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Mouvement de la Sape : Un fervent adepte a tiré sa révérence: Hubert Jean de Dieu Nganga «Capio»

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Mouvement de la Sape : Un fervent adepte a tiré sa révérence: Hubert Jean de Dieu Nganga «Capio»
Le mouvement de la Sape (Société des ambianceurs et des personnes élégantes) a perdu un fervent adepte: Hubert Jean de Dieu Nganga, Capio, pour les intimes. Qui a été rappelé à Dieu, le 17 octobre 2012, à 19h00, à l’hôpital de base de Makélékélé (arrondissement 1 de Brazzaville), à l’âge de 44 ans. A la suite d’un A.v.c (Accident vasculaire cérébral). Le disparu, qui occupait la première position de l’arbre généalogique de ses parents, a laissé une veuve et un nourrisson de quatre mois.
Né à Kinshasa, en R.D.C (République Démocratique du Congo), le 21 octobre 1968, Hubert Jean de Dieu Nganga a été porté en terre, le jeudi 25 octobre 2012, au cimetière de Mafouta, dans le huitième arrondissement de la capitale congolaise. Philibert Malonga, député de la circonscription n°1 de Mfilou, Anicet Wilfried Pandou «Ya Mazas», député de la circonscription n°4 de Makélékélé, Jean Paul Ounabakidi, conseiller à la délégation générale des réparations de guerres et de la paix, et des nombreux sapeurs, venus des neuf arrondissements de Brazzaville, ont assisté, massivement, au recueillement et à la messe des funérailles, en l’église Ndona Marie, dans le septième arrondissement de Brazzaville. Une messe célébrée par l’abbé Armand Matsiona, concélébrée par l’abbé Raoul Mabondzo, puis animée par la chorale «Les messagers du Seigneur».
Amis et connaissances, venus de loin, ont tenu à rendre un dernier hommage à l’illustre disparu, pour son respect, sa gentillesse, son humilité et sa passion pour la Sape. Bossu, de son état physique, se pavaner dans les quartiers de Massina, Nzoko, Bacongo, Ouenzé, etc. a fait de Capio un garçon célèbre.
Dans l’homélie, l’abbé Armand Matsiona a fait la lecture du livre de Luc, chapitre 12, versets 35 à 40. «Gardons les lampes allumées. Nul ne peut présager la mort, ni l’arrêter. L’homme est impuissant devant la mort. La mort est un phénomène qui dépasse notre entendement. Chaque jour de notre vie, nous devrons nous préparer, car la mort vient comme un voleur», a dit le prélat. Avant la fin de la célébration eucharistique, le chef de la famille a remercié l’assistance, en particulier, Philibert Malonga, puis Anicet Wilfried Pandou (qui était en voyage en France et est revenu, spécialement, assister aux obsèques de Capio), sans oublier les sapeurs venus des quatre coins de la ville-capitale congolaise.
Il a plu à Dieu de rappeler à Lui cette belle âme qui, durant son séjour ici-bas, à tout fait pour sa gloire et pour le bonheur de nos semblables. Seulement, ce qui est curieux, c’est que Capio est né en octobre, il est décédé en octobre, à l’âge de 44 ans, plus précisément quatre jours avant son anniversaire. Il laisse une fille de quatre mois. Que représentaient donc le mois d’octobre et le chiffre 4, pour ce grand sapeur?

Pierre Juvet Ngouono et
Barthélemy Mahoukou

(Anciens secrétaires de la chorale «Les Messagers du Seigneur de Ndona Marie»).

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