Le griot congolais Antar le Lion a été à l’honneur, le 27 mars 2014, à l’espace culturel Yaro de Pointe-Noire. L’occasion, pour cet artiste, de rendre hommage à Jacques Loubelo. Ce baobab de la musique congolaise, décédé le 25 septembre 2013, à Brazzaville, des suites d’une insuffisance rénale. A l’âge de 73 ans.
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Depuis début mars dernier, l’espace culturel Yaro organise des cabarets pour promouvoir des artistes congolais évoluant dans l’anonymat. C’est ainsi qu’après Brice Mizingou, l’honneur a échu, en cette soirée de jeudi, à Antar Le Lion.
Mais, si Antar a émerveillé les trois cents personnes par les quelques chansons de son répertoire, il a beaucoup plus rugi sur le podium de Yaro pour chanter les plus merveilleuses chansons de Jacques Loubelo. Parmi les morceaux chantés, l’inoubliable «Congo ekolo na biso to bongisa yango» (Unissons-nous pour bâtir le Congo, notre beau pays).
Composée dans les années 60, cette chanson a traversé les époques et survécu aux grandes mutations culturelles que le Congo a connues, ces cinquante dernières années. Aux grandes cérémonies officielles ou officieuses, ce morceau a toujours été chanté par toutes les couches et catégories de notre pays. C’est, d’ailleurs, à juste titre que des observateurs le considèrent comme le deuxième hymne national du Congo. Une initiative bien appréciée du public qui a fait, ce soir-là, le déplacement de Yaro. «Il fallait bien qu’il rende hommage au doyen Jacques Loubelo, car c’est un autre patrimoine humain que le Congo a désormais», a souligné Germaine Ololo, comédienne, venue assister à la prestation de Antar le Lion.
John NDINGA-NGOMA
Mais, si Antar a émerveillé les trois cents personnes par les quelques chansons de son répertoire, il a beaucoup plus rugi sur le podium de Yaro pour chanter les plus merveilleuses chansons de Jacques Loubelo. Parmi les morceaux chantés, l’inoubliable «Congo ekolo na biso to bongisa yango» (Unissons-nous pour bâtir le Congo, notre beau pays).
Composée dans les années 60, cette chanson a traversé les époques et survécu aux grandes mutations culturelles que le Congo a connues, ces cinquante dernières années. Aux grandes cérémonies officielles ou officieuses, ce morceau a toujours été chanté par toutes les couches et catégories de notre pays. C’est, d’ailleurs, à juste titre que des observateurs le considèrent comme le deuxième hymne national du Congo. Une initiative bien appréciée du public qui a fait, ce soir-là, le déplacement de Yaro. «Il fallait bien qu’il rende hommage au doyen Jacques Loubelo, car c’est un autre patrimoine humain que le Congo a désormais», a souligné Germaine Ololo, comédienne, venue assister à la prestation de Antar le Lion.
John NDINGA-NGOMA
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