Invité au Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA), Ferré Gola a offert deux shows explosifs sur les scènes d’Anoumabo et de Yopougon. Perçu comme l’une des nouvelles coqueluches de la rumba congolaise, Ferré fait parler de lui partout où il passe. Le chanteur s’est ouvert à nous et se prononce sur les multiples conflits dans la musique congolaise, le départ de son instrumentiste Nicodème, ses rapports avec les autres artistes congolais, les femmes…
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• C’est ta première participation au FEMUA. Avec quels sentiments repars-tu ?
- Je regagne mon pays avec un sentiment de satisfaction. Je félicite A’Salfo pour m’avoir invité au FEMUA. L’organisation a été une grande réussite. Car depuis l’aéroport jusqu’à notre hôtel, tout était précis. Je n’ai que des encouragements à l’endroit des organisateurs.
• Tes impressions face à l’accueil enthousiaste du public lors de tes deux prestations ?
- Vraiment, c’est un public très chaleureux que j’ai découvert à Anoumabo. Il est différent de ceux que j’ai l’habitude de rencontrer dans les autres manifestations auxquelles je participe. Ce public me réclamait certains de mes titres que je ne pouvais imaginer. C’était également un grand plaisir pour moi de jouer devant ces personnes qui n’ont pas souvent les moyens de s’offrir un ticket pour un concert payant.
• Quel fut ton sentiment quand tu as reçu l’invitation pour le FEMUA ?
- Franchement, je ne connaissais pas le FEMUA, même son existence. C’est à la conférence de presse de lancement à Paris que j’ai eu de plus amples informations sur ce festival. Et les images des éditions précédentes, m’ont permis de mesurer sa dimension internationale. Et surtout que c’était une belle occasion de venir en Côte d’Ivoire. Cela m’a motivé à venir jouer pour le public du FEMUA. Mais après mes différentes prestations, j’ai été convaincu de tout ce que j’avais vu et entendu de ce festival qui existe depuis 7 ans.
• A quoi répondait ton don des 150 Euros (97500 FCFA) au public ?
- Bon, on m’a dit que c’est au village. Je voulais, à ma façon, contribuer à donner un peu de joie aux populations. C’était juste une scène pour s’amuser et non pour démontrer que j’ai de l’argent. Le FEMUA, mène aussi des actions sociales. C’est ma contribution à cet effort pour donner de la joie à cette population. D’autre part aussi, je voulais savoir la vérité sur la rumeur qui disait qu’il y a des danseurs ivoiriens qui pouvaient rivaliser avec les Congolais. Il fallait faire quelque chose pour les motiver et voir ce que ces danseurs valent. Eééh bien, j’ai compris qu’il y a les mêmes talents ici qu’à Kinshasa. Evidemment, les Congolais doivent redoubler d’effort parce que les Ivoiriens arrivent… (Rires.)
• ça ne te tente pas de prendre un jeune ivoirien dans ton groupe ?
- Si, je veux bien avoir des Ivoiriens comme danseurs. Sauf que là, je ne rentre pas directement à Kinshasa, je vais à Paris. Je vais m’organiser pour voir comment ça peut se faire. D’ailleurs, l’un des deux jeunes qui ont fait le show sur la scène d’Anoumabo, je l’ai reçu ici à l’hôtel et nous avons échangé à ce sujet.
• A Kinshasa, tu es présenté comme l’un des chefs de file de la nouvelle génération de la rumba. Qu’en penses-tu ?
- Tu l’as dit. Je suis le capitaine qui amène cette génération de rumba à bon port. C’est vrai qu’il y a des devanciers, mais je dis que je suis le capitaine. On fait de la rumba de nos devanciers avec beaucoup d’innovations.
• Oui, justement qu’est-ce qui fait la différence entre eux et vous ?
- La différence fondamentale avec les autres, ce sont les mélodies. Moi par exemple, j’utilise beaucoup la guitare dans ma rumba. Ma particularité, j’essaie de moderniser cette musique avec une coloration R&B. Mon style musical n’est pas loin de celui de feu Franco. Donc, c’est tout à fait normal que ça accroche les mélomanes.
• On t’oppose à Fally Ipupa. Alors considères-tu comme une victoire, le fait d’avoir pris son producteur David Monsoh ?
- Excusez-moi, c’est David Monsoh qui peut répondre à cette question parce je ne suis pas disposé à y répondre.
• Mais tu travailles avec David Monsoh ?
- David Monsoh a réalisé mon premier album mais pour votre préoccupation, je crois, qu’il est mieux placé, pour vous satisfaire.
• N’est-ce pas important pour toi de clarifier les choses ?
- Bon, j’ai mon album Boîte noire sorti depuis juillet 2013 qui suit son cours normal. Celui qui a produit l’œuvre et qui l’a distribuée s‘appelle Diego, il réside à Paris. Notre contrat est encore en cours. Maintenant, s’il y a d’autres projets on verra. Comme l’adage le dit, l’homme propose et Dieu dispose. Sinon pour l’instant, je n’ai pas encore entrepris des démarches pour un nouvel album.
• Quelle est ta réaction face à Werrason qui a débauché ton musicien Nicodème ?
- Les musiciens font ce qu’ils veulent, moi je n’ai pas de contrat avec qui ce que soit. Nico est parti épauler son grand-père (rires).
• Toi aussi tu l’avais fait à l’époque avec Koffi Olomidé…
- Non, ce n’est pas la même chose. Koffi avait payé de l’argent pour que je joue avec lui. C’était un contrat de 2 ans. C’est quelque chose qui ne s’était jamais produit avant. C’était la première fois. Et quand j’ai épuisé le contrat, j’ai commencé ma carrière solo.
• C’est sans animosité que tu as accueilli son départ…
- En ce moment, ça ne me fait pas mal. Du moment que dépuis l’aéroport de Kinshasa jusqu’en ville, on ne fait que jouer les chansons de Boîte noire, mon album. Pour quelle raison je vais m’inquiéter ? En plus, c’est moi qui chante, pas Nico. Les musiciens profitent du chanteur et non le contraire. Et de surcroît, un musicien ne peut pas pénaliser ma carrière. La preuve nous avons joué au FEMUA sans ce dernier.
• Ta nouvelle danse ‘’Papa mukolo ameli sifflet’’ serait une réplique à Werrason ?
- ‘’Le vieux a avalé son sifflet’’ est parti d’un concert que Werrason a donné au stade des Martyrs et ce jour-là, il a été hué par le public. Donc, j’ai pris cela comme un cri de guerre dans mes chansons.
• Qu’est-ce qui t’oppose à Werrason ?
- Rien ne m’oppose à Werrason. Je ne suis pas de la même génération que lui pour que nous soyons en conflit. Lui et moi, on ne se voit pas, on ne fréquente pas et on ne se parle pas. Vous savez, chacun a sa manière de voir la vie. J’ai dit à Nico que là où il se trouve, que sa carrière prospère parce qu’il est mon ‘’fils’’. Un père ne maudit pas son fils, il veut son bien. J’ai le sentiment que c’est devenu une guerre entre eux et moi, parce qu’ils ne veulent pas que je réussisse.
• Explique-nous pourquoi ces interminables va-et-vient des artistes entre les orchestres ?
- Ce sont les chefs d’orchestres faibles qui débauchent des musiciens ou des chanteurs pour renforcer leurs groupes. C’est ceux qui sont faibles qui font ça.
• Tu veux dire que c’est parce que Werrason est faible qu’il a pris Nico ?
- Sans polémique aucune, Werrason a fait son époque. C’est fini. A présent, c’est le temps de Ferré et les autres. Chacun a son époque. Mais aussi pour rester longtemps sur la scène, il faut chanter. Il faut donc qu’il chante.
• Apparemment, tu es un homme timide ?
- Oui, je ne parle pas beaucoup. J’ai grandi comme ca. Depuis tout petit, je n’ai pas eu d’amis. J’ai grandi un peu renfermé sur moi-même. Je ne parle pas beaucoup, mais je m’exprime à travers mes chansons.
• C’est dire que tu n’as pas d’amis parmi les artistes au Congo…
- Non, je n’ai pas d’ami parmi les artistes. On se salue parfois si l’occasion se présente. Mais je n’ai pas d’amis surtout à Kinshasa.
• Et lorsque vous vous rencontrez à un festival, c’est quelle ambiance ?
- Là, c’est la guerre, personne ne dit un mot à son ami. On peut peut-être se dire bonjour, mais on ne s’approche pas. Sauf si j’ai affaire à des gens comme le regretté King Kester, Félix Wazékwa… Les anciens.
• Mais pourquoi une telle atmosphère entre artistes d’un même pays ?
- Ce n’est pas chez nous seulement que cette rivalité existe entre les artistes. Aux Etats-Unis, c’est un phénomène qu’on rencontre. Mais eux parfois, ils se soutiennent à travers les featuring ou figurent dans les vidéos des uns et des autres. Ce n’est pas le cas chez nous.
• Qu’est-ce que ça te fait quand on invoque des noms comme Tabuley, Franco… ?
- Il y a eu deux époques. Il ya eu le Grand Kallet et les Franco. Il y a eu celle du seigneur Rochereau, Papa Wemba… Moi, je suis leur incarnation. Je suis le Rochereau d’aujourd’hui. Parce tous ceux-là c’étaient des ténors. La rumba, ce sont les textes, la voix et les mélodies.
• Ferré Gola et les femmes. Tu les aimes beaucoup, dit-on.
- Ah, je suis un homme ! Je suis un père de famille, avec plusieurs enfants.
• Combien d’enfants ?
- Beaucoup !
• Que penses-tu des Ivoiriennes ?
- Les Ivoiriennes sont belles et charmantes, comme mes sœurs congolaises.
• Et si tu n’étais pas marié, tu aurais épousé une d’entre-elles ?
- Je n’ai pas pensé à cela. Donc, je ne sais quoi dire.
Par Claude kipré & Charly Légende
- Je regagne mon pays avec un sentiment de satisfaction. Je félicite A’Salfo pour m’avoir invité au FEMUA. L’organisation a été une grande réussite. Car depuis l’aéroport jusqu’à notre hôtel, tout était précis. Je n’ai que des encouragements à l’endroit des organisateurs.
• Tes impressions face à l’accueil enthousiaste du public lors de tes deux prestations ?
- Vraiment, c’est un public très chaleureux que j’ai découvert à Anoumabo. Il est différent de ceux que j’ai l’habitude de rencontrer dans les autres manifestations auxquelles je participe. Ce public me réclamait certains de mes titres que je ne pouvais imaginer. C’était également un grand plaisir pour moi de jouer devant ces personnes qui n’ont pas souvent les moyens de s’offrir un ticket pour un concert payant.
• Quel fut ton sentiment quand tu as reçu l’invitation pour le FEMUA ?
- Franchement, je ne connaissais pas le FEMUA, même son existence. C’est à la conférence de presse de lancement à Paris que j’ai eu de plus amples informations sur ce festival. Et les images des éditions précédentes, m’ont permis de mesurer sa dimension internationale. Et surtout que c’était une belle occasion de venir en Côte d’Ivoire. Cela m’a motivé à venir jouer pour le public du FEMUA. Mais après mes différentes prestations, j’ai été convaincu de tout ce que j’avais vu et entendu de ce festival qui existe depuis 7 ans.
• A quoi répondait ton don des 150 Euros (97500 FCFA) au public ?
- Bon, on m’a dit que c’est au village. Je voulais, à ma façon, contribuer à donner un peu de joie aux populations. C’était juste une scène pour s’amuser et non pour démontrer que j’ai de l’argent. Le FEMUA, mène aussi des actions sociales. C’est ma contribution à cet effort pour donner de la joie à cette population. D’autre part aussi, je voulais savoir la vérité sur la rumeur qui disait qu’il y a des danseurs ivoiriens qui pouvaient rivaliser avec les Congolais. Il fallait faire quelque chose pour les motiver et voir ce que ces danseurs valent. Eééh bien, j’ai compris qu’il y a les mêmes talents ici qu’à Kinshasa. Evidemment, les Congolais doivent redoubler d’effort parce que les Ivoiriens arrivent… (Rires.)
• ça ne te tente pas de prendre un jeune ivoirien dans ton groupe ?
- Si, je veux bien avoir des Ivoiriens comme danseurs. Sauf que là, je ne rentre pas directement à Kinshasa, je vais à Paris. Je vais m’organiser pour voir comment ça peut se faire. D’ailleurs, l’un des deux jeunes qui ont fait le show sur la scène d’Anoumabo, je l’ai reçu ici à l’hôtel et nous avons échangé à ce sujet.
• A Kinshasa, tu es présenté comme l’un des chefs de file de la nouvelle génération de la rumba. Qu’en penses-tu ?
- Tu l’as dit. Je suis le capitaine qui amène cette génération de rumba à bon port. C’est vrai qu’il y a des devanciers, mais je dis que je suis le capitaine. On fait de la rumba de nos devanciers avec beaucoup d’innovations.
• Oui, justement qu’est-ce qui fait la différence entre eux et vous ?
- La différence fondamentale avec les autres, ce sont les mélodies. Moi par exemple, j’utilise beaucoup la guitare dans ma rumba. Ma particularité, j’essaie de moderniser cette musique avec une coloration R&B. Mon style musical n’est pas loin de celui de feu Franco. Donc, c’est tout à fait normal que ça accroche les mélomanes.
• On t’oppose à Fally Ipupa. Alors considères-tu comme une victoire, le fait d’avoir pris son producteur David Monsoh ?
- Excusez-moi, c’est David Monsoh qui peut répondre à cette question parce je ne suis pas disposé à y répondre.
• Mais tu travailles avec David Monsoh ?
- David Monsoh a réalisé mon premier album mais pour votre préoccupation, je crois, qu’il est mieux placé, pour vous satisfaire.
• N’est-ce pas important pour toi de clarifier les choses ?
- Bon, j’ai mon album Boîte noire sorti depuis juillet 2013 qui suit son cours normal. Celui qui a produit l’œuvre et qui l’a distribuée s‘appelle Diego, il réside à Paris. Notre contrat est encore en cours. Maintenant, s’il y a d’autres projets on verra. Comme l’adage le dit, l’homme propose et Dieu dispose. Sinon pour l’instant, je n’ai pas encore entrepris des démarches pour un nouvel album.
• Quelle est ta réaction face à Werrason qui a débauché ton musicien Nicodème ?
- Les musiciens font ce qu’ils veulent, moi je n’ai pas de contrat avec qui ce que soit. Nico est parti épauler son grand-père (rires).
• Toi aussi tu l’avais fait à l’époque avec Koffi Olomidé…
- Non, ce n’est pas la même chose. Koffi avait payé de l’argent pour que je joue avec lui. C’était un contrat de 2 ans. C’est quelque chose qui ne s’était jamais produit avant. C’était la première fois. Et quand j’ai épuisé le contrat, j’ai commencé ma carrière solo.
• C’est sans animosité que tu as accueilli son départ…
- En ce moment, ça ne me fait pas mal. Du moment que dépuis l’aéroport de Kinshasa jusqu’en ville, on ne fait que jouer les chansons de Boîte noire, mon album. Pour quelle raison je vais m’inquiéter ? En plus, c’est moi qui chante, pas Nico. Les musiciens profitent du chanteur et non le contraire. Et de surcroît, un musicien ne peut pas pénaliser ma carrière. La preuve nous avons joué au FEMUA sans ce dernier.
• Ta nouvelle danse ‘’Papa mukolo ameli sifflet’’ serait une réplique à Werrason ?
- ‘’Le vieux a avalé son sifflet’’ est parti d’un concert que Werrason a donné au stade des Martyrs et ce jour-là, il a été hué par le public. Donc, j’ai pris cela comme un cri de guerre dans mes chansons.
• Qu’est-ce qui t’oppose à Werrason ?
- Rien ne m’oppose à Werrason. Je ne suis pas de la même génération que lui pour que nous soyons en conflit. Lui et moi, on ne se voit pas, on ne fréquente pas et on ne se parle pas. Vous savez, chacun a sa manière de voir la vie. J’ai dit à Nico que là où il se trouve, que sa carrière prospère parce qu’il est mon ‘’fils’’. Un père ne maudit pas son fils, il veut son bien. J’ai le sentiment que c’est devenu une guerre entre eux et moi, parce qu’ils ne veulent pas que je réussisse.
• Explique-nous pourquoi ces interminables va-et-vient des artistes entre les orchestres ?
- Ce sont les chefs d’orchestres faibles qui débauchent des musiciens ou des chanteurs pour renforcer leurs groupes. C’est ceux qui sont faibles qui font ça.
• Tu veux dire que c’est parce que Werrason est faible qu’il a pris Nico ?
- Sans polémique aucune, Werrason a fait son époque. C’est fini. A présent, c’est le temps de Ferré et les autres. Chacun a son époque. Mais aussi pour rester longtemps sur la scène, il faut chanter. Il faut donc qu’il chante.
• Apparemment, tu es un homme timide ?
- Oui, je ne parle pas beaucoup. J’ai grandi comme ca. Depuis tout petit, je n’ai pas eu d’amis. J’ai grandi un peu renfermé sur moi-même. Je ne parle pas beaucoup, mais je m’exprime à travers mes chansons.
• C’est dire que tu n’as pas d’amis parmi les artistes au Congo…
- Non, je n’ai pas d’ami parmi les artistes. On se salue parfois si l’occasion se présente. Mais je n’ai pas d’amis surtout à Kinshasa.
• Et lorsque vous vous rencontrez à un festival, c’est quelle ambiance ?
- Là, c’est la guerre, personne ne dit un mot à son ami. On peut peut-être se dire bonjour, mais on ne s’approche pas. Sauf si j’ai affaire à des gens comme le regretté King Kester, Félix Wazékwa… Les anciens.
• Mais pourquoi une telle atmosphère entre artistes d’un même pays ?
- Ce n’est pas chez nous seulement que cette rivalité existe entre les artistes. Aux Etats-Unis, c’est un phénomène qu’on rencontre. Mais eux parfois, ils se soutiennent à travers les featuring ou figurent dans les vidéos des uns et des autres. Ce n’est pas le cas chez nous.
• Qu’est-ce que ça te fait quand on invoque des noms comme Tabuley, Franco… ?
- Il y a eu deux époques. Il ya eu le Grand Kallet et les Franco. Il y a eu celle du seigneur Rochereau, Papa Wemba… Moi, je suis leur incarnation. Je suis le Rochereau d’aujourd’hui. Parce tous ceux-là c’étaient des ténors. La rumba, ce sont les textes, la voix et les mélodies.
• Ferré Gola et les femmes. Tu les aimes beaucoup, dit-on.
- Ah, je suis un homme ! Je suis un père de famille, avec plusieurs enfants.
• Combien d’enfants ?
- Beaucoup !
• Que penses-tu des Ivoiriennes ?
- Les Ivoiriennes sont belles et charmantes, comme mes sœurs congolaises.
• Et si tu n’étais pas marié, tu aurais épousé une d’entre-elles ?
- Je n’ai pas pensé à cela. Donc, je ne sais quoi dire.
Par Claude kipré & Charly Légende
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