Quantcast
Channel: Premier portail consacré à l'actualité politique, économique, culturelle et sportive du Congo et de la RDC
Viewing all articles
Browse latest Browse all 6356

Les confidences de Anicet Magrego sur son premier album solo, «Zala mayele na mokili»

$
0
0
Canada, (Starducongo.com) - L’artiste Anicet Magrego sort son premier album solo intitulé «Zala mayele na mokili», une fusion de styles mêlant ndobolo, folklore et reggae, dont il assurera la promotion très prochainement au Congo, son pays d’origine qu’il n’a plus revu depuis 17 ans.
Les confidences de Anicet Magrego sur son premier album solo, «Zala mayele na mokili»
Starducongo.com: Vous êtes artiste congolais résidant au Canada. Que peut-on savoir de plus sur vous?

Anicet Magrego : Je voudrais d’abord vous dire combien je souffre du mal du pays. Le Congo me manque vraiment. Mais pas pour longtemps, puisque je vais très prochainement m’y rendre, après dix-sept ans d’absence, pour la promotion de mon album à Brazza et Pointe-Noire.

Ensuite, pour prétendre pouvoir voler, j’estime qu’il faut savoir se tenir debout. C’est pourquoi, j’ai choisi d’abord de m’installer confortablement ici avec ma famille, afin de pouvoir me consacrer véritablement à ma passion de toujours : la musique. Et de lancer dans de bonnes conditions mon 1er album solo, sachant que la première impression reste à jamais dans les annales de l’histoire.

Votre musique est un mélange de ndobolo, reggae et folklore. Pourquoi cette fusion de styles ?

J’ai tout simplement voulu faire un retour aux sources dans cet album. Sachez que le point commun entre le ndombolo et le reggae, c’est la musique folklorique. Le premier dérive du folklore congolais tandis que le second vient du jamaïcain.
Par ailleurs, j’ai grandi avec le style folklorique et l’héritage des griots du pays. J’ai choisi de m’inspirer de ces styles ancestraux parce qu’ils sont basés sur un profond message prône l’amour du prochain. Autrement dit, l’unité des hommes.
L’approche fusionnelle de ces deux styles fait la richesse de mon répertoire, et cela se ressent dans mes chansons dont je vous invite à découvrir la valeur.

« Zala mayele na mokili », votre premier album solo sera dans les bacs sous peu. Que nous réservez-vous?

Cet album représente la genèse de ma jeune carrière solo. Il regorge de trésors insoupçonnés qui surprendront le public et, j’en suis sûr, fascineront les amateurs de bonne musique.
Tous ceux qui ont bon goût artistique reconnaitront la musique qui a fait danser nombre de nos parents à une certaine époque et que nos aînés ont diluée. Les thèmes développés et les styles proposés dans cet opus vont agréablement les surprendre! En un mot, cet album est aux antipodes de ce que le public a pris l’habitude d’écouter.

Qu’a-t-il de si particulier ?

En plus de s’adresser à tout le monde, sans distinction d’âges, jeunes et adultes, mon album ne comporte pas de grossièretés. Il ne contient ni vulgarités ni expressions portant atteinte aux bonnes mœurs. Les textes sont d’une simplicité surprenante afin de faciliter la compréhension de tous.

Cet opus a été réalisé en collaboration avec plusieurs artistes. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Effectivement, il a été réalisé avec le concours et la participation de plusieurs artistes. En l’occurrence Emelia alias Demingongo, Tibass Kazematik, Pekoce Arafat, Hassan, Tracy Graaf, Veeby Kanga, David Mobio et Doris Zena. Ces artistes et bien d’autres ont accepté de poser leur empreintes sur cet opus qui, j’en suis sûr, plaira au public. Je les en remercie de tout cœur pour leur soutien. Dieu le leur rendra en centuple.

Comment la musique congolaise est-elle perçue au Canada ?

D’une manière générale, la musique congolaise trouve encore un écho favorable auprès de la diaspora africaine au Canada et à Montréal en particulier. Par contre, elle convainc de moins en moins depuis quelques années du fait de la monotonie qui s’est installée dans cette musique: on a une impression du déjà entendu, comme si l’on s’était résigné à faire du copier-coller. C’est en partie ce qui m’a encouragé à enrichir mon répertoire et ainsi vous proposer un florilège de choix de morceaux inédits.

Un dernier mot ?

J’invite le public à accorder un peu de son temps à mon album et il m’en donnera des nouvelles. Car il aura dégusté, je l’espère, des délices. Parlez-en à votre voisin.

Propos recueillis par Alain Bouithy
bouithy@starducongo.com

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Viewing all articles
Browse latest Browse all 6356

Trending Articles