De retour au pays depuis une année, le slameur congolais qui a fait ses premiers pas dans le slam au Sénégal, s'est produit le 24 novembre à l'Institut français de Pointe-Noire dans son spectacle intitulé « De l'ombre à la lumière »
Accompagné de quatre artistes (un guitariste, un pianiste, un batteur et une chanteuse), l'auteur-interprète Diofel a captivé les spectateurs avec ses textes aux paroles souvent adoucissantes et parfois perçantes, soutenues par la voix suave de la chanteuse Génia. Avec sa puissance vocale et sa remarquable présence scénique, Diofel, tantôt serein, drôle ou fougueux selon le thème de ses textes, a partagé pendant plus d'une heure sa passion du slam, des mots qui se mêlent et s'entremêlent à des rythmes différents, mais toujours avec la même vigueur.
Le public a découvert plusieurs titres de l'artiste parmi lesquels Vendredi slam, où il relate son parcours et l'ambiance dans son groupe éponyme qu'il a créé à Dakar en 2009. Dans De l'oxygène avec des mots, Diofel parle de la force des mots. « On se rappelle indéfiniment de ses premières écritures sur terre ou sur scène, tout ce qu'on sait faire c'est de l'oxygène avec des mots » déclare l'artiste dans ce titre. Il fait état des méfaits de la prostitution dans Mamie, évoque les cicatrices de la traite négrière dans La mémoire des âges et rend hommage à sa grand-mère dans Ce n'est qu'un au revoir. Diofel aborde de nombreux sujets (douleur, chagrin, bonheur, fête, amour...).
L'artiste a présenté ses textes (en lingala et en français) a cappella et sur un fond musical tour à tour saccadé, lent, nostalgique et mélancolique, combinant ainsi plusieurs styles (blues, jazz...). L'artiste a innové en introduisant le slam dans la rumba dans son titre très applaudi Malaîka, qui relate le combat d'un homme pour gagner le cœur de sa dulcinée et trouver le bonheur grâce aux mots. L'artiste nous fait découvrir la magie des mots comme l'indique les paroles de ce titre : C'est fou ce qu'un texto peu rendre heureux.
De l'ombre à la lumière, de la plume à la scène, Diofel, qui a débuté sa carrière musicale en qualité de chanteur de hip-hop au Sénégal, a finalement opté pour le slam, son mode d'expression favori. Au fil du temps, l'artiste a acquis une expérience et s'est forgé un style particulier.
Lucie Prisca Condhet
Accompagné de quatre artistes (un guitariste, un pianiste, un batteur et une chanteuse), l'auteur-interprète Diofel a captivé les spectateurs avec ses textes aux paroles souvent adoucissantes et parfois perçantes, soutenues par la voix suave de la chanteuse Génia. Avec sa puissance vocale et sa remarquable présence scénique, Diofel, tantôt serein, drôle ou fougueux selon le thème de ses textes, a partagé pendant plus d'une heure sa passion du slam, des mots qui se mêlent et s'entremêlent à des rythmes différents, mais toujours avec la même vigueur.
Le public a découvert plusieurs titres de l'artiste parmi lesquels Vendredi slam, où il relate son parcours et l'ambiance dans son groupe éponyme qu'il a créé à Dakar en 2009. Dans De l'oxygène avec des mots, Diofel parle de la force des mots. « On se rappelle indéfiniment de ses premières écritures sur terre ou sur scène, tout ce qu'on sait faire c'est de l'oxygène avec des mots » déclare l'artiste dans ce titre. Il fait état des méfaits de la prostitution dans Mamie, évoque les cicatrices de la traite négrière dans La mémoire des âges et rend hommage à sa grand-mère dans Ce n'est qu'un au revoir. Diofel aborde de nombreux sujets (douleur, chagrin, bonheur, fête, amour...).
L'artiste a présenté ses textes (en lingala et en français) a cappella et sur un fond musical tour à tour saccadé, lent, nostalgique et mélancolique, combinant ainsi plusieurs styles (blues, jazz...). L'artiste a innové en introduisant le slam dans la rumba dans son titre très applaudi Malaîka, qui relate le combat d'un homme pour gagner le cœur de sa dulcinée et trouver le bonheur grâce aux mots. L'artiste nous fait découvrir la magie des mots comme l'indique les paroles de ce titre : C'est fou ce qu'un texto peu rendre heureux.
De l'ombre à la lumière, de la plume à la scène, Diofel, qui a débuté sa carrière musicale en qualité de chanteur de hip-hop au Sénégal, a finalement opté pour le slam, son mode d'expression favori. Au fil du temps, l'artiste a acquis une expérience et s'est forgé un style particulier.
Lucie Prisca Condhet
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