«Le processus constitutionnel doit être respecté» en RDC, a déclaré ce dimanche 4 mai le secrétaire d’Etat américain, en visite à Kinshasa. John Kerry s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec Joseph Kabila. Il a également annoncé une aide de 30 millions de dollars destinée à «soutenir des élections transparentes et crédibles» dans le pays.
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C’est une déclaration-choc de John Kerry, en visite à Kinshasa : le président Joseph Kabila ne doit pas briguer en 2016 un troisième mandat présidentiel, interdit par la Constitution congolaise. « Je crois que [le président Kabila] a clairement en tête le fait que les Etats-Unis d'Amérique sont intimement convaincus que le processus constitutionnel doit être respecté », a déclaré John Kerry à l’issue d’une rencontre avec le président congolais, à Kinshasa.
« Respecter » le processus constitutionnel
Tout en reconnaissant que Joseph Kabila est « un homme jeune qui peut encore contribuer à son pays », John Kerry a insisté sur des élections libres, équitables et transparentes, dans les délais et dans le respect de la Constitution congolaise actuelle. En RDC, le débat porte en effet sur une éventuelle candidature de Joseph Kabila à la prochaine présidentielle, alors que son deuxième et dernier troisième mandat présidentiel, alors que cela lui est interdit par la Constitution en vigueur.
« C'est ainsi que l'on renforce un pays. Je n'ai aucun doute sur le fait que l'héritage du président Kabila sera défini par les progrès qu'il a faits, en particulier l'année dernière, en vue de la résolution de la question sécuritaire dans l'est du pays, et sur le plan économique », a ajouté John Kerry devant la presse. « Les Etats-Unis d'Amérique pensent qu'un pays est renforcé, que son peuple éprouve du respect pour sa nation et son gouvernement quand le processus constitutionnel est mis en œuvre comme il convient et qu'on s'attache à le faire respecter », a-t-il par ailleurs insisté.
30 millions de dollars pour aider à des élections transparentes
Au cours de la même conférence de presse, John Kerry a annoncé une contribution de « 30 millions de dollars de financement supplémentaires destinés à soutenir des élections transparentes et crédibles de même que des programmes de reconstruction dans l'est du Congo. » Pour les besoins exprimés par la RDC dans le cadre du processus de DDR (Démobilisation, désarmement et réintégration), l’agence américaine pour le développement, elle, va débloquer 1,2 milliard de dollars dans les cinq prochaines années. John Kerry a également demandé à Joseph Kabila de lever le moratoire sur l’adoption des enfants congolais à l’étranger, notamment aux Etats-Unis. John Kerry est attendu cet après-midi à Luanda, la capitale angolaise, dernière étape de sa tournée africaine.
« Respecter » le processus constitutionnel
Tout en reconnaissant que Joseph Kabila est « un homme jeune qui peut encore contribuer à son pays », John Kerry a insisté sur des élections libres, équitables et transparentes, dans les délais et dans le respect de la Constitution congolaise actuelle. En RDC, le débat porte en effet sur une éventuelle candidature de Joseph Kabila à la prochaine présidentielle, alors que son deuxième et dernier troisième mandat présidentiel, alors que cela lui est interdit par la Constitution en vigueur.
« C'est ainsi que l'on renforce un pays. Je n'ai aucun doute sur le fait que l'héritage du président Kabila sera défini par les progrès qu'il a faits, en particulier l'année dernière, en vue de la résolution de la question sécuritaire dans l'est du pays, et sur le plan économique », a ajouté John Kerry devant la presse. « Les Etats-Unis d'Amérique pensent qu'un pays est renforcé, que son peuple éprouve du respect pour sa nation et son gouvernement quand le processus constitutionnel est mis en œuvre comme il convient et qu'on s'attache à le faire respecter », a-t-il par ailleurs insisté.
30 millions de dollars pour aider à des élections transparentes
Au cours de la même conférence de presse, John Kerry a annoncé une contribution de « 30 millions de dollars de financement supplémentaires destinés à soutenir des élections transparentes et crédibles de même que des programmes de reconstruction dans l'est du Congo. » Pour les besoins exprimés par la RDC dans le cadre du processus de DDR (Démobilisation, désarmement et réintégration), l’agence américaine pour le développement, elle, va débloquer 1,2 milliard de dollars dans les cinq prochaines années. John Kerry a également demandé à Joseph Kabila de lever le moratoire sur l’adoption des enfants congolais à l’étranger, notamment aux Etats-Unis. John Kerry est attendu cet après-midi à Luanda, la capitale angolaise, dernière étape de sa tournée africaine.
Les opposants rassénérés, la présidence relativise
Le passage de John Kerry à Kinshasa semble avoir encouragé ceux qui sont opposés à une éventuelle candidature du président Joseph Kabila pour un troisième mandat. Ceux qui sont contre toute révision constitutionnelle allant dans ce sens ont trouvé en l’Amérique un allié de poids pour dissuader le chef de l’État à se laisser convaincre par les jusqu’au-boutistes de son camp, qui veulent le maintenir au pouvoir. La société civile réclame l’alternance et l’a fait savoir dans un mémorandum adressé au chef de la diplomatie américaine.
Au sein de la mouvance présidentielle, on relativise. Les mots ont leur importance, explique Lambert Mende. Selon le porte-parole de la présidence, John Kerry avec Joseph Kabila, entre autres, de la nécessité de conformer le processus électoral aux prescriptions et aux délais prévus par la Constitution. Lambert Mende l’assure, il n’a été à aucun moment question d’un message invitant le président congolais à ne pas se présenter à l’élection de 2016.
Au sein de la mouvance présidentielle, on relativise. Les mots ont leur importance, explique Lambert Mende. Selon le porte-parole de la présidence, John Kerry avec Joseph Kabila, entre autres, de la nécessité de conformer le processus électoral aux prescriptions et aux délais prévus par la Constitution. Lambert Mende l’assure, il n’a été à aucun moment question d’un message invitant le président congolais à ne pas se présenter à l’élection de 2016.
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