Congo, (Starducongo.com) - Après Libreville (2013), Brazzaville, Bangui et Ndjamena (2014), les acteurs en conflit en RCA (Gouvernement, anti-Balaka et Seleka), la classe politique et la société civile vont, une fois de plus, se réunir aux côtés des Chefs d’Etat de la sous-région, à Brazzaville, du 21 au 23 juillet 2014, pour statuer sur l’avenir de cette nation.

Un forum de tous les enjeux, au regard des résultats attendus pour l’avenir de la Centrafrique. Annoncé par les Chefs d’Etat de la CEEAC au sortir de la réunion sur la crise en RCA, la rencontre qui était, au préalable prévue d’une semaine après cette rencontre, a été finalement, annoncée pour le 21 juillet 2014.
Ces assises de Brazzaville s’annoncent décisives au regard de la situation qui prévaut en République centrafricaine entre les parties en conflit, avec des voix discordantes qui s’élèvent au sein de la classe politique en RCA. Selon certains medias, la classe politique centrafricaine envisagerait de ne pas prendre part au dialogue inter-centrafricain de Brazzaville. Cette volonté a été annonce au cours d’une réunion de prise de contact et de concertation avec la plateforme interreligieuse regroupant les trois principaux leaders religieux (Catholique, Protestant et Islam) de Centrafrique.
D’après Mme Prisca Renazou, Présidente du Carrefour Démocratique Centrafricain pour le Développement, «…le déplacement de Brazzaville n’est pas à l’ordre du jour».
Pourquoi Brazzaville ?
La capitale congolaise n’est qu’un lieu choisi, comme cela pouvait l’être dans une autre ville de la sous-région. Et si la classe politique centrafricaine pense que la rencontre de Brazzaville serait la suite logique de Libreville qui, au sortir de laquelle, le président Bozizé quittait le pouvoir et celle de Ndjamena, forçant le président Djotodia à la démission, il sied de noter que cette rencontre de Brazzaville ne s’inscrirait pas dans cette logique. Bien au contraire, en tant que médiateur dans cette crise, le président Denis Sassou N’Guesso et ses pairs ont su prendre les choses en main avec la volonté d’aider un pays frère qui sombre dans une interminable crise à répétition.
Et qu’il était indispensable et impérieux que cette rencontre soit organisée, impérativement à Brazzaville, plutôt dans une capitale autre que Bangui, eu égard à l’insécurité qui y sévit. Donc, la capitale congolaise n’est qu’un choix comme cela pouvait l’être pour une autre ville de la sous-région.
A priori, la classe politique centrafricaine devrait saisir l’opportunité pour accorder leurs violons afin d’arriver à une paix durable et au rétablissement de l’autorité de l’Etat. Car la situation que vit, depuis près de 4 ans, la RCA devrait finir. Tel est le bien-fondé des motivations des Chefs d’Etat de la sous-région.
Cependant, la classe politique centrafricaine s’opposerait-elle à la tenue du dialogue inter-centrafricain à Brazzaville pour des raisons qui leurs sont propres ? Cela s’avère responsable pour cette classe politique de trouver un consensus dans la résolution de cette crise, afin que Bangui retrouve la sécurité permettant la tenue de différentes rencontres, indispensable pour à une solution durable de la crise. D’où, les hommes politiques devraient se soucier de leur pays en faisant des concessions sur les problèmes qui les opposent et compromettent la bonne marche de ce pays. Mais, si derrière cette contestation se cache une velléité, des agendas ou des intérêts obscurs au gré des postes de responsabilités, à l’instar de la plate-forme interreligieuse qui proposerait une analyse faite sur la crise en Centrafrique, axée autour de 10 points: la modification de la charte constitutionnelle, le remaniement du gouvernement et le forum de Brazzaville. A cette allure, rien ne présage une issue de sortie dans cette crise. Et l’on a vite l’impression que cette crise s’alimente par la main basse des politiques ; des politiques qui aspirent à des pour des postes de responsabilités au plus haut niveau de l’Etat.
Au-delà des considérations partisanes, il est temps que les centrafricains comprennent que la paix ne peut revenir dans leur pays que s’ils se mettent autour d’une table, discuter en toute franchise, honnêteté et abnégation des questions de survie de la RCA. Donc, la rencontre de Brazzaville serait un moment capitale pour discuter, de fond en comble, et trouver de compromis du devenir de la République centrafricaine.
Ces assises de Brazzaville s’annoncent décisives au regard de la situation qui prévaut en République centrafricaine entre les parties en conflit, avec des voix discordantes qui s’élèvent au sein de la classe politique en RCA. Selon certains medias, la classe politique centrafricaine envisagerait de ne pas prendre part au dialogue inter-centrafricain de Brazzaville. Cette volonté a été annonce au cours d’une réunion de prise de contact et de concertation avec la plateforme interreligieuse regroupant les trois principaux leaders religieux (Catholique, Protestant et Islam) de Centrafrique.
D’après Mme Prisca Renazou, Présidente du Carrefour Démocratique Centrafricain pour le Développement, «…le déplacement de Brazzaville n’est pas à l’ordre du jour».
Pourquoi Brazzaville ?
La capitale congolaise n’est qu’un lieu choisi, comme cela pouvait l’être dans une autre ville de la sous-région. Et si la classe politique centrafricaine pense que la rencontre de Brazzaville serait la suite logique de Libreville qui, au sortir de laquelle, le président Bozizé quittait le pouvoir et celle de Ndjamena, forçant le président Djotodia à la démission, il sied de noter que cette rencontre de Brazzaville ne s’inscrirait pas dans cette logique. Bien au contraire, en tant que médiateur dans cette crise, le président Denis Sassou N’Guesso et ses pairs ont su prendre les choses en main avec la volonté d’aider un pays frère qui sombre dans une interminable crise à répétition.
Et qu’il était indispensable et impérieux que cette rencontre soit organisée, impérativement à Brazzaville, plutôt dans une capitale autre que Bangui, eu égard à l’insécurité qui y sévit. Donc, la capitale congolaise n’est qu’un choix comme cela pouvait l’être pour une autre ville de la sous-région.
A priori, la classe politique centrafricaine devrait saisir l’opportunité pour accorder leurs violons afin d’arriver à une paix durable et au rétablissement de l’autorité de l’Etat. Car la situation que vit, depuis près de 4 ans, la RCA devrait finir. Tel est le bien-fondé des motivations des Chefs d’Etat de la sous-région.
Cependant, la classe politique centrafricaine s’opposerait-elle à la tenue du dialogue inter-centrafricain à Brazzaville pour des raisons qui leurs sont propres ? Cela s’avère responsable pour cette classe politique de trouver un consensus dans la résolution de cette crise, afin que Bangui retrouve la sécurité permettant la tenue de différentes rencontres, indispensable pour à une solution durable de la crise. D’où, les hommes politiques devraient se soucier de leur pays en faisant des concessions sur les problèmes qui les opposent et compromettent la bonne marche de ce pays. Mais, si derrière cette contestation se cache une velléité, des agendas ou des intérêts obscurs au gré des postes de responsabilités, à l’instar de la plate-forme interreligieuse qui proposerait une analyse faite sur la crise en Centrafrique, axée autour de 10 points: la modification de la charte constitutionnelle, le remaniement du gouvernement et le forum de Brazzaville. A cette allure, rien ne présage une issue de sortie dans cette crise. Et l’on a vite l’impression que cette crise s’alimente par la main basse des politiques ; des politiques qui aspirent à des pour des postes de responsabilités au plus haut niveau de l’Etat.
Au-delà des considérations partisanes, il est temps que les centrafricains comprennent que la paix ne peut revenir dans leur pays que s’ils se mettent autour d’une table, discuter en toute franchise, honnêteté et abnégation des questions de survie de la RCA. Donc, la rencontre de Brazzaville serait un moment capitale pour discuter, de fond en comble, et trouver de compromis du devenir de la République centrafricaine.
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