Kigali, (Starducongo.com) - A l’occasion des commémorations marquant les 20 ans du génocide Rwandais, le Président Denis Sassou N’Guesso a bien voulu compatir avec le peuple rwandais en prenant part à cet événement. Une manière de témoigner son attachement aux valeurs de paix et à l’excellence des relations qui existent les deux peuples.
![20 ans du génocide Rwandais]( "20 ans du génocide Rwandais")
Débutées il y a trois mois avec une flamme du souvenir qui fait le tour des localités et villages, le clou de ces festivités (commémoration) a été la grande cérémonie organisée au stade Amahoro de Kigali, en présence des Chefs d’Etat et de gouvernement. Sans oublier les diplomates internationaux. En effet, à la date mémorable du 07 avril 1994, soit 20 ans après, débutait le massacre et de barbarie qui ont occasionné la perte huit cents milles morts, essentiellement les Tutsi, mais aussi les Hutus modérés en 100 jours.
Ce génocide est intervenu quelques heures après la mort du président hutu Juvénal Habyarimana, dont l'avion avait été abattu la veille au soir au-dessus de Kigali. le Rwanda a organisé un événement de taille en signe de réconciliation entre les deux peuples (ethnies) Hutu et Tutsi.
Au stade Amahoro de Kigali, plusieurs allocutions ont ponctué cette cérémonie, entre autres, celle du président Yowerie Mussevenie, de la présidente de la Commission de l'UA Nkossazana Zuma et du Secrétaire général de l'Onu, Ban-Ki-Moon. Cette série des discours a été clôturée par l’intervention du président Rwandais, Paul Kagamé qui, n’a pas hésité de dénoncer la responsabilité des occidentaux, principalement de la France pour ce qui est arrivé au Rwanda : "
Partagé entre l’émotion et la tristesse, le message du président, du Rwanda a placé son message sous le signe du réconfort et du dépassement tout en invitant ses compatriotes au sursaut : « si nous sommes rassemblés en ce lieu, c'est pour nous rappeler de ce qui s'est passé tout en nous réconfortant mutuellement », a-t-il déclaré.
Un autre temps fort de cette journée a été le spectacle Kwibuka (souviens-toi), qui a revisité l'histoire du Rwanda, à commencer par la période coloniale, le génocide et la reconstruction du pays. Sept cents chanteurs et comédiens se sont relayés sur une structure installée au milieu de l'aire de jeu du stade. La scène, est un lot de bambous en flamme, soutenu par des rampes en arc, placées à même la pelouse. Vue du haut, l'ensemble de la structure se présente comme un tourbillon vertigineux.
Outre ces côtés officiels, les invités ont assisté à un spectacle .Au total, 700 personnes se sont brusquement couchées sur le gazon, évoquant ainsi le génocide de 1994. Ce qui a suffi pour réveiller des souvenirs enfouis et déclencher pleurs et lamentations dans le stade. Un moment d'intense émotions dira- t-on. Le spectacle s'est achevé sur une figure en forme de cœur d'enfant censé incarner l'espérance et la réconciliation de tous les Rwandais.
Saisissant de sa présence à ces festivités, le président Denis Sassou N’Guesso a eu des entretiens en tête-à-tête avec son homologue, Paul Kagamé. Au cours de cet entretien, les deux Chefs d’Etat ont parlé l’état des relations qui existe entre le Congo et le Rwanda à travers de différentes rencontres que les deux responsables ont eu aussi bien à Kigali qu’a Oyo (Congo).
Christian Wilfrid
Ce génocide est intervenu quelques heures après la mort du président hutu Juvénal Habyarimana, dont l'avion avait été abattu la veille au soir au-dessus de Kigali. le Rwanda a organisé un événement de taille en signe de réconciliation entre les deux peuples (ethnies) Hutu et Tutsi.
Au stade Amahoro de Kigali, plusieurs allocutions ont ponctué cette cérémonie, entre autres, celle du président Yowerie Mussevenie, de la présidente de la Commission de l'UA Nkossazana Zuma et du Secrétaire général de l'Onu, Ban-Ki-Moon. Cette série des discours a été clôturée par l’intervention du président Rwandais, Paul Kagamé qui, n’a pas hésité de dénoncer la responsabilité des occidentaux, principalement de la France pour ce qui est arrivé au Rwanda : "
Partagé entre l’émotion et la tristesse, le message du président, du Rwanda a placé son message sous le signe du réconfort et du dépassement tout en invitant ses compatriotes au sursaut : « si nous sommes rassemblés en ce lieu, c'est pour nous rappeler de ce qui s'est passé tout en nous réconfortant mutuellement », a-t-il déclaré.
Un autre temps fort de cette journée a été le spectacle Kwibuka (souviens-toi), qui a revisité l'histoire du Rwanda, à commencer par la période coloniale, le génocide et la reconstruction du pays. Sept cents chanteurs et comédiens se sont relayés sur une structure installée au milieu de l'aire de jeu du stade. La scène, est un lot de bambous en flamme, soutenu par des rampes en arc, placées à même la pelouse. Vue du haut, l'ensemble de la structure se présente comme un tourbillon vertigineux.
Outre ces côtés officiels, les invités ont assisté à un spectacle .Au total, 700 personnes se sont brusquement couchées sur le gazon, évoquant ainsi le génocide de 1994. Ce qui a suffi pour réveiller des souvenirs enfouis et déclencher pleurs et lamentations dans le stade. Un moment d'intense émotions dira- t-on. Le spectacle s'est achevé sur une figure en forme de cœur d'enfant censé incarner l'espérance et la réconciliation de tous les Rwandais.
Saisissant de sa présence à ces festivités, le président Denis Sassou N’Guesso a eu des entretiens en tête-à-tête avec son homologue, Paul Kagamé. Au cours de cet entretien, les deux Chefs d’Etat ont parlé l’état des relations qui existe entre le Congo et le Rwanda à travers de différentes rencontres que les deux responsables ont eu aussi bien à Kigali qu’a Oyo (Congo).
Christian Wilfrid
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