L’information est passée inaperçue. Décédé le 2 avril 2012 et inhumé le 13 avril de la même année, au cimetière privé de Ouayako, dans la banlieue sud de Brazzaville, l’artiste musicien Antoine Moundanda, alias Vieux Mound, repose, désormais, à Massembo Loubaki, ex-Brusseau, un village situé sur le C.f.c.o (Chemin de fer Congo Océan), dans le district de Kinkala (département du Pool).
![Musique : Antoine Moundanda réinhumé à Massembo Loubaki]( "Musique : Antoine Moundanda réinhumé à Massembo Loubaki")
Les restes mortels de celui qui, en 1955, s’était vu décerner le Prix Osborne Unesco (pour avoir introduit la sanza dans la musique moderne et aussi de l’avoir améliorée, en passant de 9 à 22 lames) ont été exhumés, le 13 septembre 2013, puis réinhumés, le 15 septembre 2013, dans son village natal. La cérémonie s’est déroulée dans la stricte intimité.
Selon certains de ses parents, l’inhumation d’Antoine Moundanda, à Massembo Loubaki, est une volonté qu’il avait toujours exprimée, de son vivant. Elle serait aussi le résultat des frustrations de ses parents, suite à l’indifférence affichée par les pouvoirs publics, lors des obsèques de ce grand musicien, qui a marqué l’histoire du Congo, à travers plusieurs chansons comme «Nsangu za ya Kopa», «Baouidi», «Kiye-nguélé» et «Mabélé ya Paulo». «Vieux Moundanda est parti un peu dans l’anonymat, c’est dommage, par rapport aux amis musiciens décédés avant lui comme Essous, Nino Malapet et Rapha Boundzeki. Et pourtant, Vieux Moundanda a été leur ancêtre dans la musique, il a été le premier musicien à avoir enregistré sur disque vinyle avec les éditions Ngoma, à Léopoldville (actuelle Kinshasa). C’est un musicien de la trempe de Paul Kamba et Wendo Kolosoy. Alors partir comme cela, franchement, je crois que c’est un peu regrettable. Je crois que nous devons jouer à l’équilibre lorsqu’on a plusieurs enfants dans une parcelle, le traitement doit être le même pour les enfants et là j’interpelle le gouvernement», avait, par exemple, déploré le chanteur Philippe Sita, le jour de l’inhumation du chanteur.
P.B.
Selon certains de ses parents, l’inhumation d’Antoine Moundanda, à Massembo Loubaki, est une volonté qu’il avait toujours exprimée, de son vivant. Elle serait aussi le résultat des frustrations de ses parents, suite à l’indifférence affichée par les pouvoirs publics, lors des obsèques de ce grand musicien, qui a marqué l’histoire du Congo, à travers plusieurs chansons comme «Nsangu za ya Kopa», «Baouidi», «Kiye-nguélé» et «Mabélé ya Paulo». «Vieux Moundanda est parti un peu dans l’anonymat, c’est dommage, par rapport aux amis musiciens décédés avant lui comme Essous, Nino Malapet et Rapha Boundzeki. Et pourtant, Vieux Moundanda a été leur ancêtre dans la musique, il a été le premier musicien à avoir enregistré sur disque vinyle avec les éditions Ngoma, à Léopoldville (actuelle Kinshasa). C’est un musicien de la trempe de Paul Kamba et Wendo Kolosoy. Alors partir comme cela, franchement, je crois que c’est un peu regrettable. Je crois que nous devons jouer à l’équilibre lorsqu’on a plusieurs enfants dans une parcelle, le traitement doit être le même pour les enfants et là j’interpelle le gouvernement», avait, par exemple, déploré le chanteur Philippe Sita, le jour de l’inhumation du chanteur.
P.B.
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