Sept braqueurs sont tombés dans le filet de la police, samedi 15 mars 2014, à Mikalou, un quartier de Talangaï, le sixième arrondissement de Brazzaville.
Ils ont assassiné une jeune femme de ménage, après l’avoir violée, et volé la somme de 6 millions de francs Cfa dans leur opération de braquage qu’ils ont menée, mardi 11 mars, au n°62 de la rue Okouloumbié, créant ainsi une psychose au sein de la population. Les services de police n’ont pas tardé à mettre la main sur eux, grâce à la collaboration de la population. Quelques jours seulement ont suffi pour que les présumés braqueurs soient arrêtés. Ils ont été présentés à la presse, samedi 15 mars, au commissariat central de police de la Tsiémé, avant une reconstitution des faits sur les lieux. La nouvelle de leur arrestation s’étant répandue comme une trainée de poudre dans le quartier, une foule s’est massée, lors de la reconstitution des faits par la police, pour réclamer leurs têtes. «Trop, c’est trop, il faut les tuer, eux aussi», a-ton entendu, dans la foule. Malheureusement, la loi du talion n’a pas sa place dans un Etat de droit, qui met l’accent sur l’éducation et la rééducation. Toutefois, la justice devra permettre de mieux connaître leur mode opératoire et de savoir s’il n’y a pas d’autres complices tapis dans l’ombre.
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