certains. Avec d’autres, je signe même des documents sur papier. Mais, ce n’est pas dans notre culture de reconnaître la valeur de l’homme qui a écrit.
Parfois, la star vous promet de signaler votre nom comme auteur sur le disque mais à la sortie, rien de tel. Alors on se demande, faut-il aller accuser au parquet ou négocier à l’amiable ? Dans tous les cas, le musicien est musicien. Que voulez-vous ?
Quels sont les célèbres tubes que vous avez vendus à Koffi, JB Mpiana, Werrason ?
J’ai beaucoup donné. Les titres de certaines chansons commencent même à m’échapper. Souvent, je donne les textes et les musiciens changent les titres. Il n’est un secret pour personne.
Par exemple à JB Mpiana, j’ai donné « Omba », « Kinshasa », « Feux de l’amour », « Recto Verso », « Accapela » et tant d’autres.
Je continue à donner… Avec Werra, il y a « Chantal Swizerland », « Fleur d’amour », « Mutation »…
Et la génération montante, Ferré et Fally n’ont-ils recouru à votre expertise ?
Fally Ipupa, jusque-là non. J’ai eu l’occasion de collaborer avec Ferré Gola dans la chanson « Mercure ».
« Mirna » est un tube qui vous a propulsé sur la scène musicale. Que pensez-vous de la suite de votre carrière ?
Oui, c’est grâce à cette chanson que je suis connu aujourd’hui du public. Elle m’a ouvert des portes et m’a rendu célèbre à travers l’Afrique où j’ai beaucoup voyagé.
Cette composition a beaucoup convaincu et continue à convaincre jusqu’à présent. Les retombées de « Mirna » m’ont permis aujourd’hui d’avoir un peu de moyens pour réaliser mon 3ème album. Raison pour laquelle, je viens de reproduire la même chanson en remix dans l’actuel disque.
Cette fois-ci, elle sera accompagnée d’un clip vidéo.
Quel est le titre phare de votre prochain album ?
« Pyramide renversée ». Il contient 10 titres dont quatre chansons (remix) tirées de mes deux derniers albums et six nouveaux titres.
Quel est le message clé de ce disque ?
On reconnait la forme d’une pyramide par un sommet au dessus. Et les deux côtés triangulaires. Mais, maintenant c’est l’inverse ! Vous allez constater que dans le monde d’aujourd’hui, les hommes qui devraient être au dessus sont en bas.
On assiste à une inversion totale de valeurs dans la société. De même, les journalistes qui travaillent bien, sont mal rémunérés. Ils n’ont pas des moyens de déplacement.
Tandis que ceux qui sont incompétents, sont mieux et roulent carrosse.
Egalement, chez les artistes, ceux qui travaillent bien, n’ont pas du succès que ceux qui font du blabla.
Bref, je dénonce certaines inégalités dans la société à travers mes chansons. Vraiment, le public ne sera pas déçu.
Est-ce que Pascal Poba a encore une place dans l’arène musicale au Congo ?
Vraiment, j’ai une place de choix. D’ailleurs, c’est ce qui m’a encouragé de rentrer si vite avant même les festivités de fin d’année pour fêter avec le public. Je sais que la musique congolaise souffre de manque de producteurs, distributeurs, éditeurs sérieux.
Pas de marché, on vend difficilement nos CD. Les artistes se débrouillent eux-mêmes pour tout faire.
Néanmoins, Pascal Poba a sa place dans les cœurs des mélomanes. Mes chansons seront écoutées et consommées facilement par les amoureux de la bonne musique.
Les gens qui réfléchissent accepteront Pascal, parce qu’il n’y a pas des insanités dans mes chansons.
Qui est derrière vous ?
C’est Dieu ! Il m’a gardé pendant une année en studio pour réaliser cet album. Evidemment, derrière moi, il y a des personnes qui sont déçues d’écouter du n’importe quoi à la radio. Elles m’ont demandé de regagner la scène pour ne plus entendre des sottises.
A quand la sortie de « Pyramide renversée » ?
Je sais que pendant les fêtes, le public va danser du Pascal Poba. Il y aura déjà les CD et DVD sur le bac.
Présentement, l’ingénieur de sons Pitshou Budiongo, est en déplacement pour finaliser et mettre une dernière touche technique.
Bientôt, les Congolais seront servis avec un bon repas.
Propos recueillis par Jordache Diala/ La Prospérité
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