
Deux présumés malfrats sont tombés, récemment, dans les mailles du filet de la police. Il s’agit de Manuel Mukenzi, ressortissant, angolais et Samuel Milandou, alias Milos, militaire déserteur évoluant à la garde républicaine. Ils leurs est reproché le trafic de cocaïne (stupéfiants), à l’aéroport de Pointe-Noire, pour le premier, et la détention illégale d’armes de guerre avec munitions et vente de chanvre, pour le second. Ils ont été présentés à la presse, vendredi 23 novembre 2012, dans les locaux de la direction de la police judiciaire, à Brazzaville, par le colonel Jean-Roger Kouni Okogna, directeur central de la police judiciaire, avant de les conduire, dans quelques jours, auprès du procureur de la République.
Interpellé, le 18 novembre dernier, par les services de police, pour avoir transporté la cocaïne de l’Afrique du Sud jusqu’au Congo, Manuel Mukenzi a expliqué son mode opératoire, dans le trafic de drogue. «J’ai été commis à cette tâche par deux tierces personnes, pour épurer une dette. Je suis parti de Luanda pour Johannesburg, avant d’atterrir à Sao Paolo, au Brésil, où une personne m’attendait à l’aéroport. Ce dernier m’a conduit dans un hôtel et m’a dit que nous ne nous reverrons que deux jours avant que je ne reparte. Peu après, il m’a demandé d’avaler toutes les capsules que je détenais et de n’en laisser aucun, sinon je devrais avoir des problèmes. Malgré mes inquiétudes, il m’a demandé, avec insistance, de le faire, afin que je puisse avoir de l’argent. A mon arrivée en Afrique du Sud, j’ai été contrôlé et mon passeport a été visé, sans que rien ne soit décelé. Et quand je suis arrivé à Pointe-Noire, je souffrais tant, je me suis rendu dans les toilettes où j’ai pu libérer quelques capsules», a-t-il dit.
Impeccablement habillé en uniforme militaire de la garde républicaine, avec son béret violet, Samuel Milandou, dit «Milos», caporal-chef et déserteur de ce corps, vendeur de chanvre, a été arrêté à son domicile, à Mbouono, dans le 8ème arrondissement, Madibou, à Brazzaville. «Il y a très longtemps que j’ai commencé à vendre le chanvre. C’est un moyen de vivre. Ce chanvre provient des villages du Nord du pays et du Pool. Nos fournisseurs sont des personnes de ces villages et nos points de rencontre sont connus. Le chanvre en provenance du Pool «atterrit» au marché Bourreau et à Thomas Sankara, pour la partie Nord. Nous achetons le panier entre 35.000 et 40.000 francs. Quand nous revendons, nous pouvons faire un bénéfice de 55.000 ou 60.000 francs», a-t-il expliqué. Selon lui, il y a des fumoirs de chanvre même au centre-ville, dans certains «ngandas».
«Milos», qui a été interpellé, le 20 novembre, justifié la détention d’armes de guerre, comme moyen d’assurer sa sécurité et celle de son quartier. Il s’agit de deux P.m.a.k, d’un P.a et de quatre chargeurs garnis et deux chargeurs vides qu’il aurait eus pendant la guerre et une cantine contenant du chanvre indien.
Signalons que selon le colonel Jean-Roger Kouni Okogna, les deux interpellations sont les cas les plus saillants de l’action de la police judiciaire, au mois de novembre 2012. Le directeur central de la police judiciaire a appelé la population, à signaler à la police, les cas de criminalité, pour préserver la sécurité publique. «Depuis un certain temps, nous sommes confrontés à un phénomène dit Kuluna, et la majorité de ces jeunes est constitué de ceux qui prennent des substances psychotropes. Leur action est, pour la plupart du temps, commandée par l’effet de drogue», a-t-il dit.
A. P. MASSAMBA
Interpellé, le 18 novembre dernier, par les services de police, pour avoir transporté la cocaïne de l’Afrique du Sud jusqu’au Congo, Manuel Mukenzi a expliqué son mode opératoire, dans le trafic de drogue. «J’ai été commis à cette tâche par deux tierces personnes, pour épurer une dette. Je suis parti de Luanda pour Johannesburg, avant d’atterrir à Sao Paolo, au Brésil, où une personne m’attendait à l’aéroport. Ce dernier m’a conduit dans un hôtel et m’a dit que nous ne nous reverrons que deux jours avant que je ne reparte. Peu après, il m’a demandé d’avaler toutes les capsules que je détenais et de n’en laisser aucun, sinon je devrais avoir des problèmes. Malgré mes inquiétudes, il m’a demandé, avec insistance, de le faire, afin que je puisse avoir de l’argent. A mon arrivée en Afrique du Sud, j’ai été contrôlé et mon passeport a été visé, sans que rien ne soit décelé. Et quand je suis arrivé à Pointe-Noire, je souffrais tant, je me suis rendu dans les toilettes où j’ai pu libérer quelques capsules», a-t-il dit.
Impeccablement habillé en uniforme militaire de la garde républicaine, avec son béret violet, Samuel Milandou, dit «Milos», caporal-chef et déserteur de ce corps, vendeur de chanvre, a été arrêté à son domicile, à Mbouono, dans le 8ème arrondissement, Madibou, à Brazzaville. «Il y a très longtemps que j’ai commencé à vendre le chanvre. C’est un moyen de vivre. Ce chanvre provient des villages du Nord du pays et du Pool. Nos fournisseurs sont des personnes de ces villages et nos points de rencontre sont connus. Le chanvre en provenance du Pool «atterrit» au marché Bourreau et à Thomas Sankara, pour la partie Nord. Nous achetons le panier entre 35.000 et 40.000 francs. Quand nous revendons, nous pouvons faire un bénéfice de 55.000 ou 60.000 francs», a-t-il expliqué. Selon lui, il y a des fumoirs de chanvre même au centre-ville, dans certains «ngandas».
«Milos», qui a été interpellé, le 20 novembre, justifié la détention d’armes de guerre, comme moyen d’assurer sa sécurité et celle de son quartier. Il s’agit de deux P.m.a.k, d’un P.a et de quatre chargeurs garnis et deux chargeurs vides qu’il aurait eus pendant la guerre et une cantine contenant du chanvre indien.
Signalons que selon le colonel Jean-Roger Kouni Okogna, les deux interpellations sont les cas les plus saillants de l’action de la police judiciaire, au mois de novembre 2012. Le directeur central de la police judiciaire a appelé la population, à signaler à la police, les cas de criminalité, pour préserver la sécurité publique. «Depuis un certain temps, nous sommes confrontés à un phénomène dit Kuluna, et la majorité de ces jeunes est constitué de ceux qui prennent des substances psychotropes. Leur action est, pour la plupart du temps, commandée par l’effet de drogue», a-t-il dit.
A. P. MASSAMBA
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