Brazzaville, (Starducongo.com) - Ministre délégué chargé des Zones spéciales économiques, Alain Akouala Atipault est sans doute le responsable politique congolais le plus proche du mouvement de la SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes) dont il évoque la genèse avec une aisance déconcertante.
«C’est le seul parti politique national où tout le monde se retrouve, toutes tendances confondues »

« Je ne suis pas un leader de la Sape et je n’ai pas la prétention de parler à titre personnel de ce mouvement. La seule chose que je puisse vous dire, c’est un phénomène qui est en nous (dnr, Congolais) depuis la nuit des temps; il est ancré dans nos gènes et nos cultures », confia-t-il dans un entretien à l’émission « Oui la vérité blesse » de Mazza TV.
Pas étonnant si ce fils d’une mère couturière, « maman Pauline », happé tôt par le milieu du textile et l’habillement, défend non sans sérénité ce mouvement.
« Ma défunte maman était une grande couturière, nous avons grandi grâce à sa couture. Quand je me suis retrouvé en France pour faire mes études, j'ai été engagé comme directeur commercial dans une usine de textile qui faisait ce qu’on appelle la maille fantaisie », poursuit-il. C’est alors qu’il travaille sur diverses collections, découvre les grandes distributions françaises et fait de l’exportation notamment en Belgique, aux Etats-Unis et en Australie.
C’est donc en connaissance de cause, que l’ancien ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement se rapproche de ce mouvement qu’il a suivi depuis son jeune âge et qu’il défend avec conviction ceux et celles qui le perpétuent.
« Certains le considèrent comme un mouvement de marginaux, de personnes asociales. Ce n’est pas vrai; il y a parmi eux des gens qui ont fait des études, qui ont des boutiques et un projet économique », rassure-t-il.
Pour Alain Akouala, ce « mouvement symbolise le vivre ensemble. Quand on est là, on ne sait pas qui est du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’ouest. C’est le seul parti politique national où tout le monde se retrouve, toutes tendances confondues », apprécie-t-il. Ce qui est une bonne chose d’« autant plus qu’en Afrique, pour l’instant, la construction démocratique pousse malheureusement les acteurs politiques, qui n’ont pas de perspectives à présenter, à s’appuyer sur des bases ethniques ».
« Nous avons en nous une capacité de jouer avec les couleurs, une certaine touche qui, aujourd’hui, peut faire l’objet d’une exploitation économique et industrielle », estime le ministre.
Soulignant la place que peut jouer ce mouvement dans le processus d’industrialisation du Congo, voulu par le président Sassou Nguesso, il poursuit : « Une activité de textile est prévue dans les études de faisabilité qui ont été faites».
Mais alors comment s’est fait le rapprochement avec les sapeurs ?
Devenu ministre de la Communication, après une période difficile de notre histoire, Alain Akouala est invité par des sapeurs à assister à une élection au Mémorial Savorgnon de Brazza. « Je m’y rends tout simplement parce que ça me rappelle mon enfance. C’est de là que le mouvement est parti», se souvient-il.
Martin Kam.
redaction@starducongo.com
Pas étonnant si ce fils d’une mère couturière, « maman Pauline », happé tôt par le milieu du textile et l’habillement, défend non sans sérénité ce mouvement.
« Ma défunte maman était une grande couturière, nous avons grandi grâce à sa couture. Quand je me suis retrouvé en France pour faire mes études, j'ai été engagé comme directeur commercial dans une usine de textile qui faisait ce qu’on appelle la maille fantaisie », poursuit-il. C’est alors qu’il travaille sur diverses collections, découvre les grandes distributions françaises et fait de l’exportation notamment en Belgique, aux Etats-Unis et en Australie.
C’est donc en connaissance de cause, que l’ancien ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement se rapproche de ce mouvement qu’il a suivi depuis son jeune âge et qu’il défend avec conviction ceux et celles qui le perpétuent.
« Certains le considèrent comme un mouvement de marginaux, de personnes asociales. Ce n’est pas vrai; il y a parmi eux des gens qui ont fait des études, qui ont des boutiques et un projet économique », rassure-t-il.
Pour Alain Akouala, ce « mouvement symbolise le vivre ensemble. Quand on est là, on ne sait pas qui est du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’ouest. C’est le seul parti politique national où tout le monde se retrouve, toutes tendances confondues », apprécie-t-il. Ce qui est une bonne chose d’« autant plus qu’en Afrique, pour l’instant, la construction démocratique pousse malheureusement les acteurs politiques, qui n’ont pas de perspectives à présenter, à s’appuyer sur des bases ethniques ».
« Nous avons en nous une capacité de jouer avec les couleurs, une certaine touche qui, aujourd’hui, peut faire l’objet d’une exploitation économique et industrielle », estime le ministre.
Soulignant la place que peut jouer ce mouvement dans le processus d’industrialisation du Congo, voulu par le président Sassou Nguesso, il poursuit : « Une activité de textile est prévue dans les études de faisabilité qui ont été faites».
Mais alors comment s’est fait le rapprochement avec les sapeurs ?
Devenu ministre de la Communication, après une période difficile de notre histoire, Alain Akouala est invité par des sapeurs à assister à une élection au Mémorial Savorgnon de Brazza. « Je m’y rends tout simplement parce que ça me rappelle mon enfance. C’est de là que le mouvement est parti», se souvient-il.
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