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Opération « Mbata ya Bakolo ». Certaines opinions à Kinshasa tentent de la politiser sans preuve !

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Brazzaville, (Starducongo.com) - Sous les déclarations des expulsés, certaines opinions, notamment les medias et hommes politiques surtout de l’opposition de la RDC, tentent de politiser cette opération « Mbata ya Bakolo ».
Opération « Mbata ya Bakolo ». Certaines opinions à Kinshasa tentent de la politiser sans preuve !
Lancée pour mettre hors d’état de nuire tous les délinquants et autres malfaiteurs de toute nationalité opérant à Brazzaville, cette opération connait une autre interprétation auprès de certains medias et hommes politiques de la RDC qui veulent politisée ladite opération.

Ayant une forte communauté en terme de nombre, environ 200 ressortissants de la RDC en situation irrégulière sur un total de 1700 interpellés ont été reconduits à la frontière à la faveur de l’opération « Mbata ya Bakolo » destinée à libérer le Congo de racaille, auteur souvent des actes répréhensibles et barbares. Cependant, l’on observe, à Kinshasa, à une politisation à outrance de cette opération lancée, le 4 avril dernier, à Brazzaville.

Un grand tapage médiatique et politique est observé dans la capitale de la RDC, au lendemain du rapatriement des ressortissants de la RDC en situation irrégulière en République du Congo. Pourtant, l’opération « Mbata ya Bakolo » lancée par les autorités congolaises n’a pas un caractère xénophobe. Il s’agit, comme l’a rappelé, le directeur général de la police, Jean François Ndenguet, de lutter contre le phénomène de grand banditisme.

C’est une opération normale que tout Etat, y compris la RDC, peut entreprendre dans le cadre de la sécurité des personnes et des biens. Comme on peut le constater, cette opération ne vise pas uniquement les ressortissants de l’autre rive, mais plutôt tous les étrangers qui ne remplissent pas les conditions de séjour en terre congolaise. En dépit des bavures constatées, ce qui est déplorable. Car il est ici question d’une œuvre humaine, et surtout d’une opération policière, les dérapages ne pouvaient pas manquer. Pour ce faire, la République du Congo qui entend mettre de l’ordre sur l’ensemble de ses 342 km carrés, question de se prémunir de l’insécurité, principalement du phénomène « kuluna » poursuit, sans ambages cette opération, tout en l’encadrant, afin de ne plus connaitre les situations déplorables, constatées à son début.

Personne n’a oublié les actes posés par les kata kata au nord Congo avec pour principale cible les femmes paysannes, qui voyaient leur appareils génitaux sectionnés pour des buts jusqu’à ce jour inexplicables. Les enquêtes policières réalisées ont prouvé que, ce sont les ressortissants étrangers qui en étaient les véritables commanditaires. A Pointe-Noire, c’est un sujet d’origine libanaise qui a scié les pieds d’une congolaise, qui sans doute ne fera plus usage de ces organes de locomotion. Les exemples sont légions et peuvent être étalés.

Pour ce qui est de la RDC, de nombreuses opérations de nettoyage des ressortissants étrangers en situation irrégulière et des bandits de grands chemins sont couramment organisées, sans que les pays concernés ne crient au scandale. D’ailleurs, c’est à la faveur de toutes ces initiatives que le phénomène « Kuluna » s’est exporté à Brazzaville avec ses multiples conséquences.

Selon le porte –parole de la police congolaise, Jules Moukala Tchoumou, un total de 1764 ressortissants avaient été interpellés dont des Tchadiens, Ivoiriens, Sénégalais, Rwandais et Camerounais pour séjour irrégulier. Concernant les sujets de la République démocratique du Congo (RDC), 1.337 ont été arrêtés pour séjour irrégulier alors que 200 seulement d’entre eux ont été reconduits à la frontière. Un simple calcul permet de dire le contraire de ce que déballent les média de la RDC, qui ont commencé à traiter les autorités congolaises de tout. Actuellement, il ya des hommes d’affaires Kinois, des kinoises mariées, en situation régulière, qui vaquent normalement à leurs occupations en terre congolaise. Et d’ailleurs pour preuve, la traversée entre ces deux villes s’effectue normalement comme de coutume.
Par ailleurs, le point de cette opération fait par les autorités policières de la République du Congo fait ressortir d’autres arrestations pour vente et consommation de chanvre. Il s’agit de 150 ressortissants de la RDC (pris dans les fumoirs) et 11 Congolais de Brazzaville ; pour viol, 17 sujets de RDC et 3 Congolais de Brazzaville; pour tentative de braquage d’un taxi, 1 Congolais de la RDC ; pour détention illégale d’armes de guerre, 12 personnes (RDC et ressortissants de la République centrafricaine) ; pour détention d’armes blanches, 112 ressortissants de RDC et 3 du Congo-Brazzaville ; pour violence et voie de fait sur agents, 40 sujets RDC et 2 Congolais du Congo-Brazzaville. Face à ces menaces contre la paix et la quiétude des citoyens la République du Congo ne pouvait que remplir ses missions traditionnelles : assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire.

Confusion dans le chef de certains députés de la RDC

Il n’est nullement question de politiser cette affaire, il n’y a aucun nuage entre le ciel congolais et kinois. Les propos de certains députés kinois qui veulent mettre de l’huile au feu, en l’occurrence de Martin Fayulu, qui a traité le Congo de « petit Congo-Brazza » ridiculisant la RDC de plus de 70 millions d’habitants, sont plus qu’aberrants et sont de nature à compromettre les relations de bon voisinage existant entre les deux pays, qui, apparemment ont une histoire qui se confonde.

Pour tout dire, l’humiliation des ressortissants de la RDC dont parle le député Martin Fayulu n’aura force de loi que, si l’opération « Mbata Ya Bakolo » n’a eu pour seule cible que les Kinois de la RDC.

Et d’ailleurs, le porte-parole du Gouvernement de la RDC, Lambert Mende Omalanga l’a confirmé que ce n’est qu’aucune opération de contrôle et non de chasse au congolais de la RDC.

Rencontre diplomatique sur la question

Le 18 avril dernier, le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a reçu en audience M. Raymond Tshibanda, ministre de la RDC des Affaires étrangères, coopération internationale et de la Francophonie. Au cœur de leurs entretiens, l’affaire des expulsions des ressortissants de la RDC du territoire de la République du Congo a été au centre de leurs échanges en vue d’une solution compatible avec le caractère privilégié des relations qui doivent exister entre deux pays dont les capitales sont les plus rapprochées du monde.

De nos jours, les relations entre les deux pays, en général et entre les deux villes, en particulier sont au beau fixe.

Sephora Nzenze

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