Le public hétéroclite a apprécié l'ambiance conviviale qu'a su imprimer la chanteuse venue de Belgique à son concert offert la soirée du 24 novembre.
C'est par une prière instante à l'adresse du Très-Haut que Nana Lukezo a entamé sa prestation. « Sikiya » ou Seigneur écoute mes pleurs, un chant de supplication en swahili pour un début tout en douceur.
Le concert s'est révélé un moment précieux de célébration émaillé de bons instants de louange où l'artiste ne s'est pas privé de danser. Bien au contraire, elle a donné le ton et imprimé une belle cadence aussitôt qu'elle avait pris soin d'annoncer à l'assistance : « La danse est aussi une forme de louange ! ». C'est donc à cœur joie que le public a esquissé les pas dictés par Nana Lukezo du haut de la scène du Palm Beach. Titres après titres, la chaleur montait d'un cran.
Revenue à Kinshasa pour un séjour de deux semaines en vue d'achever « Nana Lukezo remix volume 2 », son prochain album, et le tournage de ses clips, elle a tenu à se produire pour y marquer sa présence. Certains des titres de l'opus à venir, notamment le remix de « Batela kondima » a été offert à la dégustation du public. Et loin d'avoir fait son temps un tube comme « Jésus ma référence » a déchaîné le public. Une petite invitation à gagner la piste a suffi pour que celle-ci soit envahie.
Au nombre d'un des plus actifs poulains de feu Mombaya, Nana Lukezo était souvent à l'affiche à ses côtés lors de manifestations chrétiennes d'envergure vers la fin des années 1990. Partie du pays depuis une décennie, sa réputation n'est plus à faire. Elle avait réussi à s'imposer sur la scène musicale chrétienne par son talent. En Belgique où elle réside et à travers d'autres pays du vieux continent, elle est bien connue. Aujourd'hui absente du pays, l'on ne peut plus en dire autant de sa ville natale qui, heureusement, réapprend à la découvrir. Justement des occasions comme le « Concert d'amitié » de samedi dernier servent bien à la remettre au devant de cette scène locale qu'elle a marquée de belle manière autrefois.
Lors d'un précédent passage dans la capitale en août dernier, la musicienne avait lancé sur le marché local son avant-dernier album de l'époque, « Le Chant de mon cœur ». À l'occasion, elle avait prévenu les mélomanes qu'elle entendait faire un come back dans cette ville qui l'avait vu éclore. La réalisation de sa nouvelle œuvre participe à la concrétisation de ce projet. Et, par-dessus tout, elle envisageait d'investir à nouveau les podiums de la ville. Sa montée sur scène le 24 novembre est un signe de cette volonté d'y paraître déjà avant la fin de l'année. Une certitude dont elle a fait part aux « Dépêches de Brazzaville ». Elle reviendra au pays à la sortie de son album et entend s'investir pour regagner sa place dans la sphère musicale chrétienne qui s'est beaucoup étoffée entre-temps.
Nioni Masela
C'est par une prière instante à l'adresse du Très-Haut que Nana Lukezo a entamé sa prestation. « Sikiya » ou Seigneur écoute mes pleurs, un chant de supplication en swahili pour un début tout en douceur.
Le concert s'est révélé un moment précieux de célébration émaillé de bons instants de louange où l'artiste ne s'est pas privé de danser. Bien au contraire, elle a donné le ton et imprimé une belle cadence aussitôt qu'elle avait pris soin d'annoncer à l'assistance : « La danse est aussi une forme de louange ! ». C'est donc à cœur joie que le public a esquissé les pas dictés par Nana Lukezo du haut de la scène du Palm Beach. Titres après titres, la chaleur montait d'un cran.
Revenue à Kinshasa pour un séjour de deux semaines en vue d'achever « Nana Lukezo remix volume 2 », son prochain album, et le tournage de ses clips, elle a tenu à se produire pour y marquer sa présence. Certains des titres de l'opus à venir, notamment le remix de « Batela kondima » a été offert à la dégustation du public. Et loin d'avoir fait son temps un tube comme « Jésus ma référence » a déchaîné le public. Une petite invitation à gagner la piste a suffi pour que celle-ci soit envahie.
Au nombre d'un des plus actifs poulains de feu Mombaya, Nana Lukezo était souvent à l'affiche à ses côtés lors de manifestations chrétiennes d'envergure vers la fin des années 1990. Partie du pays depuis une décennie, sa réputation n'est plus à faire. Elle avait réussi à s'imposer sur la scène musicale chrétienne par son talent. En Belgique où elle réside et à travers d'autres pays du vieux continent, elle est bien connue. Aujourd'hui absente du pays, l'on ne peut plus en dire autant de sa ville natale qui, heureusement, réapprend à la découvrir. Justement des occasions comme le « Concert d'amitié » de samedi dernier servent bien à la remettre au devant de cette scène locale qu'elle a marquée de belle manière autrefois.
Lors d'un précédent passage dans la capitale en août dernier, la musicienne avait lancé sur le marché local son avant-dernier album de l'époque, « Le Chant de mon cœur ». À l'occasion, elle avait prévenu les mélomanes qu'elle entendait faire un come back dans cette ville qui l'avait vu éclore. La réalisation de sa nouvelle œuvre participe à la concrétisation de ce projet. Et, par-dessus tout, elle envisageait d'investir à nouveau les podiums de la ville. Sa montée sur scène le 24 novembre est un signe de cette volonté d'y paraître déjà avant la fin de l'année. Une certitude dont elle a fait part aux « Dépêches de Brazzaville ». Elle reviendra au pays à la sortie de son album et entend s'investir pour regagner sa place dans la sphère musicale chrétienne qui s'est beaucoup étoffée entre-temps.
Nioni Masela
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