Si l’envie de la plupart des rappeurs congolais est d’aller aussi convaincre le public occidental, Lesli Man Sensei, l’initiateur du dit projet a fait le contraire. Après sa longue résidence au Canada, ce dernier est revenu au pays pour apporter sa pierre à l’édifice hip hop du Congo.
C’est dans ce cadre que ce label Kinshasa Hardcore que nous avons rencontré Lesli Man au Centre culturel K-Mu Théâtre dans la commune de Ndjili, où ce projet a été sorti en version live ce 24 novembre 2012.
Mic Mac, Stors, DSM,… ont défilé sur la scène et lui aussi. Mais avant ça, il nous a accordé un entretien sur le contenu qu’il donne à ce concept projet Kinshasa Hardcore.
Au départ, Lesli Man s’est défini comme étant l’homme de la scène. Quant à son projet Kinshasa Hardcore, il a affirmé que « c’est de la musique, c’est du hip hop qui est vraiment en actualité sous d’autres cieux. Et nous, on le fait ici à Kinshasa, c’est du rap en vogue. »
Et d’enchainer en disant, « le projet, c’est de réunir tous les artistes hip hop de Kinshasa sur un support cd. Ce que j’ai voulu faire et je le fais depuis plus d’une année.
Pour le volume 1 de ce support, vous avez 23 artistes rappeurs de Kinshasa et 17 chansons, je ne citerai pas nommément les rappeurs par crainte d’oublier certains.
Et quand on écoute Kinshasa Hardcore, vous avez directement l’idée de ce que la ville de Kinshasa a fait dans le monde de hip hop pendant toutes ces années. »
Parlant de l’importance de ce projet, il a avoué que c’est un miroir pour les artistes hip hop de Kinshasa de se faire aussi un grand nom autrement. « Vous savez que je suis artiste et je vis dans ce milieu.
Donc, quand je prends les artistes pour le mettre sur un support en tout cas, il n’y a que ceux qui ont travaillé et qui peuvent refléter la musique urbaine de Kinshasa ».
En revenant à cette compilation, il a confirmé que « je le vend à 1500 franc congolais ». Et d’ajouter que « ce prix me permet de dire que je ne double personne. En tout cas, celui qui écoute la musique hip hop, dès que vous écoutez Kinshasa Hardcore, vous allez tomber amoureux de ce projet surtout du support parce qu’il met en exergue le talent des jeunes rappeurs de Kinshasa. C’est de la bonne musique ».
Pont entre jeunes talents-vieux routiers
Signifiant le rôle de ce projet, Lesli Man se considère comme visionnaire d’une idéologie qui doit être soutenue par des rappeurs congolais mais également par des structures culturelles, « dans ce concept, moi je me considère comme visionnaire, celui qui essaye d’apporter quelque chose de nouveau, ici, à Kinshasa.
Cette chose là, existe déjà ailleurs. Quand on met plusieurs artistes sur un cd, ça crée une scène, ça crée une plaque tournante, c’est aussi un challenge entre artiste. Sur Kinshasa Harcore volume 1, mon son a été le meilleur. Et c’est aussi un plateau où chaque artiste compare son œuvre par rapport aux autres. »
Pour le critère de choix, il est clair, il a dit que c’est simple. « A avoir réussi un enregistrement d’un bon son dans un temps donné. »
L’initiateur de Kinshasa Hardcore n’a pas manqué un mot d’encouragement à l’endroit des jeunes rappeurs par rapport à la musique rap, « s’il y a un truc que je vais dire aux rappeurs, c’est que ça dépend de ce que vous croyez dans ce que vous faites. Si, vous, rappeur, vous pensez que ça va payer, vas-y, ça vas payer un jour, et c’est ça même l’hip hop ».
Onassis Mutombo/L’Avenir
C’est dans ce cadre que ce label Kinshasa Hardcore que nous avons rencontré Lesli Man au Centre culturel K-Mu Théâtre dans la commune de Ndjili, où ce projet a été sorti en version live ce 24 novembre 2012.
Mic Mac, Stors, DSM,… ont défilé sur la scène et lui aussi. Mais avant ça, il nous a accordé un entretien sur le contenu qu’il donne à ce concept projet Kinshasa Hardcore.
Au départ, Lesli Man s’est défini comme étant l’homme de la scène. Quant à son projet Kinshasa Hardcore, il a affirmé que « c’est de la musique, c’est du hip hop qui est vraiment en actualité sous d’autres cieux. Et nous, on le fait ici à Kinshasa, c’est du rap en vogue. »
Et d’enchainer en disant, « le projet, c’est de réunir tous les artistes hip hop de Kinshasa sur un support cd. Ce que j’ai voulu faire et je le fais depuis plus d’une année.
Pour le volume 1 de ce support, vous avez 23 artistes rappeurs de Kinshasa et 17 chansons, je ne citerai pas nommément les rappeurs par crainte d’oublier certains.
Et quand on écoute Kinshasa Hardcore, vous avez directement l’idée de ce que la ville de Kinshasa a fait dans le monde de hip hop pendant toutes ces années. »
Parlant de l’importance de ce projet, il a avoué que c’est un miroir pour les artistes hip hop de Kinshasa de se faire aussi un grand nom autrement. « Vous savez que je suis artiste et je vis dans ce milieu.
Donc, quand je prends les artistes pour le mettre sur un support en tout cas, il n’y a que ceux qui ont travaillé et qui peuvent refléter la musique urbaine de Kinshasa ».
En revenant à cette compilation, il a confirmé que « je le vend à 1500 franc congolais ». Et d’ajouter que « ce prix me permet de dire que je ne double personne. En tout cas, celui qui écoute la musique hip hop, dès que vous écoutez Kinshasa Hardcore, vous allez tomber amoureux de ce projet surtout du support parce qu’il met en exergue le talent des jeunes rappeurs de Kinshasa. C’est de la bonne musique ».
Pont entre jeunes talents-vieux routiers
Signifiant le rôle de ce projet, Lesli Man se considère comme visionnaire d’une idéologie qui doit être soutenue par des rappeurs congolais mais également par des structures culturelles, « dans ce concept, moi je me considère comme visionnaire, celui qui essaye d’apporter quelque chose de nouveau, ici, à Kinshasa.
Cette chose là, existe déjà ailleurs. Quand on met plusieurs artistes sur un cd, ça crée une scène, ça crée une plaque tournante, c’est aussi un challenge entre artiste. Sur Kinshasa Harcore volume 1, mon son a été le meilleur. Et c’est aussi un plateau où chaque artiste compare son œuvre par rapport aux autres. »
Pour le critère de choix, il est clair, il a dit que c’est simple. « A avoir réussi un enregistrement d’un bon son dans un temps donné. »
L’initiateur de Kinshasa Hardcore n’a pas manqué un mot d’encouragement à l’endroit des jeunes rappeurs par rapport à la musique rap, « s’il y a un truc que je vais dire aux rappeurs, c’est que ça dépend de ce que vous croyez dans ce que vous faites. Si, vous, rappeur, vous pensez que ça va payer, vas-y, ça vas payer un jour, et c’est ça même l’hip hop ».
Onassis Mutombo/L’Avenir
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