Les femmes de l’U.pa.d.s (Union panafricaine pour la démocratie sociale), principal parti de l’opposition, étaient en assemblée générale, dimanche 1er juin 2014, à l’hôtel de la préfecture de Brazzaville, sous le patronage du premier secrétaire de l’U.pa.d.s, Pascal Tsaty Mabiala, en présence des membres du secrétariat permanent et du conseil fédéral de l’U.pa.d.s Brazzaville, des militants, ainsi que de quelques responsables des partis de l’opposition.

A cette occasion, les militantes de l’U.pa.d.s ont rendu publique une déclaration dans laquelle elles expriment leur détermination à accompagner les actions de leur parti et disent «non» au changement ou à la révision de la Constitution, en soutenant la campagne «Touche pas à ma constitution», lancée par leur parti. L’U.pa.d.s envisage d’organiser un grand rassemblement avec toutes les forces vives de l’opposition, au Stade Massamba-Débat, pour «former un front contre le changement de la constitution».
Les femmes de l’U.pa.d.s se sont mobilisées en grand nombre, pour affirmer leur détermination à soutenir la position de leur parti dans le débat sur la Constitution. Il y a très longtemps que le parti de l’ancien président Pascal Lissouba n’a plus connu une telle mobilisation au niveau des femmes. L’entrée en salle de l’étendard et de l’effigie du président-fondateur de l’U.pa.d.s, le professeur Pascal Lissouba, a été vivement ovationnée. Le groupe traditionnel Mutsamba Anzessi Pays de Mayoko assurait l’animation à l’extérieur.
Après le mot introductif de Benjamin Ngoma, modérateur de la cérémonie, c’est Mme Mélanie Mouelé, membre de la coordination des femmes de l’U.pa.d.s de la commune de Brazzaville, qui a donné lecture de la déclaration publiée à cette occasion. «L’assemblée générale des femmes de l’U.pa.d.s se tient dans un contexte caractérisé par la montée de l’exigence démocratique. Des voix s’élèvent, à travers le monde, pour exiger plus de démocratie aux gouvernants. La soif de liberté consacrée par la Déclaration universelle des droits de l’homme est vivement ressentie par les citoyens. Tout autant, des discours controversés surgissent sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002. Ce débat inopportun, lancé sur les médias par les partisans de la politique du ventre, n’honore pas notre pays et révèle la fragilité morale de nos hommes politiques tentés de confondre les principes de gestion de la république avec ceux de la royauté. C’est donc pour briser son silence assourdissant sur cette question et sur bien d’autres encore que l’organisation féminine de l’U.pa.d.s monte au créneau, pour soutenir le point de vue de la Direction politique nationale du parti sur la non-révision ou le changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Le Congo n’a que trop souffert des coups d’Etat constitutionnels», ont-elles déclaré.
Pour cela, les femmes de l’U.pa.d.s ont dénoncé, avec véhémence, «l’organisation des mises en scènes, à travers le pays, en instrumentalisant des franges minoritaires de la population aux fins de justifier un probable changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Cette pratique d’un autre âge consiste à simuler la pénurie des esprits évolués, dans un pays qui regorge, pourtant, de nombreuses intelligences susceptibles d’assumer la continuité de l’Etat, au terme de l’élection présidentielle de 2016». Les femmes de l’U.pa.d.s se refusent de jouer les seconds rôles.
Autre chose: les femmes de l’U.pa.d.s ont réclamé à leur parti d’être aussi placées en tête de liste, dans les candidatures aux élections locales.
Pour sa part, le premier secrétaire de l’U.pa.d.s, Pascal Tsaty Mabiala, qui s’est réjoui de la mobilisation des militantes de son parti, a indiqué qu’il s’est senti fortement réconforté. Il a demandé à ce que la mobilisation ne s’arrête pas là, en encourageant les femmes à maintenir le cap, pour les prochaines rencontres citoyennes.
Pour le premier secrétaire, les femmes doivent batailler pour prendre leur destin en mains. Il a appelé le président de la République à honorer sa parole, afin de permettre l’alternance politique, dans le respect de la Constitution du 20 janvier 2002 actuellement en vigueur. «Nous allons nous associer à d’autres forces de l’opposition, pour former un front contre le changement de la constitution, en organisant un grand meeting au Stade Massamba-Débat», a-t-il indiqué.
Pascal Azad DOKO
Les femmes de l’U.pa.d.s se sont mobilisées en grand nombre, pour affirmer leur détermination à soutenir la position de leur parti dans le débat sur la Constitution. Il y a très longtemps que le parti de l’ancien président Pascal Lissouba n’a plus connu une telle mobilisation au niveau des femmes. L’entrée en salle de l’étendard et de l’effigie du président-fondateur de l’U.pa.d.s, le professeur Pascal Lissouba, a été vivement ovationnée. Le groupe traditionnel Mutsamba Anzessi Pays de Mayoko assurait l’animation à l’extérieur.
Après le mot introductif de Benjamin Ngoma, modérateur de la cérémonie, c’est Mme Mélanie Mouelé, membre de la coordination des femmes de l’U.pa.d.s de la commune de Brazzaville, qui a donné lecture de la déclaration publiée à cette occasion. «L’assemblée générale des femmes de l’U.pa.d.s se tient dans un contexte caractérisé par la montée de l’exigence démocratique. Des voix s’élèvent, à travers le monde, pour exiger plus de démocratie aux gouvernants. La soif de liberté consacrée par la Déclaration universelle des droits de l’homme est vivement ressentie par les citoyens. Tout autant, des discours controversés surgissent sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002. Ce débat inopportun, lancé sur les médias par les partisans de la politique du ventre, n’honore pas notre pays et révèle la fragilité morale de nos hommes politiques tentés de confondre les principes de gestion de la république avec ceux de la royauté. C’est donc pour briser son silence assourdissant sur cette question et sur bien d’autres encore que l’organisation féminine de l’U.pa.d.s monte au créneau, pour soutenir le point de vue de la Direction politique nationale du parti sur la non-révision ou le changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Le Congo n’a que trop souffert des coups d’Etat constitutionnels», ont-elles déclaré.
Pour cela, les femmes de l’U.pa.d.s ont dénoncé, avec véhémence, «l’organisation des mises en scènes, à travers le pays, en instrumentalisant des franges minoritaires de la population aux fins de justifier un probable changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Cette pratique d’un autre âge consiste à simuler la pénurie des esprits évolués, dans un pays qui regorge, pourtant, de nombreuses intelligences susceptibles d’assumer la continuité de l’Etat, au terme de l’élection présidentielle de 2016». Les femmes de l’U.pa.d.s se refusent de jouer les seconds rôles.
Autre chose: les femmes de l’U.pa.d.s ont réclamé à leur parti d’être aussi placées en tête de liste, dans les candidatures aux élections locales.
Pour sa part, le premier secrétaire de l’U.pa.d.s, Pascal Tsaty Mabiala, qui s’est réjoui de la mobilisation des militantes de son parti, a indiqué qu’il s’est senti fortement réconforté. Il a demandé à ce que la mobilisation ne s’arrête pas là, en encourageant les femmes à maintenir le cap, pour les prochaines rencontres citoyennes.
Pour le premier secrétaire, les femmes doivent batailler pour prendre leur destin en mains. Il a appelé le président de la République à honorer sa parole, afin de permettre l’alternance politique, dans le respect de la Constitution du 20 janvier 2002 actuellement en vigueur. «Nous allons nous associer à d’autres forces de l’opposition, pour former un front contre le changement de la constitution, en organisant un grand meeting au Stade Massamba-Débat», a-t-il indiqué.
Pascal Azad DOKO
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