Le report de ce concert a été annoncé par les producteurs de l'événement, Jean Rufin Omboumbou et Serge Mayembo, qui avaient à leurs côtés, le représentant de la conseillère à la Culture et aux Arts du chef de l’État, Pascal Lis, le président de l’Union des musiciens Congolais (UMC), Rufin Bouka, et Fredy Kébano, le 19 février dernier à l’hôtel Saphir.
![Musique : énième report du concert d’Extra Musica à Brazzaville]( "Musique : énième report du concert d’Extra Musica à Brazzaville")
Le report de ce concert toujours attendu mais jamais organisé s’explique par des raisons de commodité et de concordance, sans oublier les raisons sécuritaires. Car depuis le concert de Pointe-Noire, sinon peu avant, les différentes parties n’avaient pas du tout accordé leurs violons. Pour mémoire, Roga-Roga, l’une des pièces maîtresses de ce concert, avait demandé à l'organisation de recadrer les choses avant d’aller au concert de Brazzaville. Apparemment, rien n'avait été fait. Dès lors, on pouvait s’attendre à ce que des problèmes de toute nature se posent, empêchant la tenue du concert. C’est ce qui s’est passé. Et le concert a de nouveau été repoussé.
En effet, c’est à 72 heures de l’événement que les producteurs du concert ont annoncé à la presse le report de l’événement tant attendu des mélomanes de Brazzaville. Bien avant le point de presse, une réunion a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de la Culture et des Arts, Célestin Akoulafoua, regroupant les organisateurs du concert, le représentant de la conseillère à la Culture et aux Arts du chef de l’État, le bureau de l’UMC, les représentants du groupe Extra Musica Zangul, dont son président Roga-Roga Missile.
À l’issue de la réunion, Jean Rufin Omboumbou a fait le point auprès de la presse. « Nous nous sommes concertés au niveau du ministère de la Culture et avons décidé que pour des raisons de commodité et de concordance de calendrier des uns et des autres, nous serons obligés de reporter le concert de Brazzaville qui était prévu le 22 février. L’événement ayant pris un peu d'ampleur, certaines autorités qui devraient participer à l’événement, ne sont pas disponibles le 22 falors qu'elles tiennent à prendre part à l’événement. Nous avons donc eu cette concertation », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter : « C’est de commun accord avec le représentant de la conseillère à la Culture et aux Arts du président de la République, le cabinet du ministre de la Culture et des Arts, le bureau de l’UMC et les producteurs, que nous avons décidé de reporter l’événement au 22 mars, de façon à ce que la fête soit totale, digne de l’événement que la population congolaise attend. »
Toutefois, Jean Rufin Omboumbou a précisé que si la présidence intervient c’est parce que les indicateurs de sécurité en leur possession révèlent la tendance à l’affrontement entre les fanatiques. Et de conclure : « Pour la simple raison que l’autre partie des fanatiques d’Extra Musica interprètent la situation de Pointe-Noire comme une humiliation pour leur vedette et veulent par conséquent se venger sur les autres vedettes qui seront là. C'est pourquoi on a pensé qu’il fallait reporter le concert pour garantir la quiétude, la paix. »
Notons que ce 20 février, le cabinet ministériel, le représentant du cabinet du chef de l’État, la présidence de l’UMC, discuteront avec les anciens sociétaires d’Extra Musica, ceci pour bien s’accorder avant d’aller à ce concert dit de la paix et de l’unité nationale.
Bruno Okokana
En effet, c’est à 72 heures de l’événement que les producteurs du concert ont annoncé à la presse le report de l’événement tant attendu des mélomanes de Brazzaville. Bien avant le point de presse, une réunion a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de la Culture et des Arts, Célestin Akoulafoua, regroupant les organisateurs du concert, le représentant de la conseillère à la Culture et aux Arts du chef de l’État, le bureau de l’UMC, les représentants du groupe Extra Musica Zangul, dont son président Roga-Roga Missile.
À l’issue de la réunion, Jean Rufin Omboumbou a fait le point auprès de la presse. « Nous nous sommes concertés au niveau du ministère de la Culture et avons décidé que pour des raisons de commodité et de concordance de calendrier des uns et des autres, nous serons obligés de reporter le concert de Brazzaville qui était prévu le 22 février. L’événement ayant pris un peu d'ampleur, certaines autorités qui devraient participer à l’événement, ne sont pas disponibles le 22 falors qu'elles tiennent à prendre part à l’événement. Nous avons donc eu cette concertation », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter : « C’est de commun accord avec le représentant de la conseillère à la Culture et aux Arts du président de la République, le cabinet du ministre de la Culture et des Arts, le bureau de l’UMC et les producteurs, que nous avons décidé de reporter l’événement au 22 mars, de façon à ce que la fête soit totale, digne de l’événement que la population congolaise attend. »
Toutefois, Jean Rufin Omboumbou a précisé que si la présidence intervient c’est parce que les indicateurs de sécurité en leur possession révèlent la tendance à l’affrontement entre les fanatiques. Et de conclure : « Pour la simple raison que l’autre partie des fanatiques d’Extra Musica interprètent la situation de Pointe-Noire comme une humiliation pour leur vedette et veulent par conséquent se venger sur les autres vedettes qui seront là. C'est pourquoi on a pensé qu’il fallait reporter le concert pour garantir la quiétude, la paix. »
Notons que ce 20 février, le cabinet ministériel, le représentant du cabinet du chef de l’État, la présidence de l’UMC, discuteront avec les anciens sociétaires d’Extra Musica, ceci pour bien s’accorder avant d’aller à ce concert dit de la paix et de l’unité nationale.
Bruno Okokana
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