New York (Nations Unies), 12 fév (MAP) - La "partition de facto" de la République centrafricaine est un "risque avéré" en raison de la dégradation de la situation dans ce pays, a averti, mardi à New York, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
"En République centrafricaine (RCA), la situation continue de se dégrader. Les Musulmans et les Chrétiens s'entretuent. La brutalité sectaire est en train de changer la démographie du pays. La partition de facto de la RCA est un risque avéré", a mis en garde le Secrétaire général qui s'adressait à un groupe de journalistes.
Il a regretté que la réaction internationale ne "soit pas à la mesure de la gravité" de la situation, appelant à "faire plus pour prévenir de nouvelles atrocités, protéger les civils, et rétablir l'ordre et la loi", en plus de "fournir une assistance humanitaire et maintenir l'unité du pays".
Pour lui, la "réponse internationale doit être robuste - avec un déploiement d'une force crédible".
M. Ban a indiqué qu'il allait discuter de nouveau le soir même avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, après des conversations téléphoniques dans la matinée avec la Présidente de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, et la Présidente de la République centrafricaine, Catherine Samba-Panza, sur la situation dans le pays.
Lundi soir, le chef de l'ONU avait évoqué avec M. Fabius la situation en République centrafricaine et la nécessité d'une action internationale suffisamment vigoureuse pour faire cesser la violence et prévenir davantage d'atrocités, rappelle-t-on.
A cet égard, il a demandé ce qui pourrait être fait pour accroître le soutien à la Mission internationale sous conduite africaine (MISCA), pour accélérer le déploiement des troupes de l'Union européenne et s'il était possible d'envisager des troupes supplémentaires.
Lors de sa rencontre avec le groupe de journalistes, Le Secrétaire général a également indiqué que le Sous-Sécrétaire général aux opérations de maintien de la paix, Edmond Mulet, se rendrait en RCA cette semaine pour consulter les représentants de l'Union africaine sur la possible transformation de la MISCA en opération de maintien de la paix des Nations Unies.
"Même si cette transformation semble de plus en plus nécessaire, cela prendra du temps à mettre en place", a dit M. Ban.
"En République centrafricaine (RCA), la situation continue de se dégrader. Les Musulmans et les Chrétiens s'entretuent. La brutalité sectaire est en train de changer la démographie du pays. La partition de facto de la RCA est un risque avéré", a mis en garde le Secrétaire général qui s'adressait à un groupe de journalistes.
Il a regretté que la réaction internationale ne "soit pas à la mesure de la gravité" de la situation, appelant à "faire plus pour prévenir de nouvelles atrocités, protéger les civils, et rétablir l'ordre et la loi", en plus de "fournir une assistance humanitaire et maintenir l'unité du pays".
Pour lui, la "réponse internationale doit être robuste - avec un déploiement d'une force crédible".
M. Ban a indiqué qu'il allait discuter de nouveau le soir même avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, après des conversations téléphoniques dans la matinée avec la Présidente de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, et la Présidente de la République centrafricaine, Catherine Samba-Panza, sur la situation dans le pays.
Lundi soir, le chef de l'ONU avait évoqué avec M. Fabius la situation en République centrafricaine et la nécessité d'une action internationale suffisamment vigoureuse pour faire cesser la violence et prévenir davantage d'atrocités, rappelle-t-on.
A cet égard, il a demandé ce qui pourrait être fait pour accroître le soutien à la Mission internationale sous conduite africaine (MISCA), pour accélérer le déploiement des troupes de l'Union européenne et s'il était possible d'envisager des troupes supplémentaires.
Lors de sa rencontre avec le groupe de journalistes, Le Secrétaire général a également indiqué que le Sous-Sécrétaire général aux opérations de maintien de la paix, Edmond Mulet, se rendrait en RCA cette semaine pour consulter les représentants de l'Union africaine sur la possible transformation de la MISCA en opération de maintien de la paix des Nations Unies.
"Même si cette transformation semble de plus en plus nécessaire, cela prendra du temps à mettre en place", a dit M. Ban.
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