Dans le cadre du soutien au processus de transition en RCA, il avait été convenu, lors de la réunion des donateurs d’Addis-Abeba en février dernier, au niveau des 10 pays membres de la zone Ceeac d’apporter chacun 10 millions de dollars. Le Congo-Brazzaville, qui soutient budgétairement la RCA depuis un moment, vient de débloquer par le biais de la Banque centrale (BEAC) une somme de 5 milliards de f CFA en termes d’appui budgétaire. Un soutien qui divise.
Dès l’annonce du déblocage de fonds du Congo, la BEAC a été saisie, à la fois, par le gouvernement centrafricain et par la mission internationale en charge de maintenir la paix et la sécurité en RCA (Misca) pour rentrer en possession de cette allocation. Cette situation a embarrassé fortement les responsables des services des opérations de la banque centrale des États d’Afrique centrale mardi, mercredi et jeudi passé. C’est dans cette optique que le ministre des Finances du Congo-Brazzaville, Gilbert Ondogo, ordonnateur du déblocage de cet appui, a été saisi tant par la banque centrale que par le gouvernement de la RCA puis les responsables de la Misca pour tenter d’apporter de plus amples informations concernant l’opération financière ordonnée par le Congo en destination de la RCA où il y aurait deux bénéficiaires qui sembleraient attendre le même appui financier. En effet, assailli par plusieurs coups de fil entre Brazzaville, Bangui et Yaoundé, le ministre des Finances du Congo, Gilbert Ondogo, a dû saisir le directeur du cabinet du président Sassou Firmain Ayéssa, pour connaître le destinataire principal. Ce dernier aussi embarrassé a dû solliciter l’arbitrage du président Sassou.
C’est dans la matinée de mercredi, qui plus est, que les choses sont rentrées dans l’ordre, car le ministre des Finances qui venait de s’entretenir avec le Premier ministre de transition du gouvernement centrafricain, André Nzapayeké, pour lui préciser que les 5 milliards de francs CFA étaient destinés au gouvernement centrafricain comme un appui budgétaire pour permettre au gouvernement de André Nzapayeké de payer les salaires et les bourses des étudiants de Centrafricains qui menaçaient de descendre dans la rue pour manifester contre le non-paiement de leurs bourses depuis plusieurs mois.
Cet imbroglio financier a eu pour source une incompréhension due au fait que, lors de la réunion des donateurs sur la Centrafrique, le président Sassou avait parlé au nom des 10 pays membres de la Ceeac. Ce dernier avait annoncé au nom de la communauté une contribution de 100 millions de $ à raison de 10 millions de $ apportés par chaque État membre de la Ceeac. Les fonds réunis dans ce cadre étaient destinés à la Mission de soutien en Centrafrique (Misca). C’est précisément cette phrase qui crée l’imbroglio décrit ci-dessus.
PAR R. F.
C’est dans la matinée de mercredi, qui plus est, que les choses sont rentrées dans l’ordre, car le ministre des Finances qui venait de s’entretenir avec le Premier ministre de transition du gouvernement centrafricain, André Nzapayeké, pour lui préciser que les 5 milliards de francs CFA étaient destinés au gouvernement centrafricain comme un appui budgétaire pour permettre au gouvernement de André Nzapayeké de payer les salaires et les bourses des étudiants de Centrafricains qui menaçaient de descendre dans la rue pour manifester contre le non-paiement de leurs bourses depuis plusieurs mois.
Cet imbroglio financier a eu pour source une incompréhension due au fait que, lors de la réunion des donateurs sur la Centrafrique, le président Sassou avait parlé au nom des 10 pays membres de la Ceeac. Ce dernier avait annoncé au nom de la communauté une contribution de 100 millions de $ à raison de 10 millions de $ apportés par chaque État membre de la Ceeac. Les fonds réunis dans ce cadre étaient destinés à la Mission de soutien en Centrafrique (Misca). C’est précisément cette phrase qui crée l’imbroglio décrit ci-dessus.
PAR R. F.
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